Nom ▬ Wolff, un nom qui s’est fait une place dans les hautes sphères de la ville. Un nom qu’elle n’apprécie pas spécialement. Prénom ▬ Ekaterina Christa Elin Rose. Vous sentez d’où elle vient ? Surnom ▬ Mieux qu’un surnom, c’est même ton identité quand tu es en ville : Hécate (Ekat), certain te surnom Kat ou Kitty. Age et date de naissance ▬ 24 ans, le quart du siècle et l’espoir de pouvoir trouver sa libertée Lieu de naissance ▬ Yarckel, depuis 4 générations. Métier / Corps de l'armée ▬ Fille de bonne famille, elle rêve de s’enrôler dans l’armée et de faire ses preuves. De sortir. Statut social ▬  Riche, vraiment. Orientation sexuelle ▬  Hétérosexuelle et beaucoup trop fleur bleue Situation ▬  Seule, probablement que ses parents lui prépare un mariage arrangé Groupe ▬ Citoyenne

Caractère ▬ Si on voulait te faire du mal, on te rappelerait que tu n’es pas aimée et traitées avec respect parce que tu en vaux le coup, parce que tu es quelqu’un de bien. Non, si on te traite bien, si les gens te sourient, si on te cède bien des désirs, c’est parce que tu es riches, parce que ton nom impose un respect certain. Et quand ce n’est pas ça, c’est ta beauté, ta douceur, ton air d’ange à sauver. Les gens s’en fichent de qui tu es, il s’arrête à ce que tu sembles être.

En apparence, tu es digne, calme, avec une noblesse dans ton attitude que beaucoup imaginent retrouver dans ton esprit. Tu te tiens droites, tu ne parles que lorsqu’il le faut. Quand tu t’exprimes, ton visage s’ouvre, exprime ce qu’il faut, aux moments appropriés. Tu deviens une parfaite poupée qui répond à ce que les gens veulent voir en face d’eux.

Quand on dépasse cette première image, qui te rend si inatteignable, on découvre une jeune femme encore au début de son histoire. Tu es gauche et tu fais des erreurs. Parfois tu as peur, tu pleures et tu regrettes. Souvent, tu te donnes à coeur perdu dans ce que tu fais et tu fais preuves d’une incroyable force qui pourrait attirer des foules si tu osais t’ouvrir au monde.

Parce que la vérité, dans tout ça, c’est qu’au fond de la petite noble bien éduquée, il y a cette toute jeune âme, qui rêve de faire de grande chose et qui veut faire ses preuves. Le soucis, c’est que tu doutes bien trop de toi, et l’éducation de ton père t’a asphyxié si longtemps que tu as l’impression d’être aussi plate et blanche qu’une feuille de papier. C’est ça, oui, tu ne connais pas ta propre saveur, et tout ce que tu as vu de toi, c’est ce que tu voyais dans les yeux brillants de ton père.

Et pourtant, tu l’aimes, comme tu aimes ta famille, ton roi ou cette citée. Tu n’as jamais regretté d’être née dans cette ville. Ce que tu n’aimes pas, c’est la frayeur que tu lis dans le regard des gens face à bien trop de choses. Ils craignent pour leur vie, il craignent les titans, il craignent que le soleil ne se lève pas. Et ta famille pourraient peut-être changer certaines choses, améliorer leur quotidien mais tu sais que vous ne le faites pas. Quand tu sors du quartier où tu vis, quand tu te présentes comme la fille Wolff, c’est une autre forme de peur que tu découvres. Celle de votre puissance, des choix de ton père, de ce qu’il est capable de faire. Et ça, tu vois, c’est ce qui te fait le plus mal.

Et on en arrive au plus honteux de tes secrets, Alith. Quand tu te regardes dans un miroir, tu as peu à peu effacée la fille Wolff pour devenir une femme qui veut devenir quelqu’un. Tu refuses de porter ton nom, tu travestis ton prénom. Et tu te rebelles, tu crois sincèrement que tu vas pouvoir te libérer de ton éducation, de qui tu es. Et tu sais quoi ? Un jour, tu y parviendras peut-être.




Maladroite ღ Curieuse ღ Intelligente ღ Bien élevée ღ Sensible ღ  Extrêmement énergique ღ Parfois obstinée ღ Entraînante ღ Sincère ღ Souvent naïve ღ Acharnée quand elle croit en quelque chose ღ Respectueuse ღ Drôle ღ Facilement impressionable.


Petit plus ▬
ღ Croit en une puissance supérieur que l'on peut associer au Destin, et à une sorte de Karma.
ღ Ne s'est jamais blessée et du coup, sa notion du danger est plutôt basse pour l'instant.
ღ Croit dur comme fer à un conte de son enfant qu’elle a lut une fois, en cachette, et qui disait que le monde était chaud, froid, bleu, vert, brun, que là où le soleil se couche au même instant il se lève ailleurs.
ღ A peur du noir.
ღ Déteste ce qui est gluant et visqueux.
ღ Ne sait pas nager.
ღ Ne donne plus sa vraie identitée
ღ Elle manie les plantes à la perfection pour teindre ses cheveux. Merci maman !

