Nom ▬ Fawkes. Il n'y a rien de ... remarquable dans ton nom. Il n'a pas connu. Il n'est rattaché à rien d'important pour personne, si ce n'est pour toi. Prénom ▬ Hellebore. Le nom d'une fleur, tout comme ta sœur. Surnom ▬ Hell. Paradoxale n'est-ce pas ? Qu'un soleil comme toi, puisse être apparenté à l'enfer. Age et date de naissance ▬ Tu as maintenant vingt et un ans, et tu as vu le jour au cours de l'année 829. Lieu de naissance ▬ District de Chlorba, dans la maison familiale. Métier | Corps d'armée ▬ Tu as réussi à te faire embaucher comme serveuse à la taverne de Trost. Au moins, là-bas, il y a du passage, du vois du monde, tu es certaine de ne pas t'ennuyer, le seul soucis, c'est que du coup, tu dois vivre seule étant donné que tes parents sont restés à Chlorba et au final, ce n'est pas plus mal. Ou presque. Statut social ▬ Moyen, très moyen, même. Disons que c'est un peu serré, mais les Garroway sont plutôt généreux, tu as le droit de ramener à manger chez toi presque tous les soirs. Orientation sexuelle ▬ Hétérosexuelle, tu en es certaine. Situation ▬ Célibataire, et ce n'est pas faute d'avoir du succès à la taverne. Aucun ne t'intéresse. Groupe ▬ Citoyens.

Caractère ▬ On a souvent dis de toi que tu attirais le regard. Que tu dégageais une aura, une aura brillante, brûlante, de celles que l'ont remarque immédiatement. Tu es douce. Mais tu as ce petit caractère bien a toi. Tu ne te laisses pas faire, c'est Lys qui t'as appris à te battre, à ne jamais te laisser abattre.
S'il fut un temps durant lequel tu rêvais de liberté, d'une vie riche en émotions et surtout, d'être entourée d'amis, aujourd'hui les choses ont radicalement changées. Perdre Lys fut le pire des événements de ton existence ... aujourd'hui, tu crains de souffrir encore et pour cette raison, tu as cette tendance à t'enfermer dans ta solitude, aussi triste et froide soit-elle.
Tu es quelqu'un de déterminée. D'entêté. Tu ne lâches rien, surtout quand ça te tiens à cœur, quand ça à réellement de l'importance.

+++ tu aimes énormément l'odeur du café, par contre, tu détestes son goût ; tu trouves les chats atrocement mignons, mais de loin, tu ne sais pas pourquoi mais tu te méfies de ces créatures comme de la peste ; tu n'as aucune tolérance à la douleur, tu aimerais être forte mais franchement, tu n'y arrives pas, même une légère coupure pourrais te faire pleurer ; tu as un soucis avec le sang aussi, une goutte ça passe, plus, tu risques le malaise ; ce qui est trop sucré t’écœures, tu es plus team salé ; quand rien ne va, tu écris. sur une feuille volante, dans une cahier, quelque part, avec une plume et sur du papier ; à la mort de Lys, tu as enfermer tous les souvenirs de ta famille dans une boite en bois, jouets, dessins, babioles, et puis tu l'as rangée dans un coin pour tenter de faire l'impasse sur ta peine. ça n'a marché qu'à moitié ; tu es une artiste, le dessin, ça fait partie de toi, cependant, aussi douée que tu peux l'être, tu n'exposes que très peu tes œuvres, tu ne les montrent même jamais à personne.

Comme la plupart des histoires, la tienne commence bien. On pourrait même parler d’un début relativement idyllique. Toi, petite princesse aux yeux clairs, aux cheveux couleur d’ébène, tu es la cadette de la famille Fawkes.

Maman était une femme qui t’as toujours paru si forte. Tu étais si jeune, et pourtant, lorsque tu la voyais s’agiter dans la maison pour que tout reste parfait, ou presque, tu ne pouvais t’empêcher d’être impressionnée. Elle semblait pouvoir tout faire, tout gérer, tout porter. A tes yeux, elle savait tout faire, elle avait réponse à tout et le seul sur lequel elle semblait se permettre de s’appuyer, c’était papa.

Papa, lui aussi était fort. C’était le genre de père à la fois stricte et exigent, mais capable de distiller un flot d’amour impressionnant. Tu t’en rendais compte, le soir, lorsqu’il te portait jusqu’à ton lit parce que tu avais refusé d’y aller par toi-même, que tu boudais, jusqu’à t’endormir sur le tapis. Un œil ouvert, et dans la pénombre, tu pouvais entrapercevoir son sourire et l’éclat dans son regard.

Mais, malgré tout l’amour que tu pouvais porter à tes parents, il n’était probablement pas comparable à l’affection que tu avais pour Lys et Zéphyr, ta sœur, ton frère.

Effectivement, vous aviez des parents qui aimaient leurs enfants.
Pourtant, il y avait cette ombre au tableau. Leur comportement inexplicable. Les règles qu’ils vous imposaient, à tous les trois. L’école à la maison. Les interdictions de sortie. Tant de choses obligatoires qu’aucun de vous ne semblait comprendre, sans doute parce que personne n’avait jamais pris le temps de vous fournir la moindre explication. C’était comme ça. Pas autrement. Et évidemment, lorsqu’on impose tant de choses à des enfants, il faut s’attendre à ce que les règles soient transgressées.

Toi, tu n’aurais jamais osé. Tu n’y aurais jamais pensé seule. Au final, tu n’as toujours fait que suivre le duo de choc qu’était Lys et Zéphyr. Ah, ces deux-là, même si tu étais là, même si tu étais bien souvent avec eux, tu avais toujours eu l’impression d’être un peu en retrait, en dehors de leur bulle. C’était ça, oui, entre eux et toi, il y avait une frontière, mince et transparente, mais présente et solide. Assez pour que tu la ressentes, sans pour autant en être peinée. Les suivre te permettais de vivre une vie différente. De sortir. De découvrir les choses de l’extérieur. Tu aimais ça. Tu aimais vraiment ça.

Mais vous l’aurez compris, non ? Oui. Ce qui devait arriver, arriva.
Et un jour, vos parents découvrirent votre secret.

Tu te souviens encore parfaitement des mots de ton père, de Lys qui tente tant bien que mal de s'interposer, de ta mère qui vous fait reculer, et des gestes de Zéphyr. Encore plus de cette bougie renversée qui avait finalement mis le feux aux grands rideaux du salon. La maison s'était embrasée à la vitesse de la lumière, il avait fallu tout laisser en arrière ou presque. Après ça ... Plus rien n'avait été pareil.

Zéphyr ne revenait plus. Lys pleurait souvent. Toi, tu te sentais atrocement seule. Et ces années là, tu sais quoi ? Elles ont été terribles pour toi. Tu as eu l'impression d'avoir perdu tous tes repères, et puis, bien des années plus tard, c'était l'impensable qui se produisait.

Tu te souviens parfaitement du soldat de la Garnison qui était venu annoncer à tes parents la découverte du corps sans vie de ta grande sœur. Tu te souviens avoir pleurer jours et nuits, tu te rappelles aussi du retour inattendu de ton frère quelques temps plus tard, dans son uniforme. Tu te souviens de bien des larmes de plus, alors que tu avais du lui annoncer toi-même, tes parents refusant subitement de le considérer à nouveau comme un membre de votre famille.

Tu te souviens Hellebore.
Et tu n'oublieras plus jamais.