Attack on Titan
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↔ Alwan : Born to be a leader
Alwan Ceylian
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+ MESSAGES : 6
Alwan Ceylian
Sam 11 Avr - 15:57
Nom ▬  Ceylian, un drôle de nom, si on lui demande. Mais il a la fierté de le partager avec d'autres. Prénom ▬ Alwan, franchement, tu ne sais pas d'où vient l'inspiration de tes parents pour vos prénoms... Surnom ▬ Tes proches t'appellent parfois Al, mais tu as la chance d'avoir un prénom déjà pas trop long. Age et date de naissance ▬  Né un 3 mars 817, tu as 33 ans. Trop jeune pour être à ton rang, déjà si vieux pour les bataillons. Lieu de naissance ▬ Hermiha. Métier / Corps de l'armée ▬ Caporal de la section de recherches, une manière pour toi de garder les deux idiots que tu aimes à l'oeil. Statut social ▬ Aisé, tu as le grade qui t'offre une bonne rente. Orientation sexuelle ▬ Aucune idée. Vu que c'est pour une femme que tu coeur bat, parfois, tu aurais tendance à te croire hétérosexuel. Situation ▬ Seul, tu refuses de t'imaginer autrement. Groupe ▬ Bataillon d'Exploration

Caractère ▬ Si on te demandait de te décrire, Al, tu dirais probablement que tu es responsable, sérieux et logique. Des adjectifs qui te suivent depuis que t'es tout gamin, et qui représentent les raisons de ton ascension parmi les hommes du bataillon d'exploration. Pour beaucoup, ce sont des traits que l'on t'envie. Il faut dire que tu gères ton unité avec un sens du devoir et du sérieux qui n'a rien a envié aux meilleurs gradés de l'armée. Pourtant, toi, ce sont ces traits ancrés en toi, qui te brisent le plus.

Tu n'as pas toujours été si droit, si sûr. Tu as longtemps été libre et joyeux, avec cette envie d'être libre et cet esprit rempli de rêves d'enfants. C'est quelque chose que peu ignore, mais avant de devenir inébranlable, tu étais plus doux, plus sensible, tellement plus rêveur. Tu ne te voyais pas spécialement dans l'armée, simplement aux côtés de ton frère, à la vie à la mort. C'est bien la seule constante de ta vie : le fait de te tenir près de lui, quoiqu'il arrive et quoiqu'on en dise.

Avec le temps, tu es devenu plus froid, comme plus éloigné de tes sentiments. Désormais, Al, tu as du mal parfois à exprimer tes émotions. Tu es un bon stratège, un bon pédagogue, tu as une logique qui vous a déjà tiré plusieurs fois de la merde. Mais quand tu dois faire parler ton coeur, tu bloques. Ce n'est pas comme Gemaël, tu n'es pas maladroit, pas un peu à l'ouest. Tu es... bloqué. Silencieux. Ouais c'est ça, tu te retrouves sans voix, alors tu fuis, tout simplement.

Parfois, aussi, tu tends l'oreille, et tu prêtes attention à ce qu'on dit de toi. On te dit courageux, valeureux, loyal. En gros, on te prête toutes les qualités d'un leader. Il faut dire qu'en plus, tu es l'un de ces hommes protecteur, prêt à de nombreux sacrifices pour le bien de ceux que tu aimes... La vérité, Al, c'est que tu n'aimes pas tout ça. Tu ne te laisses juste pas le choix d'être qui tu es. Tu veux veiller sur Gemaël et Eden, alors tu assumes tes fonctions aux mieux. Et ça fait briller l'intérêt des autres, mais ils ne voient que la partie visible de l'iceberg.

Tu meurs, Al. Petit à petit, comme si un feu était en train de te ronger en dedans. T'as toujours été un rêveur, et c'est comme ça que tu as pu accepter toutes les horreurs de cette vie. Pourtant, depuis que tu es dans l'armée, que tu as grade, tu te perds toi-même. C'est rare quand tu rêves, même endormi. Plus le temps passe, et plus l'espoir te quitte, plus tu sombres. Un jour, tu cesseras de croire en l'humanité et en sa victoire et tu ne sais pas ce que ça signifiera. Mais clairement, ça te fait peur. Quand tu es seul, parfois, tu t'effondres. Pas longtemps, pas très fort, mais c'est de plus en plus souvent.

