Nom ▬ Varen, un nom qui a une certaine prestance au sein du mur Sina Prénom ▬ Elthan Gregor Nikolaus. Ton prénom, celui du grand-père paternel, et celui de ton père. Un sacré gratin. Surnom ▬ T’en as jamais eu, mais tu te dis parfois que ça pourrait être cool d’en avoir un. Age et date de naissance ▬ Tu vas sur tes 39 ans, né un 1er Aout 513 Lieu de naissance ▬ Stohess Métier / Corps de l'armée ▬ Adjudant-chef dans les Bataillons d’exploration, escouade Malcal Statut social ▬ Aisé, même si tu n’en as jamais fait étalage. Orientation sexuelle ▬ Complètement et purement hétéro. Les femmes te retournent le cerveau, clairement. Situation ▬ Coureur de jupon. T’as pas le temps de te caser. Groupe ▬ Bataillon d'Exploration

Caractère ▬
T’es exactement ce que tu sembles être, c’est plutôt pratique ça, non ? T’es un sacré type, grand, beaucoup trop grand, t’es carré, musclé, viril. Y’a pas à dire tu es l’incarnation de tout ce que tu veux être, de tout ce que tu es dans le fond aussi. Et si beaucoup se la joue mystérieux, toi, t’es plutôt satisfait comme ça. Au moins, tout le monde sait tout de suite à qui il se frotte.

T’es fort. Mentalement, physiquement. T’es de ces personnalités qui ne cassent pas, qui restent droites, qui encaissent sans tomber. Tu as bâti ton corps pour être endurant et surmonter nombre de douleurs, et au final ton esprit a suivi la même voie. Si on t’enlevait, si on te torturait, pour sûr que tu ne dirais rien. T’es bien trop droit pour rompre la confiance des tiens, de ta seconde famille. C’est pour ça que tu es aussi résilient.

Visible. Quoi que tu fasses, où que tu sois, quoi que tu dises, on te voit. Que ce soit par ta taille, ta tête d’ours mal léché ou ta grosse voix, on ne peut pas vraiment te louper. Et ça, tu ne l’avais pas vu venir en faite. Jusqu’au jour où t’as pris la parole devant des gars des bataillons, et t’as vu qu’ils t’écoutaient. À vrai dire, tu trouves que ça ressemble à de la manipulation, mais c’est bien pratique pour motiver les foules. C’est pour ça que tu as appris à utiliser ce charisme naturel, à l’auréoler du reste de ta personne. Et tu sais quoi ? Ça marche même avec les filles !

Brute. Tu vois, tout est écrit sur ta face d’ours. T’es pas un type qui fait dans la finesse. En même temps vu la taille de tes mains et la puissance de tes bras, tu aurais bien du mal à être délicat. T’es de ces hommes coupés à la serpe, t’as souvent pas de demi-mesure. Si on te dit de foncer dans une baraque, tu fonces. Droit devant, t’enfonces la porte si besoin. C’est souvent quelque chose qui fait rire, sur lequel on te taquine, mais personne ne rit plus quand toi, tu avances tout droit face aux titans…

Loyal. Obéissant. Appelez ça comme vous voudrez, mais c’est ce que tu es. T’as le physique d’un garde du corps, et tu en as également le comportement. Si on te donne un ordre, tu t’y tiens, quand bien même tu n’en comprends pas complètement le fond. C’est une force, parfois, mais il faut dire que face aux titans, ça devient vite épineux quand tu n’as pas de réflexe pour changer de plan à la voler. Ça explique peut-être aussi pourquoi tu y vas autant comme une brute.

Une putain de tête de mule. Mais alors là, clairement, ce serait en t’en foutre des baffes hein. T’es un idiot fini quand tu veux. Quand t’as une idée en tête, tu refuses d’en démordre. Si tu as quelqu’un dans le pif, c’est la même d’ailleurs. Et le problème, c’est que t’es pas vraiment un mec qui se tait ou qui tempère. Nan, tu vois, toi ce serait plutôt à mettre les deux pieds dans le plat en claquant tes mains sur la table. Ça peut vite être problématique si la personne en face ne sait pas s’imposer, mais… Eh oh, tu ne vas pas t’empêcher d’être qui tu es quand même ?!

Bon vivant. C’est finalement ce qui se lit autant dans ton regard, dans ton humour que dans ton comportement quand tu te relâches. T’aimes la vie, et pour ça tu sais en profiter. Tu bois… et t’as une putain de bonne descente. Tu manges aussi, tu pourrais t’enfiler des sangliers entiers dis donc. T’aimes les femmes, un peu trop parfois, ça finira par te jouer des tours. Tu ris, tu cherches, tu taquines. T’emmerdes les chefs les plus coincés, tu secoues les bleus, tu cherches toujours à t’amuser. T’as un certain côté enfantin, c’est certain.


Bon orateur √ Sourire colgate maîtrisé √ Résistant √ Fidèle √ Dur √ Parfois complètement tranchant √ Courageux, pour ne pas dire téméraire √ Amusant √ Cuisinier médiocre, mais compagnon de voyage parfait √ Protecteur mine de rien √ Respectueux, la plupart du temps √ Facilement enjôleur √ Entêté √ En un mot : OURS


Petit plus ▬
√ A une facilité à taquiner les autres corps de l’armée qui parfois frôle l’irrespect (coucou les couards des forces spéciales).
√ N’a jamais eu de relation longue, et il commence à se faire vieux pour ça.
√ Adore les enfants, il devient un vrai papa ours
√ Adore faire des blagues aux petites recrues, mais en vérité, il est aussi un de ceux qui voudraient les protéger à tout prix.
√ A une sainte horreur des chats (allergies bonjour)
√ A longtemps rêvé d’être comme Hayden, avant de comprendre qu’il n’a pas ce qu’il faut. Désormais, il pourra le suivre sur presque tout, même s’il s’engueule encore avec quand il n’est pas d’accord avec ses idées/décisions.
√ Bois peut-être un peu trop d’alcool

Histoire ▬
Il n’y a rien qui te prédestinait à devenir soldat. C’est quelque chose que tu ne dis presque jamais, parce qu’il est bien plus simple de donner du courage aux gens en faisant croire que l’on a toujours voulu être là, sur son cheval, face à des titans. Et puis dans le fond, tu aimes bien aussi cette image de toi, ayant toujours voulu devenir ce que tu es. Alors oui, la vérité, tu ne l’as dit plus, et peu de ceux a qui tu l’as dit sont encore en vie.

