Nom ▬  Adams, du courant ici, qui n’a plus aucune valeur pour toi depuis longtemps. Prénom ▬ Theresa, merci maman. Shae, merci papa. Aussi inutile que laid. Surnom ▬ La Luciole, c’est comme ça que presque tout le monde te connaît. Age et date de naissance ▬ A peine 19 ans, tu es née un 16 Novembre 832 Lieu de naissance ▬ Dans un petit village au sein du mur Maria, qui... probablement n'existe plus maintenant.  Métier / Corps de l'armée ▬ Tu voulais sortir, alors t'as intégré les Bataillons d'Exploration. Aux premiers rangs, en tant qu'éclaireuse Statut social ▬ Pauvre, même si t'as appris à survivre financièrement. Orientation sexuelle ▬ T'es en couple avec tes dagues, nan ? Franchement, tu ne t'es jamais posée la question. Situation ▬ Seule, depuis toujours. T'as bien ton père d'adoption dans ta vie mais ça ne compte pas Groupe ▬ Bataillon d'Exploration.

Caractère ▬ T’es une pestiférée, pour ne pas utiliser un mot plus dégradant. Pourtant, t’as jamais été malade et tu as toujours acceptée toutes les décisions de sécurité du district... T’es peut-être la moins pudique et récalcitrante des fous qui sortent dehors, mais t’es toujours considérée comme hautement contagieuse. Sauf que ta maladie, Theresa, c’est la folie et la témérité, pas la folie humaine qui t’a pris tout le monde.

T’es donc seule. C’est la première chose qui définit ta vie ici. La solitude, que tu t’imposes et dans laquelle les citoyens t’enferment. On ne te voit presque jamais, quand tu es en ville, parce que tu restes à l’écart de la population. Et quand tu rejoins le marchés ou les rares boutiques qu’il reste, c’est couverte de vêtements oversized et le visage dissimulé dans un foulard, pour avoir la paix.

T’es connue pourtant. Ton surnom a souvent été entendu par beaucoup de gens. La Luciole, parce qu'y a eu une période, tu apairaissais la nuit, hors de la ville souterraine pour aller voler. Tu as cette réputation d’être folle, de n’avoir aucune limite. Tu es l'une de celle qui fonce devant, vers les titans, seule, sans soucis, sans crainte, en riant même. Tu fais peur autant que tu fais parler de toi, et ca impose un genre de respect autour de toi dont tu uses sans vergogne.

Parce que c’est ça, la plus grande vérité sur toi, jeune fille. Tu n’as aucune règles de bienséance. La folie des humains face aux titans t’a appris une chose : vivre c’est tuer ou être tuée. Et toi, tu ne veux pas mourir. Alors oui, tu as du sang sur les mains, et ça ne te dérange pas d’user de tout ce qui est à ton niveau pour gagner, pour être celle qui trouve les biens et ressources en premiers. Personne ne vaut le coup que tu te sacrifie pour lui sans un troc équitable. Voilà ton crédo.

C'est pour ça que tu as si peu de manière. Tu vole, Theresa. Dès que tu es seule, devant, tu récupères des biens, des ressources que tu pourras échanger en ville, pour te faire de l'argent. Pour survivre. Pour obtenir ce que tu veux. Parce que oui, tu serres au sein du bataillon, mais clairement, c'est ta pomme avant le reste. Etrange pour une soldat des bataillons, mais c'est comme ça qu'on t'a éduqué. Comme ça que tu vivras. Comme ça que tu mourras.

Ca n’efface pas qui tu es au fond. Une gamine sans famille qui a grandi trop vite. Tu portes en toi l’espoir d’une jeunesse qui n’a pas pu se défendre face à la catastrophe. Si tes aînés se sont résignés, toi tu continues de croire que tu trouveras une solution pour quitter cette ville sans être bouffée. C’est pour ça que tu ne rechignes devant aucune quête tant que tu y es gagnante.

Piquante ❧ Aggressive ❧ Fourbe ❧ Maladroite avec les autres ❧ Sensible sous la carapace ❧ Facilement ébranlable ❧ Rêveuse ❧ Obstinée.


Petit plus ▬ ❧  Écrit très mal, et lit avec une certaine difficultée (elle lit à voix haute d’ailleurs)
❧ S’entraîne le soir à lire et à écrire, cachée de tous
❧ A une haine énorme pour les riches (spoiler : c’est de la jalousie)
❧ A déjà eu plusieurs fois des problèmes avec Garnison étant gamine.
❧ Elle aurait pu être une formidable petite soldat… Dommage que d’autres aient mis la main sur elle avant. Jusqu'à rejoindre l'armée pour... pour s'enfuir, tout simplement.
❧ Se tire une réputation assez difficile à porter. La Luciole est connue pour être sans coeur, pour voler, pour être dûre, violente. En ville, on reconnaît ses capacités en dehors du mur mais on ne l’aime pas franchement.
❧ Contrairement à beaucoup, elle n’aime pas le soleil et la chaleur. C’est son point faible, la chaleur, et la lumière lui fait mal aux yeux.

Histoire ▬
Franchement, la selection naturelle, pour toi, elle est arrivée bien avant le virus et l’extinction de presque tous les humains. Y’a pas à dire, Theresa, tu as tiré le pire départ, la vie la plus problématique que tu avais en stock devant toi. On ne peut pas dire que tu l’ais voulu, mais en plus de cette malchance, t’as rien fait pour améliorer les choses.

