Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

 :: FORUM PRIVE :: Territoire Humain :: Mur Sina :: District d'Hermiha :: Rues & Ruelles Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Le travail, c'est sacré, c'est bien, c'est beau, c'est ce qui compte avant tout (Jahan)
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
+ MESSAGES : 18
Ekaterina Wolff
Jeu 16 Avr - 14:47
Tu t’es mis cette idée en tête, Ekat, est tu ne pensais pas que tu t’y accrocherais comme ça. Tu n’as jamais rien fait à la légère, c’est exactement ce que ton père t’a appris, mais quand même. Entrée dans l’armée. Ou te rendre utile en tout cas. Tout ça te semble toujours inatteignable, pourtant tu as commencé à apprendre certaines choses. Te muscler. Courir. Grimper. Tenir le choc. Tu ne sais pas monter à cheval ou combattre à l’épée, mais comme pour le reste, tu apprendras.

Aujourd’hui, tu avais décidé de te reposer. Tu as mal partout, et tu marches comme un balai cassé en morceau. Tes cuisses sont en feu, tes fesses en compote. Tu as découvert hier que tu avais bel et bien des muscles sur le ventre, et ça te fait souffrir à chaque fois que tu inspires. Et tes bras, n’en parlons pas…

C’est dans le quartier d’Hermiha que tu as fini par atterrir, parce qu’il t’arrive de plus en plus souvent d’aller y proposer ton aide, auprès des tous les liens qui peuvent en avoir besoin. Tu fais ça en attendant d’oser descendre entre les murs Sina et Rose et découvrir ce qu’est la véritable pauvreté.

En tout cas, tu étais plutôt bien partie pour être dans une journée calme, où tu donnerais juste un peu plus de ta personne. Le truc, Ekat, c’est que tu ne réfléchis pas toujours assez. Tu es partie pour le District avec tes effets habituels. Et le collier que tu arbores sur ton cou vaut bien des trésors, tu vois. En tout cas, pour ceux qui en ont le plus besoin, parce que pour toi, ce n’est qu’une valeur sentimentale.

Alors oui, quand dans une rue un peu moins agréable que d’autre, tu sens qu’on percute par derrière, tu comprends que ça ne va pas être de tout repos. Tu voles en avant, et tu n’as même pas le temps de tomber qu’une main apparaît contre toi. Elle ne te touche pas, elle ne fait que t’arracher ton collier en ouvrant une bonne balafre autour de ton cou.

« NON ! »

Le groupe de jeunes personnes, ce que tu qualifierais toi-même d’enfants si tu n’en étais pas une aussi pour certains, te bouscules à nouveau et pars en courant… Et il y a une vie, tu serais restée là, à pleurer. Mais aujourd’hui, Ekat, tu ne sais pas pourquoi, tu te mets à les poursuivre en poussant sur tes pieds comme tu ne l’as jamais fait avant.

« Ehhh ! Arrêtez-les ! ARRETEZ-LES ! »

Personne ne bouge, et tu continues à courir de toute tes forces. Sauf que, jeune fille, tu es un véritable boulet de canon. Et quand tu tournes la tête pour regarder dans une ruelle où ils auraient pu disparaître, tu fonces de toute tes forces dans un soldat des Brigades. Et clairement, ce n’est pas le petit choc comme dans les histoires. Là, tu t’en fais mal et tu l’entraînes avec toi dans une chute que tu n’avais pas prévue.

« Oh nononon ! T’es à peine au sol que tu comprends ton erreur. Je suis… je… désolée ! »

Qu’est-ce que tu peux dire d’autre, hein ?
Revenir en haut Aller en bas
Jahan Eïrild
Jahan Eïrild
Jahan Eïrild
+ MESSAGES : 14
Jahan Eïrild
Ven 17 Avr - 14:34
La journée va sûrement s’avérer du même ennui que les précédentes, j’avais hâte de pouvoir retrouver Hope et Ekaitz, alors en attendant je faisais ce que je savais faire de mieux. Je déambulais dans les rues comme me l’avait ordonné le Caporal, m’assurer qu’il n’y avait aucun problème au sein de la cité. C’était pas la mission la plus palpitante, mais au moins je n’étais pas enfermé. Du danger, il n’y en avait pas vraiment ici, par contre avec les plus pauvre, on pouvait faire face à de nombreux problèmes, vol, bagarre et autres joyeuseté ont était à l’abri de rien. D’ailleurs, malgré le brouhaha, j’entendis un cri plus haut dans la rue, il semblerait qu’il y ait du grabuge et comme souvent, les citoyens ne bougent pas d’un pouce, regardant vaguement l’incident, quand ils ne continuaient pas tout simplement leur tâche sans s'intéresser à ce qui se passait autour d’eux. Dans le fond, je les comprenais, moi je m’y intéressais parce que je n’avais pas le choix, c’était mon travail, ma mission. En vrai, les seuls pour qui je m’inquiétais vraiment, c’était mon frère et ma soeur, le reste ne comptait pas pour de vrai.

