Nom ▬ Wynisen, tu n'as jamais su si c'était ton vrai nom, ou pas. En réalité, c'est celui qui t'as été attribué dans ce semblant d'orphelinat, et tu ne t'ai jamais posé de questions à ce sujet. Prénom ▬ Saskya. Et même chose. Au moins, tu as un prénom, c'est tout ce qui compte et puis, tu l'aimes bien, au final. Surnom ▬ Aucun, même si à l'époque, les gamins de l'orphelinat avaient pris l'habitude de t'appeler Sisi. Age et date de naissance ▬ Vingt-six ans. Tu es de l'an 824. Lieu de naissance ▬ Aucune foutue idée. D'après ce que tu as entendu dire, tu serais née dans la ville basse, avant d'être abandonnée par la prostituée qu'était ta mère. Métier | Corps d'armée ▬ Tu es soldat dans les Bataillons d'Exploration ... dans ta promotion de l'époque, les gens ne cessaient de dire que tu étais clairement suicidaire, alors, ce jour-là, ça n'a étonné personne. Statut social ▬ Tu étais misérable, maintenant, on peut dire que t'es un soldat respectable. Tu n'es pas riche, tu n'es pas pauvre non plus, disons que tu t'en sors. Orientation sexuelle ▬ Aucune idée, et comment dire ... tu t'en fou complètement. Situation ▬ Seule. Groupe ▬ Bataillon d'exploration.

Caractère ▬ secrète | rancunière | brutale | protectrice | possessive | autoritaire | obstinée | têtue | nerveuse | méfiante | impulsive | caractérielle | fière | blessante | susceptible.

Saskya n'est pas simple. Elle ne l'a jamais été. Ne le sera probablement jamais. L'approcher n'est généralement pas chose aisée, depuis son enfance, elle semble avoir dresser bien des barrières autour d'elle et s'arrange systématiquement pour que ces dernières ne tombent jamais, peu importe les circonstances. On ne la blesse plus, on ne l'atteint plus, et c'est elle qui frappe en premier quand il s'agit d'asséner un coup à un adversaire. De taille moyenne, plutôt frêle d'apparence, la jeune garde n'est assurément pas du genre à se laisser marcher sur les pieds et son sale caractère est un fait connu et reconnu de ses compagnons d'arme. Elle parle peu. Ne s'exprime que par des phrases courtes, concises. De plus, elle donnera bien souvent l'impression de ne pas réellement avoir d'émotions, de les enfermer. C'est en réalité exactement ce qu'elle fait.


Si l'on devait entrer dans le détail de sa psyché, il faudrait en premier lieu évoquer cette tendance à la vengeance. A vouloir donner des leçons, mais aussi, et surtout, son désir profond et bien ancré de tout simplement perdre la vie.

Saskya est en effet du genre rancunière, ce qu'on lui fait de mal, elle le rendra et le rendra probablement au centuple. Dans la vie, elle a un but. C'est pour ce seul et unique but qu'elle agit comme elle le fait, et qu'elle fait les choix qu'elle fait. Bien loin d'être véritablement héroïque, elle est tout de même de ceux qui exécutent leur travail sans réellement piper mot. L'Armée n'est pas sa vocation, en vérité, ce n'est qu'un moyen parmi tant d'autres d'arriver à ses fins, un choix qui s'est imposé à elle de par son côté pratique. Rien de plus.

Évoquer le passé n'est pas dans ses habitudes. Montrer ses véritables émotions non plus. Cependant, pour pousser les choses autant que possible, il est important de noter la tendance de cette jeune demoiselle à bien trop souvent se laisser submerger par de mauvaises émotions. Colère, rage, rancune et haine sont des sentiments qui vont et viennent, qui parasitent de façon occasionnelle son cœur et son esprit et qui ne font qu'alimenter cette image, souvent très négative qu'elle peut renvoyer aux autres.

Pour terminer, son passé, sa vie en général la pousse à rejeter sa vie, dans son intégralité. Saskya est décidée à mourir, malheureusement, son caractère et sa rage de vaincre semblent être des freins de taille à cet objectif puisque malgré bien des occasions, elle n'est encore jamais parvenue à se laisser mourir.

