Attack on Titan
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ॐ Nine - Je n'ai que deux mains, débrouille-toi.
Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
+ MESSAGES : 92
Saïph Nine
Jeu 16 Avr - 15:21
Nom ▬ Nine, tu ne sais pas d’où vous vient ce patronyme mais il est devenu ton entière identitée. Prénom ▬ Saïph, là non plus, tu ne sais pas pourquoi. Enfin, perosnne ne t’appelle comme ça, ou presque. Surnom ▬ Nine. Ouais. Ok. Age et date de naissance ▬ 31 ans, tu es né un 31 octobre, comme une mauvaise blague. Lieu de naissance ▬ Shiganshina, même si tu en es vite partie et que tu ne pourras plus jamais y retourner. Métier / Corps de l'armée ▬ Caporal d’escouade au sein de la Garnison. Statut social ▬ Juste assez pour vivre tranquillement. Orientation sexuelle ▬ T’en sais rien, t’es jamais tombé amoureux. Situation ▬ Seul, le coeur aussi givré que tes mains.Groupe ▬ Garnison

Caractère ▬
L’une des constantes, quand on n’a jamais pu tenir la main de quiconque, c’est que l’on a froid en permanence. Et ça, c’est quelque chose qui t’est très vrai, Nine. Tu as froid, en permanence, physiquement et psychiquement. Quand tu sors de chez toi, tu es toujours couvert, tu ne quittes presque jamais ton écharpe d’ailleurs. Et si tu évites de toucher les gens, de serrer des mains, c’est aussi pour ne pas leur imposer ta peau glaciale. Et plus profondément que ça, tu as froid à l’intérieur. Le feu en toi s’est éteint il y a bien longtemps et ton âme s’est recroquevillée au fond de toi. Ça te laisse creux, avec cette coquille autour d’une chose tremblotante. Ça te laisse froid. Et c’est bien ce que les gens voient en premier chez toi. T’es glacial, distant et imperméable.

L’absence de contact, c’est aussi un cercle vicieux, que tu as découvert avec les années. En cessant d’être dans l’émotion, tu en as oublié comment exprimer ce qu’il se passe en toi. Alors oui, tu es de pierre et de glace et surtout, tu n’as plus d'interaction avec les autres. Tu es maladroit, c’est une chose, mais plus encore, tu fuis le contact des gens qui ont trop d’émotions pour toi. Quand tu dois aider quelqu’un, la plupart du temps tu ne le fais pas, parce que tu ne sais plus vraiment comment faire. Tu as oublié comment être naturellement chaleureux et puisque tout ça te semble étrange, tu préfères ne rien faire que te forcer à te souvenir.

La solitude, c’est aussi ce qui t’a transformé en ce que tu es aujourd’hui. L’absence de soutien, de réconfort et même de protection, ça t’a poussé à devenir plus fort Nine. Tu es incroyablement démerde, complètement autonome. Tu n’hésites jamais sur les décisions que tu prends puisque tu ne demandes jamais l’avis des autres. Tu es seul juge dans cette vie que tu mènes et c’est quelque chose qui t’a poussé à devenir plus fort. Quand on prend seul ses décisions, on apprend aussi à en porter le poids et avec le temps, les choix s’affinent. Désormais tu prends vite tes décisions, tu sais parfaitement ce que tu fais, tu ne laisses que très peu de place au hasard.

Mais tout ça, Nine, toute cette autarcie que l’on t’a imposée, puis que tu as cultivée, ça n’a pas fait que te rendre plus fort, plus intelligent ou plus froid. Oh non. Parce que sous la coquille de l’archer silencieux, il y a bien des choses que tu n’as jamais soignées. Et tu le sais, un jour, ces traumatismes auront raison de toi, que ce soit de ton esprit ou de ta vie toute entière. Parfois, tu le vois, en te regardant dans le miroir, que tu es frôle en permanence la limite de la folie. Tu aperçois dans tes yeux le gamin qui pleure, et quand tu sors, dans la rue, tu cherches pendant quelques instants un soutien.