Alors oui, Al, si tu cessais de mentir, tu te dirais que tu es en train de perdre ton humanité avec les titans que tu abats, ou que tu étudies. Tu accepterais de reconnaître que t'as besoin que quelqu'un te redonne un peu de foi et d'espoir. Qu'on t'offre un peu de ton enfance et de tes rêves. Tu sais quoi ? T'as besoin d'une bouffée d'air frais, mais tu refuses de la chercher. Tout ça parce que tes yeux s'arrêtent un peu trop souvent sur Eden, et que toi, tu refuses de l'imaginer prendre cette place. Cette femme c'est... elle n'est pas pour toi. Mais obnubilé dans ce malheur, tu refuses tous les autres.


Patient ╪ Logique ╪ Clairement intelligent ╪ Parfois mutique ╪ Souvent en alerte ╪ Protecteur avec tous, mais plus encore avec son frère et Eden ╪ Obéissant ╪ Fatigué ╪ De plus en plus souvent las ╪ Combattif ╪ Peut s'enrager si on touche à ses proches et son unité ╪ Précis, même chirurgicale avec une arme ╪ A perdu la connexion avec ses sentiments.


Petit plus ▬
╪ Il dort de moins en moins, et cela se voit de plus en plus.
╪ À été sujet, gamin, à des crises de spasmophilie. Il en refait depuis 1 an, mais le cache à tout le monde, de peur que ça joue contre lui.
╪ Malheureux en amour, prêt à se sacrifier pour celui des autres.
╪ A une superbe voix, mais ne chante presque jamais, c'est dommage.
╪ Refuse de regarder trop longtemps les titans dans les yeux, parce qu'il craint de finir comme eux.
╪ Parfois d'humeur changeante, il peut être amusant, moqueur, puis se rembrunir, avant de devenir un bloc de glace.
╪ À un respect immense pour ses supérieurs. Il pourrait se sacrifier sans hésiter si on lui demandait.
╪ Ne parle pas de sentiments, c'est plus simple comme ça.
╪ Absolument et irrémédiablement borné dans son aveuglement quant à ses sentiments, et dans ceux des autres pour lui.
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Alwan Ceylian
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+ MESSAGES : 6
Alwan Ceylian
Sam 11 Avr - 15:58
Histoire ▬
« Ferme les yeux…
Ferme les yeux, Al, et respire.
Ferme les yeux, et souviens-toi.
Ferme les yeux, et pour une fois, Alwan, accepte ce qu’il y a accepté pour dormir.
»

Sous tes paupières fermées, couché sur le dos sur le lit dur, tu respires doucement. Il est tard, mais tu n’as pas pu aller te reposer depuis que vous êtes rentrés d’expédition. Tu avais tes rapports à faire, et puis tu ne pouvais pas laisser tes supérieurs porter toute la charge de votre retour forcé. Dans le fond, tu ne voulais pas dormir, surtout. Même maintenant qu’il est 2h du matin, que tu tombes de fatigue, tu ne veux pas sombrer. Tu as trop de craintes…

Alors tu fais ce drôle d’exercice. Celui de refaire la ligne de ta vie, de comprendre pourquoi tu en es là aujourd’hui, comment tu pourrais voir le futur. Tu repars au tout début, tu questionnes chaque choix, chaque changement. Tu as fait de l’introspection un art dangereux, mais c’est ton seul moyen pour tomber dans un genre de demi-sommeil à peu près réparateur…

Alors voilà, le début de la frise, elle remonte à un jour de Mars, il y a 33 ans. Tu es né en double exemplaire, quelque chose d’assez surprenant pour être noté. Si l’enfant qui a vu le jour avec toi était un faux jumeau, ne te ressemblait pas plus que ça, il est et sera toujours pour toi la moitié de ton âme. Vous êtes venus au monde ensemble dans une société qui ne pouvait même pas soigner correctement ce genre de patients. Toi en premier, lui en second.
Le début de l’histoire et c’est bien la seule partie que tu ne remets jamais en cause.

De tes premières années, tu n’as que le souvenir de la joie et de l’amour de votre foyer. Tu étais clairement le plus heureux des petits garçons, le fier défenseur de ton petit frère, le preux chevalier de ta mère et la moitié de la fierté de ton père.
C’est ici que tu voudrais faire les premiers changements si tu le pouvais. Tu t’empêcherais d’être si rêveur, et tu te préparerais plus à être dur, fort, sans sentiment. Tu tuerais l’enfant pour devenir un homme au plus vite, pour que ça ne t’empêche pas de faire ton travail, pour que tu n’en souffres plus… ou que tu en souffres plus encore ?