Alors voilà, tu es née dans un petit village du mur Maria. Et si l'endroit était réputé, dans le coin, ce n’était pas pour ses paysages paradisiaque, mais parce qu’elle était pauvre et que pour vivre il fallait se battre et voler. Et bon, même si tu as eu la chance de ne pas naître dans une famille où même pour manger, il fallait se battre, tes parents avaient mieux à faire qu'à s'occuper de toi.

T’as grandi avec cette colère sociétale et ce refus des règles. Toi, ta première rigole de sang ne date pas des premiers titans qu’on a tué devant toi, mais d’une rixe pour du pain. Et si tes parents n’étaient ni des délinquants, ni des fous, ils n’ont jamais réussi à te donner de la foi et de l’espoir. Ils ont juste… évité le pire comme on disait, à ce moment.

Le moins pire, ca a été de réussir à te faire aller à l’école la plus proche quelques années, où les profs avaient plus un rôle d’éducateurs spécialisés que d’enseignants. Ils ont évité que tu ne te fasses recrutée par des petits clans du coin, ou que tu deviennes une criminelle. Ils n’ont pas réussi à te donner envie d’apprendre, d’être assidue ou d’avoir un but dans la vie, par contre.

T’étais une petite merde, déjà, quand t’as décidé de vivre par toi-même. Pas la pire de tous, hein, mais tu savais te défendre et te faire entendre. T’avais déjà plus peur des adultes et de l’autorité, aussi. Et t’aurais certainement continuer sur cette voie, si… Si y’avait pas eu tout ce merdier.

T'as fini par quitter le village, les environs, les petits clans, les sales types pour Trost. Enfin, pour la ville souterraine. Sauf que ce qu’on ne t'avait dit pas, que dans ce genre d’endroits, c’est qu’il n’y a jamais assez pour tout le monde. Là bas, il y a toujours manqué de nourriture pour tout ce beau monde et le temps que tu trouves ta place et comment survivre, t'as vécu des trucs affreux. T'as vu des trucs affreux. Et t'as compris, gamine, que tu refusais de vivre pour toujours dans ce merdier cloturé entre 3 murs.

A cette époque, tu vivais avec deux autres gamins. Une fille et un garçon, qui avait quelques années de plus. C'était un peu tes parents d'adoption, tes aînés, tes amis, tes formateurs. Et à l'époque, c'était difficile de survivre seule, alors tu avais accepté de rester avec eux. Et c'est aussi a cette épique que des mercenaires, des fous, tu ne sais pas vraiment qui ils étaient, mais ils ont surgi une nuit. Leur but était simple : tuer des randoms, réduire le nombre de mendiants, calmer la population. Et c'était tombé sur vous.

Eri et Alrick ont voulu te défendre quand des types ont commencé à faire des raid sur les familles les plus “nombreuses”. Tu t’en souviens encore, même si tu ne racontes ça à personne. Il faisait nuit, et tu t’es réveillée d’un coup, une lame sur la gorge. Eri suppliait. Alrick avait déjà le nez en sang. Et puis un type est entré et quand il a entendu la requête de tes sauveurs, il a accepté de te sauver… contre leurs vies.

Au matin, tu étais seule, dans le sang de tes sauveurs et à partir de ce jour, t’as plus jamais été pareille. Parce qu’on t’avait appris le plus important : en temps de guerre on vit ou on crève. Et toi, t’aurais jamais le dégoût de supplier pour la vie d’un autre. Tu gagnerais ta place par toi-même et tu n’hésiterais jamais à prendre celle d’un autre, au besoin.

T’avais 14 ans à ce moment, et t’as commencé par voler avec violence. Et de fil en aiguille, t’es devenue une sacrée chapardeuse, une petite peste inattrapable. T’aurais pu rejoindre la Garnison, dans ces années-là, histoire de t’assurer une place respectée et sécurisée, de mettre tes capacités à profit mais t’as recroisé la route de ce type, dont les yeux incarnaient la violence de ton inhumanité. Le tueur de tes parents, dans la Garnison.

C’est un groupe d'hommes de la basse-ville qui t’a récupérée, à la place. Presque que des hommes, qui avaient décidés de rester parmi les bas-fonds, d'y faire leur business. Tu es devenue une guerrière à leur côté. Leur meneur, un ex-soldat des Bataillons d'Exploration, haut-gradé, est devenu ton mentor. Et c’est avec ses poignards que tu te bats maintenant.

Le temps est passé. Et au final, tu as refusé de rester en retrait, d'être la petite fille dont on s'occupe. T'as mis une année à oser prendre les choses en main. T'as décidé finalement de prévenir ton mentor que tu rejoignais la formation des futurs soldats. T'as clairement vu le doute dans ses yeux mais tu ne lui as pas laissé le temps de t'en empêcher.

De 15 ans à 18 ans, tu as tenue le coup. En faite, gamine, ta vie jusque là, ta survie face à ce monde, ça a fait de toi une remarquable utilisatrice de l'équipement tri-dimensionnel. Vive, inattrapable, téméraire. Aller au devant du danger ne t'as jamais rien fait. Mais alors, quel caractère. T'as toujours été seule, renfermée, froide. Tu es devenue aigrie, moqueuse, pleine de volonté. T'es de ces gamines a lancer des défis, idiots, à les relever, à frôler la mort, à rire. T'es brisée, cassée, étrange.

Et puis, il y a eu l'attaque et la chute du mur Maria, et t'as vu tes premiers titans. T'as vu des gens mourir, des gens abandonner. Toi, ça t'a juste appris que tu avais raison depuis le début : tuer ou être tuer.

Et voilà pourtant depuis 1 an, tu frôles la mort à chaque sortie. Pour vivre libre. Pour voir le monde. Parce que toi, gamine, tu n'as plus rien à perdre.