Histoire▬
Présentant un visage extrêmement féminin déjà, d’une pâleur extrême et d’une finesse digne des plus belles représentations de la gent féminine, elle avait attiré regards et murmures sur elle, provoquant par la même occasion la fierté de son père. Sur la peau opaline, on lui avait passé des vêtements richement cousus, une parure en bijoux. Ses cheveux avaient été teints pour l’occasion, lui donnant une incroyable aura mystique.

Tout avait été travaillé longuement. Depuis plusieurs années déjà, l’unique fille de la famille Wolff avait était entraînée par les meilleurs percepteurs de la ville afin de développer son apparence, comme ceux de famille le faisaient en en usait. Il faut dire que sa famille était réputée pour leur tenue, leur beauté, leurs traits d’une perfection qui en frôlait clairement l’inhumanité. Sa tenue était un choix de son père, le but avait été clair pour tous les adultes présents qu’il présentait un présent à la ville, qu’il cherchait dès à présent le futur porteur de leurs noms. Qu’il montrait sa réussite, sa plus parfaite création : une jeune fille parfaite.

Son éducation avait été difficile, mais il avait payé. Si Ekaterina  était capable d’afficher un visage aussi adulte, parfaitement maîtrisé, et si sa posture et sa tenue étaient si parfaites, tout cela était dû à des heures d’apprentissages. Son père avait tiré un trait sur son enfance, sur son adolescence pour faire d’elle une créature encore plus parfaite que sa mère. Le bijou de la couronne. Ce qu’il espérait, sûrement, qui le mènerait un peu plus vers la couronne.

Ce jour-là donc, du haut de ses 16 ans, c’était une petite princesse silencieuse et dotée d’incroyables yeux transperçant qui s’était révélé au cours d’une célébration au palais pour les nobles et les dignitaires. Digne et distante. Intouchable. Enfermée sous la coupe paternelle et protégée de son statut et de son nom.

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Comme prévu, 4 ans plus tard, alors qu’elle atteignait le magnifique âge rond de 20 ans, elle avait rejoint les affaires de son père. Il était conseiller du roi. Sa mère tenait la seule boutique de parfum de Sina. Et elle, elle avait servi à leurs propres business. Soutenir son père, être affichée en faire valoire dans des transactions intéressantes. Elle avait été vendue, passer un diner, une soirée, une journée avec ceux qui voyaient en elle une perle à obtenir. Elle était l’inspiration de sa mère, sa meilleure testeuse comme elle le lui disait.

Et Ekaterina n’avait jamais rien dit face à cela. Elle avait simplement plié l’échine et accepté chaque rencontre et chaque sortie, chaque tenue et chaque coiffure, chaque sourire et chaque silence. Elle avait été patiemment obéissante parce qu’on ne lui avait rien enseigné d’autre et qu’elle n’avait encore jamais eu de véritable lien avec d’autres jeunes, enfants ou adultes hors du cercle des amis de ses parents. Son univers entier se résumait à sa famille.

Pourtant, elle avait 20 ans et quelques mois quand elle avait été enlevée. Un rapt idiot, le coup d’un idiot qui avait voulu obtenir quelques pièces d’or. Ses parents s’étaient empressés de la faire sauver par la garnison, à moins qu’il ne s’agit des Brigades, elle n’avait jamais su. Mais le temps de ces deux jours loin de tout, elle avait été attirée dans un des quartiers les plus pauvres et mal famés de Sina. Et elle avait vu à quoi ressemblait la vie.

Ça avait mis un moment à se former dans sa tête, à vrai dire. Mais quand elle avait demandé à ses parents pourquoi ils n’aidaient pas plus ceux qui étaient vraiment dans le besoin, elle n’avait eu aucune réponse. Sa mère l’avait serrée dans ses bras en s’inquiétant d’une fièvre imaginaire et son père avait prétexté du travail. Et c’est ainsi qu’elle avait compris qu’elle n’aura aucune réponse.

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Deux ans. Ça fait deux ans qu’elle vit cette double vie. Quand son père l’appelle, quand sa mère la fait demandée, elle obéit, elle sourit sur demande et se plie. Mais en échange elle a obtenu son propre logement et la promesse de se comporter sans faire déshonneur à son nom. C’est pour cela qu’elle sort sous l’identité d’Hécate. Juste Hécate, pas de nom, pas de famille. Et qu’elle apprend à connaître la vie des autres. De ceux qui n’ont pas eu sa naissance, son éducation et sa protection.

Et depuis quelques mois les choses ont évolués. Après avoir vu les troupes en actions lors de la chute du mur Maria, elle a décidé de faire quelque chose elle aussi : les rejoindre et offrir sa personne pour les aider, puisque ses parents ne le font pas...