Je m’étais plongé dans mes pensées, continuant à avancer, ne faisant plus vraiment attention à ce qui m’entourait, mais surtout, je ne pensais déjà plus au cri qui m’avait alerté quelques minutes plus tôt, j’aurais peut être dû être plus attentif, cela m'aurait éviter la situation qui déboula quelques seconde plus tard. Je ne vis qu’un éclair bleu avant qu’un poids ne me percute, je n’étais pas prêt, je ne réussis pas à garder mon équilibre et le seul réflexe que je pus avoir c’est de serrer mes bras autour d’elle avant que je ne percute le sol avec violence me faisant grogner de douleur quand un caillou qui traînait là s’enfonça dans mon dos et que mes poumons se vidèrent d’un coup quand la jeune femme tomba sur moi. “Oh nononon !” Sa voix s’élève aussitôt, sa réaction est rapide, elle comprend vite ce qui s’est passé alors que nous sommes tout les deux allongés au milieu de la rue, je peux sentir le regard de certains citoyens, il faut dire une scène pareil, c’est pas tout les jours. “Je suis… je… désolée !” Je lève alors le regard vers elle, l’observant un instant, gardant le silence, me contentant d’un regard curieux. Elle est belle, enfin, je pense, je n’ai jamais vraiment fait attention aux autres femmes, mais Hope est belle et cette femme, est presque aussi belle que ma soeur. Bon, alors, c’est pas le tout, mais maintenant, il va falloir que je parle, je n’aime pas ça, je suis souvent maladroit avec les mots, pourtant, je ne peux pas rester là à ne rien dire. Je gagne quelques secondes supplémentaire, je ne m’étais pas rendu compte, mais mes bras la tienne toujours, alors lentement, je les fais glisser sur ses épaules et je la pousse avec une douceur qui me surprend moi même et je me redresse en même temps. “C’est rien.” On est toujours au sol au milieu de la rue poussiéreuse, mais au moins maintenant on est assit. Je regarde rapidement autour de nous et aussitôt les citoyens qui s’était amassé s’éparpillent, c’est l’un des points positif de l’uniforme, au moins les gens n’insistent pas. ”Pourquoi est-ce que vous courriez ?” Mince, j’aurais peut être dû lui demander comment elle allait avant non ?
Revenir en haut Aller en bas
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
+ MESSAGES : 18
Ekaterina Wolff
Ven 17 Avr - 16:11
Tu voles, et tu devrais certainement te faire mal, Ekat, mais quelque chose te retient, et t’enferme, te protège. Enfin, quelqu’un. Tu le sens plus que tu le comprends dans la chute, mais l’homme que tu as percuté aussi fort s’est agrippé à toi. Et tu as si peur, sur le coup, que tu as refermé tes petites mains abîmées par les entraînements à son costume de militaire.

Et dès que le mouvement du roulé-boulé s’arrête, tu ne peux t’empêcher de t’angoisser, de parler plus vite que ta bouche ne peut le faire pour t’excuser. Tu te sens si mal, et tu as si peur qu’il ne te hurle dessus ou que tu l’ai blessée que tu essayes aussi sec de te rattraper. Sauf que si tu essaies de bouger la tête, de le regarder, si tu voulais le tâter sous toutes les coutures pour vérifier qu’il ne saigne pas, tu comprends que tu es toujours dans la prison rassurante de ses bras. Et ça te fait trembler de surprise.

Quand il te lâche, tu as le temps de voir les regards sur vous et clairement, petite furie, tu rougis jusqu’à la racine de tes cheveux dans une couleur qui s’accorde parfaitement aux reflets roux que tu as colorés récemment. Il te relève, te tirant encore un peu plus vers cette couleur piquante, et tu en oublies quelques instants ton collier et la douleur de ton cou qui saigne.