Il n’y a jamais personne. Mais si tu acceptais de sortir un peu de ton cocon, Nine, tu pourrais montrer que t’es quelqu’un de bien aussi. T’as un sens de la survie qui pourrait certainement aider la communauté et améliorer le quotidien de nombres de personnes. T’es loyal et fidèle quand t’acceptes de l’être et tu ferais certainement un remarquable ami, pour ça. T’es les épaules dures, tu pourrais porter nombre d’espoir avec elle et les partager avec quelqu’un. Mais ça, tu vois, il faudrait que tu acceptes de le faire.

T’as trop peur, alors tu restes seul, comme ta mère t’a demandé de le faire.




Calme ॐ Réflécit ॐ Froid ॐ Distant ॐ Déteste la foule ॐ Bon soldat ॐ Garde ses idées pour lui et lui seul ॐ N’a pas spécialement apprécié sa promotion ॐ Déteste les auberge ॐ Maladroit ॐ Rouillé ॐ Protecteur ॐ Doux s’il le veut ॐ Déteste les épanchements de sentiments ॐ Bois peu ॐ Déteste la cigarette ॐ Un corps sain pour un esprit sain !


Petit plus ▬
ॐ Passionné par les différentes mythologies, c’est une livre sur patte à histoires et contes.
ॐ Il maîtrise bien le latin et grec ancien.
ॐ Manie l’arc à poulie, l’arc courbe et l’arbalète depuis son enrôlement. Il sait se servir d’une épée, et de coutelas en tout genre.
ॐ Une sainte horreur des armes à feu, il n’y touche pour ainsi dire jamais. Enfin… tant qu’il peut s’en passer quoi. (S’il était honnête, il reconnaîtrait qu’il en a peur).
ॐ Ne sait absolument pas cuisiner. Il achète tout ce qu’il mange (ou des gens qui le trouve trop maigre lui file du rab’).
ॐ S’est toujours arrangé pour vivre seul, pour ne pas ressentir d’émotion envers les gens, parce qu’il est persuadé qu’être fort, c’est être insensible.
ॐ La vérité, c’est qu’il est complètement traumatisé de son enfance. La coquille ne fait que cacher une âme en peine…
ॐ N’est pas spécialement loyale à la Garnison. Il y est entré pour survivre et être tenu au courant de ce qu’il passe, mais il lui arrive plus souvent d’agir pour lui-même. Si on lui propose mieux, il ira voir ailleurs.
ॐ Ne supporte pas de voir des enfants sans surveillance, qui pleurent ou demandent de l’aide. Soit il les ramène fissa à leurs parents (et les engueule passablement), soit il se montre dur avec les bambins pour les endurcir. Ça dépend de son humeur, sûrement.
ॐ Quand il donne sa parole, il est d’une loyauté exemplaire. C’est peut-être pour ça qu’il ne promet jamais rien à personne.
ॐ 175cm, à peine une 60aine de kg. Un poids plume vif, qui n’est clairement pas fait pour lutter de front avec plus fort que lui.
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Saïph Nine
Saïph Nine
Saïph Nine
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Saïph Nine
Jeu 16 Avr - 15:21
Histoire ▬
31 octobre que tu as vu le jour, Saïph. Tu es né à Shiganshina, de deux parents qui avaient toujours vécu là. Avant toi, il y a déjà un petit garçon de 17 mois ton ainé, et après toi, il y aura une petite vie de quelques années ta cadette. Toi, tu es l’enfant du milieu, celui qui devait faire mieux que son frère et qui n’aurait pas les privilèges de la petite dernière. Tu es le gamin qui n’était pas prévu, aussi. Tu ne l’as compris que tardivement, même si toute ton existence a été codifiée par ce fait.

Alors oui, tu es né sans avoir vraiment été désiré, beaucoup trop vite après ton frère, mais tes parents pensaient que c’était un don du ciel. Leur premier garçon étant en mauvaise santé, ils pensaient qu’avoir un deuxième enfant pourrait lui adoucir la vie, et à eux aussi. Alors oui, tu as vu le jour dans cette ambiance-là, et ça n’a jamais vraiment fonctionné comme imaginé, cette histoire.