++ Le froid est quelque chose qu'elle aime, et qu'elle supporte très bien. La chaleur, en revanche ... c'est une autre histoire.
++ Lorsqu'elle est stressée, énervée, contrariée, elle a cette habitude de faire tourner cette bille de verre verte entre ses doigts.
++ Elle n'a jamais eu à ôter la vie d'un être humain, pour le moment. Du moins, pas de ses mains. En revanche, elle est responsable de la mort d'au moins deux enfants.
++ Elle soupire souvent, très souvent.
++ Elle ne boit pas une goutte d'alcool, jamais.
++ Elle sait mentir, elle n'aime pas le faire, mais elle est plutôt douée pour ça.
++ Toujours en quête de vérité, de justice.
++ Elle aura toujours tendance à venir en aide aux plus faibles, et elle ne supporte pas qu'on maltraite les plus désarmés.
++ Elle ne retient jamais ses coups.
++ Elle supporte mal qu'on la touche, elle n'est pas très tactile.
++ Il lui arrive d'être particulièrement autoritaire.

Histoire ▬ L’enfance de Saskya n’a jamais été particulièrement heureuse. Sa naissance est un drame, autant que la courte période qu’elle aura passée aux mains de sa mère. Fille de joie, bien trop jeune, elle n’était qu’un objet entre les mains de biens des hommes. Son corps était devenu son gagne-pain. Un moyen de survie. Deux ans que ça fonctionnait comme ça … elle s’en sortait plutôt bien. Si elle était tombée sur quelques gaillards un peu trop brutaux à son goût, le reste de sa fidèle clientèle payait bien, tant qu’elle s’appliquait. Seulement voilà, il avait bien fallu que ça arrive un jour. Cette grossesse n’était évidemment pas désirée, l’enfant loin d’être souhaité. Elle avait bien essayé l’alcool. Les médicaments. Et même quelques décoctions à base de plantes. Il n’y avait rien à faire. Ce bébé, il était resté accroché, comme s’il tenait à la vie plus que tout, comme si déjà, sans même le savoir, ou comprendre les choses, il avait l’envie d’exister. Maryna, c’était son prénom, du moins celui qu’elle donnait, donna naissance à sa fille seule. Durant ces heures de souffrances, elle pria autant qu’elle le pouvait pour cet être finisse par mourir d’épuisement. Son souhait ne se réalisa pas. Au contraire, l’enfant, sa fille, se portait à merveille. On pourrait maintenant se mettre à penser que lorsque Maryna croisa le regard ambré de son enfant, elle en tomba amoureuse et se décida à l’élever … ça n’arriva jamais. Elle se mit au contraire à haïr la chair de sa chair, et si elle ne put jamais se résoudre à mettre fin aux jours de cette petite, elle l’abandonna à la porte d’un orphelinat au beau milieu de la nuit.

C’est donc au milieu d’enfants partageant son sort que Saskya grandit. Privée d’amour. De parents. Privée d’un véritable foyer, elle ne s’en porta pourtant pas si mal. Forte et souriante, elle était bien loin du portrait de sa génitrice. Un soleil, certains disaient que son sourire réchauffait les cœurs les plus froids. La petite fille semblait aimer son prochain, elle ne semblait pas réellement s’accrocher aux autres, mais son sens naturel de la justice la poussait à prendre part aux quelques altercations entre enfants pour imposer une sorte de paix, et surtout, pour se dresser entre oppresseurs et oppressés. C’est sans doute pour cette raison qu’elle finit tout de même par s’attacher à ce petit garçon. Il avait réussi à gagner l’affection de Saskya … peu importe la raison, c’était comme ça. Elle n’était jamais bien loin de ce gamin. Jamais. Peut-être qu’au fond, il représentait ce dont elle avait toujours manqué. Toujours est-il qu’une fois de plus, le drame vint frapper sa vie.