« Je… »

Il t’a assis, dans la rue, et tu le vois enfin. Et tu te tais dès que tes yeux rencontrent ce regard sombre. Il a l’air si doux, si gentil et pourtant tu as l’impression de voir une ombre dans ses prunelles. Ça te fige, et ça te chavire. Tant et si bien que tu ne reviens à toi uniquement quand tu manques d’air parce que, oui oui, tu as retenu ton souffle en le dévorant des yeux;

« Vous allez bien ? »

Et tu ne réfléchis pas tu te jettes quasiment sur lui pour vérifier qu’il n’a pas de blessures visibles. Tes mains effleurent la peau de ses joues, de son front et finissent sur son torse, alors que tu respires à toute vitesse. Là, seulement, tu retombes un peu plus sur tes fesses et tes yeux se chargent d’un étrange mélange de choc, d’inquiétude et de honte.

« Je ne vous avais pas vu… C’est enfin que tu lui réponds à sa seconde question, et aussi sec que tu dis ça, ta main monte à ton cou pâle, fin, et te tire une grimace quand tu effleures les déchirures sur ta peau. Oh non ! Où est-il ?! Tu regardes autour de toi, mais tu ne vois plus rien que le badaud. Mon collier, on m’a volé mon collier et personne n’a bougé… »

Et tu dis ça avec un tel désespoir, Ekat, que tu comprends que ça te fait presque aussi mal d’avoir perdu un bien qui t’est sentimentalement cher, que de savoir qu’ici, personne ne viendra à ton aide. Tu te recroquevilles un peu, des larmes viennent rendre tes yeux pâles brillants et il te faut une inspiration de plus pour refuser la crise de larmes. Tu viens essuyer ton visage du revers de ta main en reprenant, la voix tout éraillée par l’émotion :

« S’ils veulent de l’argent, ils n’ont qu’à demander, mais c’est un présent de ma famille et… Je suis idiote, excusez-moi… Je voulais juste le récupérer. »

Te voilà, à essuyer tes yeux, encore et encore, à chaque fois que les larmes se reforment. Tu as détourné la tête pour cacher ta honte, mais sur ces derniers mots, tu ramènes tes yeux dans ceux du soldat.

« Oubliez ça… Comment puis-je me faire pardonner ? »

Les autres avant toi, toujours.
Revenir en haut Aller en bas
Jahan Eïrild
Jahan Eïrild
Jahan Eïrild
+ MESSAGES : 14
Jahan Eïrild
Dim 26 Avr - 20:11
Je l’observe attentivement, essayant de comprendre ce qui a pu la mettre dans cet état, pourquoi est ce qu’elle courait de cette manière. Je vois son cou, un filet de sang qui commence déjà à coaguler par endroit. « Je… » Sa voix résonne entre nous et nos regards se croise, je reste silencieux, l’observant intensément, comme souvent je le fais avec les humains. Je suis toujours fasciné par leur expressions, par les émotions qui passent dans leur regards. « Vous allez bien ? » J’allais lui répondre que tout allait bien, que je n’étais pas blessé, la douleur dans mon dos aurait bientôt disparus, par contre, elle il fallait qu’elle désinfecte la plaie de son cou. Seulement, elle eut une réaction que je n’avais absolument imaginé. Quand ces mains se posent sur moi je me raidis instantanément, je me fige alors que je sens ses doigts passer sur mon visage, mon cou, glisser sur mon torse… jamais personne ne m’avais toucher ainsi, il n’y a rien d’intime certes, mais c’est nouveau… étrange aussi et je ne sais pas ce que je dois en penser.

Alors je reste immobile et silencieux, c’est le mieux à faire non. « Je ne vous avais pas vu… ça je m’en doute un peu, sinon, elle ne m’aurait pas sauté dessus comme ça. Je lui fais un petit signe de tête pour signifier que tout va bien, elle n’a pas à s’inquiéter. Mon regard fixe sa main qui effleure sa blessure et je suis plus inquiet pour ça que pour le reste. Oh non ! Où est-il ?! Mon collier, on m’a volé mon collier et personne n’a bougé… » Je soupirais alors doucement comprenant la raison de sa course et de sa blessure. Malheureusement ce qu’elle décrivait était monnaie courante et arrivait tout les jours. D’ailleurs en y réfléchissant bien, peu avant qu’elle me percute, j’avais remarqué un groupe d’enfants des rues courir se cacher. Ils étaient bien connu en ville et volaient souvent pour survivre.