T’as rapidement su que tu rentrerais dans l’armée. Pas pour y jouer les gros bras ou te sacrifier, mais parce qu’une chose était certaine pour toi : tu devais protéger les tiens. À bien y réfléchir, tu aurais peut-être dû garder cette volonté pour toi, pour éviter que ton frère ne finisse par en faire de même ? Tu n’as jamais vraiment su pourquoi il avait décidé d’en faire de même, mais une part de toi ne peut se dire que c’est de ta faute.
Alors oui, cette partie là encore tu aimerais la changer. Garder tes plans pour toi. Interdire à Gem’ de s’enrôler, lui faire peur s’il le fallait. Tu aurais aussi tué tes rêves de liberté à cette époque, parce que tu comprends, petit à petit, qu’il n’y a aucune liberté dans ce monde…

Pourtant, la timeline continue et ton souffle s’emballe, Al. La formation militaire avec ton frère, ça a été une des périodes où tu as le plus brillé. Que ce soit par tes compétences avec l’équipement, ta logique ou ton esprit de décisions, mais aussi parce que tu te sentais à ta place. T’as survolé ces trois années comme si t’étais né pour ça.
Et clairement, tu ne changerais pas grand-chose. Tu n’aimes pas le regard des autres sur tes réussites, mais tu ne voudrais pas être moins bon. C’est ta valeur qui te permet maintenant de veiller sur les tiens. Tu voudrais juste te rappeler, à ton toit adolescent qui souriait à tout va, que la vraie vie n’avait pas encore commencé…

On passe sur ton rang de 5e de ta promo, et tes débuts flamboyants dans les bataillons. T’as cessé depuis longtemps de remettre en cause ton choix pour ces forces-là. Gem voulait y entrer, alors toi aussi. Tu n’aurais jamais pu lui faire changer d’idée.
Alors cette étape-là, tu l'as juste avalée depuis longtemps.

Tout est flou depuis que tu es enrôlé. Tout à été si vite, tout a été si vibrant. Tu as espéré pendant quelques années de sauver la population, de te libérer de tes propres chaines. T’étais encore brillant comme une étoile, et toute la fougue de ta jeunesse allait aux forces du bataillon et à la surveillance de ton frère.
Et tu sais quoi, Al ? Si tu pouvais, tu voudrais supprimer tout bonnement tout ça. Tu voudrais… non tu ne sais même pas. Juste retirer tout l’espoir, toute la lumière de toi. Tu voudrais briller un peu moins, ne pas être repéré pour tes réussites. Tu voudrais rester un simple soldat qui n’a a se soucier que de son frère plus que de sa propre vie. Quand tu te regardes dans le miroir, c’est cet homme-là qui te rebute le plus. Pourtant, c’était sûrement le plus humain, le plus charismatique. Mais toi, tu le détestes parce que tu n’arrives plus à le retrouver en toi.

Le dernier jalon de ton histoire, c’est cette promotion. Caporal, et pas de n’importe quelle escouade. On te plaçait là où tu avais servi, là où ton frère était, là où tu pourrais le protéger au mieux. Idiot que tu étais, t’as accepté ça avec les honneurs et encore plus d’espoir. Et on ne peut pas dire que tu fais mal ton travail, au contraire. Tu es utile et sérieux, tu gères cette équipe en alliant main de fer, protection et douceur. Et pourtant…

C’est en voyant le regard de tes gradés que tu as perdu foi dans le futur. À moins que ce ne soit à force de compter les morts. Ou simplement parce que tu as dû étouffer tes sentiments pour bien faire ton travail. Quoi qu’il en soit c’est là que débute le changement. Ça et cette rousse qui te rend dingue.

Eden a été la dernière pierre angulaire de ce qui fait qu’aujourd’hui, couché sur ton lit, ton souffle devient sifflant. Sa folie t’a touché, sa lumière peut-être aussi. Et toi, tu vois, tu refuses tes sentiments, encore plus celui-ci. Tu t’es inventé ce monde où le regard de ton frère pour la jeune femme n’est plus celui d’un ami, mais autre chose. Tu t’es persuadé qu’elle devait être libre de ton entrave. Et tu as définitivement tué l’enfant en toi.

« Je ne peux pas dormir. J’peux juste pas. » Devant ces contes que tu t’es inventés et qui flottent devant toi, ta poitrine lourde, tes pensées entièrement tournées vers ces deux personnes que tu aimes bien trop, tu te redresses Al. Ton visage est pâle et à la douceur de la lueur de la lune, on peut y voir les larmes.

Si tu pouvais changer les choses… Si seulement t’avais pu… Si...

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