Au bout de quelques années seulement, ce seul semblant d'orphelinat de la ville basse ferma ses portes. Bien entendu, personne n'eut l'idée - ou la folie - de récupérer les pauvres gamins que vous étiez. Vous n'étiez plus beaucoup déjà, à cette époque et vous vous êtes retrouvés à la rue, ensemble. Comme toujours, Saskya, c'est toi qui a pris les choses en main. Toi, qui t'es mis en tête de leur servir de guide pour survivre dans cette ville horrible, dépourvu de vraie lumière et dans laquelle il faisait constamment si froid. La tête haute, les yeux bien souvent posés sur le petit Kanaan apeuré, voilà comment tu as vécu cette période de ton existence. Ça aurait pu fonctionner, tu sais. Tu avais les épaules. Tu aurait pu les tirer de là ... s'il n'y avait pas eu ces difficultés. Le petit n'avait jamais été un gamin comme les autres. Plus fragile. Combien de fois se mettait-il soudainement à pleurer ? Des crises de larmes qu'il ne contrôlait pas et qu'il était toujours bien difficile de calmer si bien que les autres gamins commençaient à trouver insupportable quand ta patience à toi, pourtant limitée, continuait de le supporter et de l'endurer, encore, et encore.

Et puis, les choses basculèrent lorsqu'un jour, il te fallut t'éloigner. Tu leur avais pourtant dit de rester tranquille pendant que tu partais en quête d'un peu de nourriture ... Ils ne t'écoutèrent pas. Ils emmenèrent Kanaan avec eux et lorsque, tremblant, ils te racontèrent plein de honte comment ils l'avaient abandonné à cette meute de chiens affamés, tu avais senti ton cœur te brisé, ton âme se fendiller. C'est là le gros tournant de ton existence, lorsque toi, dévouée petite Saskya, tu avais décidé de laisser ces gamins en plan. Ça ne te ressemblais pas. Mais tu avais juste tout donner pendant quelques mois supplémentaires pour leur permettre de quitter cette ville, et puis, tu leur avais annoncer que tu ne voulais plus les revoir. Plus jamais.

Tu avais alors tracer ton propre chemin. A l'âge de quatorze ans, ne sachant que faire de ton existence minable, tu t'engages simplement dans l'armée et tu fais tes classes pendant quatre années, jusqu'à entrer dans le Bataillon d'Exploration à l'âge de dix-huit. Et tu sais quoi ? Le jour de ta toute première sortie hors de ces murs, tu ne tremblais pas. Contrairement à bien d'autres, tu étais droite, posée sur ton cheval à fixer la porte, cette rage qui avait toujours habiter ton regard bien visible, bien présente, on aurait pu penser que tu ne rêvais que de faire un carnage dehors - et c'est probablement aussi ce qu'avait pensé Hodgen en te recrutant - or, toi, tu ne songeais déjà qu'à mourir. Le problème, c'est que cette fois-là, tu avais défendu ta vie avec hargne. Et toutes les fois suivantes aussi jusqu'à aujourd'hui.

Kelsier Hodgen ▬ ton supérieur. Visiblement, il a déceler quelque chose chez toi, parce que tu as appris bien plus tard qu'il ne prenait jamais personne dans son escouade sans une bonne raison. Evidemment, tu n'as jamais eu le loisir de le lui demander et pour cause, Hodgen est loin d'être causant. D'ailleurs, ça t'arranges. Au final, tu te sens bien dans son escouade, avec un supérieur comme lui, qui ne s’embarrasse de futilités...

Kanaan Frei ▬ Ce gamin, tu y tenais énormément. Tout ce que tu as toujours voulu, c'est le protéger. Malheureusement, tu as échoué. Tu l'as quitté des yeux quelques heures, et tu as fini par le perdre. Tu le penses mort ... pour toi, Kanaan a finit dévoré par des chiens et quand tu repenses à tout ça, ça te file la nausée.

Zeus Herondale ▬ Orphelin de la ville basse, de ceux qu'elle a laisser se débrouiller après la disparition de Kanaan.

Waverly Jones ▬ Orpheline de la ville basse, de ceux qu'elle a laisser se débrouiller après la disparition de Kanaan.

Astrid Eïvinnd ▬ Collègue, même escouade.

Theresa Adams ▬ Collègue, même escouade.

Sage Koenig ▬ Collègue, même escouade.

Karhlya Ainsley ▬ Belle-sœur.

Kaleigh Ainsley ▬ Belle-mère, et infirmière.