La réaction de la jeune femme m’étonne, la voir ainsi pleurer pour un collier, je l’observe encore, la tête légèrement penché sur le côté. Je me sentais… peiné pour elle, les larmes qui faisait briller ses yeux, me donnèrent une drôle d’envie. Pourquoi soudain, je voudrais passer ma main sur sa joue pour effacer les traces de larmes sur sa peau. Je fronce un instant les sourcils, voilà qui ne me ressemble absolument pas. Alors à la place je tapote doucement son genoux, j’ai vu Ethan faire ça à plusieurs reprises… les filles semblaient apprécier alors peut être qu’elle aussi. Je... Je ne sais pas quoi dire, en vérité, je me retrouve un peu comme un con là. Heureusement, elle ne semble pas s’en rendre compte que réconforter les gens je ne sais pas le faire. « S’ils veulent de l’argent, ils n’ont qu’à demander, mais c’est un présent de ma famille et… Je suis idiote, excusez-moi… Je voulais juste le récupérer. » Je regarde autour de nous, nous sommes toujours assis au milieu de la rue, mais les passants ont arrêté de nous fixer. Pourtant, il va bien falloir que l’on bouge de là.

Je pense que je réfléchis trop, et qu’elle est trop nerveuse, donc moi je ne parle plus plongé dans mes pensées et elle parle trop pour exorciser ses peurs. Ainsi, depuis tout à l’heure, elle parle, je l’écoute, mais je ne trouve pas grand chose à lui répondre. Elle va peut être penser que je me fou d’elle, c’est juste que je ne suis pas un grand bavard de nature, surtout avec ceux que je ne connais pas. « Oubliez ça… Comment puis-je me faire pardonner ? » Est-ce qu’il est normal de la trouver mignonne, pas physiquement, enfin, elle est pas moche hein, mais là n’est pas le sujet, c’est juste son comportement, qui m’attendris étrangement. Alors doucement, je lui pris les bras au niveau des coudes et je l’aidais à se relever. Allons déjà soigner votre cou, ensuite nous irons chercher votre collier. Et alors sans attendre, lui tenant toujours un bras, faisant attention à ne pas trop serrer ma poigne, je la guidais à travers les rues de la ville pour l’emmener chez un guérisseur.
Revenir en haut Aller en bas
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
+ MESSAGES : 18
Ekaterina Wolff
Lun 27 Avr - 14:13
Tu es ridicule, Ekat. Tu le sais, tu entends même la voix de ton père qui te rappelle que tu n’en fais qu’à ta tête et que cela met le nom des Wolff dans la honte. Tout ça pour un collier. C’est bête, papa serait là qu’il te dirait qu’il t’en offrira un autre. Et c’est la vérité, ton père peut certainement t’offrir 50 colliers de ce genre, mais il ne comprendra jamais qu’il ne peut pas te racheter l’affection que tu avais pour ce présent, tout particulièrement.

Et pourtant, ma pauvre tu commences par pleurer, par réclamer ton bien, t’effrayer avant de revenir à la réalité. Le jeune homme ne dit rien, et tu ne t’en choques même pas. Dans le fond, tout ce qui t’embarrasse c’est de parler trop pour lui, de l’ennuyer avec tes histoires. Et puis, plus encore, c’est toi qui lui as foncé dedans, alors tu dois te soucier de son épaule.

Tu tentes de te rattraper en essuyant les larmes de ton visage et en lui demandant ce que tu peux faire pour t’excuser. Et tu sais que ce n’est pas gagné d’avance quand il ne te répond pas, mais qu’il t’aide à te remettre debout. Tu le suis, tu le laisses faire et d’une impulsion de tes pieds sur le sol, te voilà debout, face à lui. Ta main se tend à nouveau vers lui, quémandeuse d’une réponse, mais le voilà enfin qui rompt son long silence;

« Je ne… je… »

C’est à toi de ne pas réussir à répondre. Tu voudrais refuser, lui dire que tout va bien, mais là encore ton éducation te force à le suivre. Ton père t’a dit, un jour, que tu te devais de suivre un homme qui veut te soigner, c’est ce que tu fais. Et si pendant quelques pas tu le laisses te tirer, tu finis par te reprendre.

