| Alecto  Mer 15 Avr - 19:22 Nom ▬ Tu en avais probablement un, avant. Tu l'as oublié, comme tout le reste, en réalité. Prénom ▬ Tu as oublié le, ou les prénoms qui t'ont été donnés à la naissance. Maintenant, c'est Alecto. On l'a choisi pour toi. Surnom ▬ Aucun, le nom que tu portes n'est déjà pas vraiment le tiens, à quoi bon avoir des surnoms ? Age et date de naissance ▬ Encore une énigme. Disons que tu as probablement quelque chose comme dix-huit ans. Ou dix-neuf. Pas plus, en tout cas. Disons dix-neuf, du coup, ça te ramène à l'année 831. Lieu de naissance ▬ Pas la moindre idée. Métier | Corps d'armée ▬ Absolument rien, et si c'était le cas, tu l'as aussi oublié. Statut social ▬ Tu n'as rien, c'est aussi simple que ça. Orientation sexuelle ▬ Mh ... tu le sais pas non plus, mais en réflichissant un minimum, tu aurais tendance à dire hétérosexuelle. Situation ▬ Seule. Et si c'était autre chose, devinez quoi ... t'as oublié avec le reste. Groupe ▬ Citoyens.
Caractère ▬ Tu n’as jamais été violente, Malaury. C’est comme ça, tu as hérité de la douceur de ta mère, de sa pitié, de son empathie. Pourtant, ton père a essayé de changer ça. Il a essayé de faire en sorte que tu bascules, que tu sois comme lui, comme ce qu’il est devenu. Il t’a appris à te battre. Il a voulu faire en sorte que tu saches manier une épée. Tu l'as fait à contrecœur. Que tu saches cogner. Donner, rendre les coups. Tu as détester. Il t’a appris à tirer avec un arc, et surprise, tu as appris à aimer cette discipline, tellement que tu as progressé à une vitesse ahurissante. Tu apprends vite, c’est vrai. Mais pour cela, il faut que tu choisisses toi-même d’y mettre du temps et surtout, de l’énergie. Sans volonté, tu n’arrives à rien. Te forcer n’y change rien.
Tu as toujours été souriante, du moins, c’est dans ta nature. Un véritable soleil, au beau milieu de ce chaos. Pourtant, parfois, tu pâlis. Ce monde est loin de te convenir, et tu rêves. Tu rêves de mieux. Tu rêves de liberté. Tu rêves du moment où tu pourras enfin être une jeune fille de dix-huit ans, une vraie. Tu n’as jamais perdu espoir, c’est d’ailleurs pour conserver ça que tu as décidé de fuir ton père.
Mais toi. Toi, Alecto. Tu es devenue si craintive. Repliée sur toi-même, c’est comme si tu étouffais, parfois. Les gestes trop rapides, trop vifs, trop brutaux ont tendance à t’effrayer, à te faire sursauter, tu as même ce réflexe de mettre tes mains en avant, comme si tu t’attendais constamment à ce qu’on lève la main sur toi. Tu as besoin de douceur. De patience. Tu restes enfermée. Tu crains ce monde. Tu as presque constamment besoin de te cacher derrière quelque chose, quelqu’un. Tu parais bien trop souvent insignifiante. Te retrouver face à l’homme t’effraies … surement parce que tu sais, au fond de toi, de quoi l’être humain est véritablement capable. |