Ta mère a une un gros baby blues après ta naissance et elle avait beaucoup de mal pour s’occuper de toi. Tu as été un de ces bébés bizarres, qui a cessé de pleurer très vite et qui s’est juste mis à vivoter au fond de son couffin. Ton père s’occupait tant bien que mal de toi, pendant que ta mère projetait son angoisse sur ton aîné, atteint d’un asthme juvénile grave.

Et puis, en grandissant, tu as été sur la même lignée. Gamin calme, tu ne faisais pas de vague. Ton aîné demandait tellement plus d’attention que tu as appris tôt à te débrouiller seul. Quand tu demandais à ta mère quelque chose, elle te regardait et te disait toujours : “Saïph, je n’ai que deux mains, et je suis occupée, tu le vois bien. Va le chercher toi-même ou demande à ton père”. Alors tu hochais la tête et tu te débrouillais.

Quand ta petite soeur est née, plusieurs années plus tard, c’était une tentative de tes parents pour ne pas se déliter, et ça a fonctionné. Tu avais 5 ans, ton grand-frère 6, et si ta mère ne te donnait toujours pas d’attention, avec la naissance de la petite, tu as définitivement fait une croix sur son affection. Une fois, tu as essayé une fois de lui prendre la main dans la rue, pendant une balade dominicale. Tu t’en souviens comme si c’était hier.
« Ne joue pas à l’enfant, Saïph, tu peux marcher comme un grand.
-Mais maman, ta main est libre.
-Maman, je peux te tenir la main ! Ton aîné venait de te prendre la place, avec son sourire d’ange.
-Tu vois bien, je n’ai que deux mains, alors débrouille-toi. »

Ce jour-là, tu as compris que tu ne serais jamais son enfant. Tu n’as plus jamais essayé de lui reprendre la main, d’ailleurs. Il a fallu attendre quelques années de plus pour que tu demandes à ton père si ta mère t’aimait quand même un peu. Lui aussi, il n’avait jamais été très doué pour ce genre de chose et en relevant à peine la tête du travail dans lequel il s’était perdu depuis la naissance de ta soeur, il avait juste lâché : “Elle fait ce qu’elle peut, Saïph, mais tu n’es pas né au bon moment et ta mère a du mal à l’oublier.

ॐ ॐ ॐ

Tes yeux plongés dans le reflet du miroir de ton minuscule appartement, tu regardes l’homme qu’est devenu l’enfant rejeté. Tu vois bien combien il a muri et à quel point il est devenu fort. Tu lèves ta main et frôles ta joue, comme pour t’assurer qu’il s’agit bien de toi, et pas d’un autre. Tu ne ressembles tellement plus à ce gamin… c’en est troublant.
Et lentement, le bout de ton doigt descend, jusqu’à ta gorge, là où la marque de ton équipement qui a failli te tuer. Tout ça parce que, lorsque tu as appris pour Shiganshina, tu as foncé là bas. Tu voulais les chercher, les trouver, les sauver. Et tu ne t’étais jamais confronté à des titans. Comme la cicatrice te le rappelle : tu n’es pas fait pour toi.
T’as rien pu faire pour tes parents. Ta soeur a pu être rapidement évacuée. Et toi, tu as définitivement fait une croix sur l’histoire de ta famille qui n’avait existé que dans tes rêves les plus enfantins.

Et voilà, depuis tu vis. Tu ne les vois pas beaucoup, comme si tu craignais de laisser le passé ressurgir. Tu as accepté la promotion en tête d’escouade parce qu’en tant que combattant ayant vu les titans, ttu devais combattre (c’est ce qu’on t’a fait comprendre). Tu t’es entrainé sans relâche à l'arbalète, tu as perfectionné l’arc à poulie que tu maîtrisais depuis des années et tu as même appris l’art de l’épée, en plus de vaincre un peu ton rebut des armes à feu. Tu avances, pas à pas, toujours plus froid, toujours moins humain.

Le seul changement dans ta vie ? Tu as tendu la main pour la première fois depuis des années à une gamine dans la rue, comme ces gens l’avaient fait pour toi. Une petite furie que tu as nommée Alecto, comme les Érinyes de la Mythologie grecque.


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