« Vous êtes trop gentil avec moi… Tu accélères le pas pour te placer à ses côtés. Puis-je au moins savoir qui vous êtes, Monsieur ? »

Tu ne te vois définitivement pas l’appeler “monsieur le soldat” si tu vois le remercier. Une main posée contre ta gorge et l’autre tendue vers lui, puisqu’il te tient toujours, tu continues de l’observer du coin de l’oeil sans trop savoir comment engager la conversion, que dire et que faire. Tu finis par lui sourire un peu, en coin, avec un air aussi doux que craintif :

« Je m’appelle Ekaterina Wolff, pour ma part. Et ne vous ennuyez pas pour mon collier, je ne veux pas vous faire perdre votre temps, je n’avais qu’à être plus précautionneuse. Je n’ai pas pensé qu’en venant ici je risquais ce genre de chose… Il faut dire ma pauvre Ekat qu’à Yarckel il n’y a jamais ce genre de vol, ou presque. Vous êtes certain que tout va bien pour vous ? Vous avez fait une sacrée chute. Et puis vous… m’avez sauvée ? »

On peut dire ça, non ? En tout cas c’est comme ça que tu le vois, toi. Cet homme à préférer refermer les mains sur toi et t’éviter de souffrir plutôt que de te laisser retomber en roulé-boulé sur le sol. Tu lui dois quelque chose, Ekat, qu’il le veuille ou non. Et parole de Wolff, tu trouveras un moyen de te faire pardonner comme de lui offrir quelque chose pour le remercier !
Revenir en haut Aller en bas
Jahan Eïrild
Jahan Eïrild
Jahan Eïrild
+ MESSAGES : 14
Jahan Eïrild
Sam 9 Mai - 18:43
Je ne lâche pas sa main, moi qui ne suis pas friand de contact physique, les limitant au minimum, là, je ne voudrais pas qu’elle se sauve, peut être parce qu’elle m’a fait ressentir des émotions étranges, peut être pour éviter d’avoir des ennuis au boulot ou peut être pour autre mille autre raisons, mais en faite, ça ne me vient même pas à l’esprit de le faire. Et si au début je la tire, elle finit vite par me rattraper et par marcher à mes côtés, mais ma main ne quitte pas son bras. « Vous êtes trop gentil avec moi… Puis-je au moins savoir qui vous êtes, Monsieur ? » Je la regarde un instant surpris, ce n’est pas ce que l’on me dit d’habitude, froid, sans coeur, distant, voilà plutôt les qualitatif qui me vont habituellement. Alors je me sens gêné, car je ne suis pas censé être gentil d’instinct avec les humains, est ce que j’aurais dû me relever, la laisser par terre et passer mon chemin. Je tourne la tête vers elle et l’observe avant de me rendre compte qu’elle attend ma réponse. Jahan Eïrild, vous pouvez m’appeler Jahan J’avais jamais été à l’aise avec les gens qui me donnait du Monsieur Eïrild, jamais je n’avais été appelé comme ça et même quand on ne m’appelait que par mon nom, je n’aimais pas spécialement ça, alors en général, je demandais à ce que l’on m’appelle juste par mon prénom.

Le silence est retombé entre nous alors que je la guide à travers les rues vers une destination bien précise, moi, le silence, ça ne me gène pas, je suis du genre plutôt silencieux, mais je sais que certains ça les gènes, et la jeune femme semble en faire partie. « Je m’appelle Ekaterina Wolff, pour ma part. Et ne vous ennuyez pas pour mon collier, je ne veux pas vous faire perdre votre temps, je n’avais qu’à être plus précautionneuse. Je n’ai pas pensé qu’en venant ici je risquais ce genre de chose… Vous êtes certain que tout va bien pour vous ? Vous avez fait une sacrée chute. Et puis vous… m’avez sauvée ? » Habituellement, je n’écoute ce babillage que d’une oreille, les seuls moments où j’écoute vraiment les gens, c’est quand je suis sur que je pourrais en tirer une information, pourtant là, je reste attentif à tout ce qu’elle dit. Son identité déjà, c’est vrai, je ne lui avait même pas demandé comment elle s’appelait, mais ce prénom était très beau et doux, comme elle. Je levais un sourcil, j’avais réellement pensé ça, je la trouvais belle et douce ? C’était intéressant, mais de nouveau, je n’eus pas le temps de me pencher sur la question. ça ne me gène pas de vous aider… c’est… mon travail. Oui voilà, on va dire que c’était parce que c’était mon boulot, parce que vraiment, c’était pas quelque chose que je faisais habituellement, heureusement, la jeune femme n’avait jamais croisé mon chemin aussi, sans quoi, elle serait surement aussi surprise que moi. Seulement, la suite de son monologue, me plait moins, j’ai fais une chute, enfin, elle m’est tombée dessus en faite, mais je n’ai pas cherché à l’esquiver. Et même si j’ai bien sentit un caillou me mordre la chaire, je sais que le bleu qui aurait pu y apparaitre à déjà disparu maintenant, qu’il n’y en restera plus aucune trace, heureusement pour moi, je ne me suis pas sérieusement blessé. Vous n’êtes pas lourde, je ne me suis pas fait mal, ne vous inquiétez pas.