Tu viens d’une famille d’un quartier dans l’enceinte du mur Sina qui a fait bien souvent entendre son nom. Ton grand-père a servi dans les Brigades spéciales, toi et ton frère suivrez cette voie, pour le plaisir de vos parents, pour honorer votre nom. Un grand programme en soit.

D’ailleurs, dans les choses dont tu ne parles pas non plus, c’est ta famille, les moyens qu’ils ont. Si tu mentionnes parfois ta mère pour ses incroyables talents de cuisinière dont tu n’as pas hérité, ton père n’est visible que comme un genre de robot dont on a oublié le nom. Ça reste toujours plus que ton frère, ton cadet de presque 10 ans.

Tu es donc né dans cette famille aisée, noble de la ville. Ton père travaillait à la cour, ta mère était une femme au foyer investie dans la vie des quartiers du coeur de ville. Votre nom apparaît d’ailleurs sur certaines constructions ou rénovations qui ont été permises par vos donations bien senties. Et concrètement, Elthan, tu ne peux pas vraiment t’en plaindre. Ta mère avait de l’amour pour toi, ton père de la fierté. Tu as eu une éducation pluridisciplinaire, tu sais lire, tu sais te tenir face à un Roi, tu as appris à tenir une épée et monter un cheval. Clairement, quand tu t’es enrôlé, tu savais déjà plus que beaucoup d’autres gamins de 14 ans.

Tu as eu, en tout et pour tout, 4 ans pour apprendre à connaître ton petit frère. Une année où c’était un gamin braillard, deux où il était en phase d’apprentissage et surprotégé par ta mère. Et la quatrième où tu as appris à connaître et aimer ce petit bout rieur et solaire. Et puis tu es parti pour faire tes classes, et tu ne l’as presque pas revu.

Tu as 17 ans lorsque tu termines ta formation, et quand tu repasses par la maison, tu découvres que le petit garçon à bien grandit. Il suit la même voie que toi, instruit, intelligent et soucieux d’honorer son nom. Et c’est peut-être là que la scission s’opère, il te ressemble trop, et ça te gène. Tu as l’impression que ta famille est de ces constructions toutes faites, sans fond, sans forme.  Quand ton père te demande comment va se passer ton année au sein des Brigades spéciales avant de pouvoir t’enrôler, tu réagis au quart de tour.

C’est dans le corps d’exploration que tu vas. Une année de découverte, les titans, les blessés, les morts. Et par dessus ces horreurs, cette sensation d’être utile, d’être libre, d’oeuvrer pour quelque chose de grand. Tu ne réfléchis même pas plus quand tu t’enrôles dans le Bataillon à tes 18 ans, pour toi, c’est une assurance que d’être parmi eux… Et bien entendu, ça, ce n’était pas prévu dans les plans de ta famille.

Tu te revois encore leur dire que ce sera un grand honneur que d’allier le nom de Varen à la conquête de liberté. Que tu sauveras tout le monde en tuant les titans. Que ta famille sera couverte de gloire, elle aussi. Et cette réponse, d’une froideur plate de ton père : “Il n’y aura pas d’honneur quand tu seras mort. Notre nom disparaîtra dans cette bande d’illuminés, c’est tout”.

C’est un choc, mais au moins ça te conforte dans l’idée de lui prouver qu’il a tort. Et si tu as survécu tout ce temps, Elthan, c’est certainement en partie pour lui prouver qu’il se trompait. Même si maintenant tu ne parles plus de tes origines, de ton nom ou de ta famille.

Enfin, ça, c'était les premières années. L’eau a coulé sous les ponts et tu es finalement revenu vers eux, lors de la promotion de ton frère. 7e au classement des nouvelles recrues. Il n’a pas fait ton choix et s’est enrôlé dans les Brigades spéciales. Ça a été une drôle de surprise. Et quand tu as voulu en parler avec lui, du haut de ses 18 ans et toi de tes 28ans, il s’est emporté. T’as certainement cherché le mal en crachant sur le travail inexistant des Brigades. Il n’a rien aidé en te faisant remarquer que t’étais suicidaire de sortir et que tu inquiétais votre mère sans vergogne. Et voilà pourquoi vous ne vous parlez plus. 11 ans, et juste un regard froid quand tu rentres à la maison pour prendre des nouvelles de tes parents.

Voilà donc ce que tu ne dis pas. Avec le temps, les souvenirs se sont élimés, les rancoeurs aussi. Tu t’es forgé cette carrure d’ours, tu as construit ce mythe du combattant sans peur et entièrement voué à son boulot. Ce rire tonitruant, cet avis tranché, cette dévotion. En 10 ans, tu as été promu, tu as vu du pays, tu as perdu des amis. Mais surtout, Elthan, tu as découvert une pépite parmi tes compagnons. Tu l’as soutenu, poussé vers le haut, vers cette place que tu n’atteindras jamais. Clairement, maintenant que Hayden est à votre tête, tu es persuadé que vous finirez par rentrer victorieux !