Je respirais profondément, voilà qui j’espérais ne la ferait pas trop penser à ma santé. De toute façon on était arrivé à destination, je n’avais jamais eut affaire à lui, mais je savais qu’il était réputé et sérieux. Je toquais alors à la porte, qui s’ouvrit rapidement sur un homme d’entre deux âges. Je lui tendis quelques pièces maladroitement. Elle a été blessé quand des voyous l’ont volé. Merci de la soigner vite et bien. Le médecin me regardait un peu étrangement, quoi ? Je l’avais payé non, il pouvait la soigner comme je le demandait non ?
Revenir en haut Aller en bas
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
Ekaterina Wolff
+ MESSAGES : 18
Ekaterina Wolff
Lun 11 Mai - 21:02
« Jahan… Tu répètes, Ekat, avec l’impression de prononcer deux syllabes magiques. Je m’en souviendrai ! »

Pour sûr que tu t’en souviendras, tu es déjà sur un nuage, si son prénom venait à t’échapper ce sera certainement dû à une chute sur ta tête. A la place, tu restes accrochée à lui, et tu le suis dans les rues, en osant, parfois, jeter un coup d’oeil sur lui. Tu l’observes, mais tu te connais, petite fille, tu es en train de graver ses traits dans ta tête. Quand tu rentreras, tu croqueras son visage sur un papier, juste pour te souvenir qu’il y a un Prince sur cette terre.

« Votre travail ? Je ne suis pas certaine qu’il faille conduire soi-même un civil chez un médecin, mais je vous suis entièrement reconnaissance de cette prévenance. Tu lui souris, sincèrement, avec ce joli éclat dans tes yeux. Et je ne l’oublierai pas. »

Non, ça, c’est certain. Même si tu ne comptes pas te mettre à lui courir après pour le retrouver et lui offrir une lettre au parfum de rose, chose que ta presque soeur serait amplement capable de faire elle, tu garderas l’oeil ouvert. Un jour, peut-être, tu recroiseras son chemin, et tu seras en mesure de lui rendre sa bienveillance et sa gentillesse. Ce qui est certain, c’est que quoi qu’il demande, tu le lui donneras, parce que tu es comme ça, toi. Tu offres ton coeur en entier, sans peur, sans limites. Même si ça finit par faire mal dans la plupart des cas.

Et vous voilà arrivé chez l’homme qu’il semble connaitre, au moins de nom et de réputation. Toi, jeune fille, tu regardes autour de toi, et quand Jahan tend quelques pièces pour payer la consultation, te voilà à rougir. Tu ne dis rien, tu ne refuses pas, mais tu te notes de lui en tenir deux mots plus tard.

« Ce n’est pas très grave, je pense. Tu expliques au médecin, au le laissant venir vers toi et poser ses mains sur ta gorge. C’est surtout que ça a griffé en partant. »

L’homme ne dit pas un mot et tu vois, si tu étais plutôt confiante et calme, comme devant chaque nouvelle personne que tu rencontres, tu te tends. Tes lèvres se pincent et tu te retrouves agrippée à tes vêtements pour ne pas fuir le contact de ses mains. L’homme est froid. Distant. Et toi, ça te donne l’impression désagréable d’être un objet. Tu as été élevée à supporter ce genre de traitement, pourtant, et tu le laisses faire. Mais dès qu’il en finit de désinfecter ton cou et passer une bande de tulle légère, pour protéger, tu sautes sur tes pieds.

« M… merci… »

Et si tu t’inclines, si tu es polie, tu ne mets pas plus de 10 secondes de plus à sortir de là. Tu t’éloignes de quelques pas, le coeur battant, une main posée sur la poitrine. Tu n’arrives pas tout à faire à te reprendre, Ekat, mais quand le soldat revient vers toi, tu te forces à sourire et à ravaler ton angoisse.

« Vous n’auriez pas dû dépenser votre argent pour moi. Tu lui dis, d’un seul coup, en te triturant les mains. Puis-je… Puis-je vous proposer de vous offrir une boisson ou un repas pour vous remercier ? Après votre service, si vous préférez, bien entendu. »

Et tu lui lances ce joli sourire tout doux, pour savoir s’il acceptera que tu passes plus de temps avec lui.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 1
Sauter vers: