Caractère ▬ CALME + Tu t'énerves peu, si peu. Rares sont les personnes à t'avoir déjà vu en colère, on te connais douce et compréhensive. Pour autant, tu es humaine et bien sur ce n'est pas réellement toujours le cas. ▬ ROMANTIQUE + De ta vie, tu n'as aimé qu'un homme, un seul et peu importe vos séparations à répétition, c'est toujours à ce même homme qu'appartient ton cœur. Il semble que tu ne sois faites que pour l'aimer lui et pas un autre ce qui pourrait grandement compliquer ta vie. ▬ DOUCE + C'est l'une de tes principales qualités. Tu es un soldat, certes, et on s’attend parfois à ce que tu sois dure et impassible rapport à ce que tu vis au quotidien, à ce que tu vois. La réalité est toute autre, tu as toujours été un exemple de gentillesse et de douceur. Tu sais rassurer, tu sais apaiser, tu sais calmer à force de mots doucement prononcés et d'attentions délicates. ▬ ATTENTIONNÉE + D'ailleurs, tu as toujours été particulièrement attentive aux autres, que ce soit aux membres de ta famille autant que tes compagnons soldats, tu fais attention aux autres, tu seras toujours celle qui verra les problèmes avant les autres parce que tu y prêtes attention, tu es aussi l'oreille la plus attentive qui soit, l'épaule la plus disponible pour y venir s'y épancher. ▬ FIDÈLE, LOYALE + En amour, comme en amitié, tu n'es pas le genre à trahir qui que ce soit, plutôt souffrir que de faire souffrir. ▬ JALOUSE + Et l'on pourrait dire possessive aussi, tu n'es pas une jalouse exubérante en revanche, le genre à souffrir en silence de voir que l'on tourne après l'être aimé, tu n'es pas du genre à supporter les ex dans la vie de ton cher et tendre, ni les jolies créatures qui pourraient graviter autour de lui. Pourtant, tu n'iras faire de crises. Tu préfères garder pour toi, souffrir en silence, pleurer sans bruit … mais fatalement, à un moment ça fini par se voir. ▬ MODESTE + Peu importe le mérite que tu as, tu ne fais que le minimiser. Pour toi, tu n'es qu'un soldat parmi tant d'autres et peu importe tes exploits, tu penses que tu n'es en rien exceptionnelle. ▬ SENSIBLE + La peur, la tristesse, la douleur des autres sont des choses qui t'atteignent facilement, tu as du mal à accepter la mort, encore plus la perte et il n'est pas rare que tu verses quelques larmes face à la détresse de quelqu'un, tout comme tu peux en verser d'ailleurs lorsque tu es témoin de scènes de joie.


Tu ne le montres pas, mais tu crains énormément les Titans, ce n'était pas le cas avant la disparition de ta première escouade mais depuis cet épisode douloureux, mourir dans la mâchoire d'une de ces créatures est sans nul doute ton pire cauchemar. + Tu n'aimes pas l'eau, ou plutôt tu ne supportes pas d'immerger ton corps dans une trop grande quantité d'eau. La raison est simple, tu as failli te noyer lorsque tu n'étais qu'une enfant et les images de cet incident, ainsi que la sensation de manquer d'air ne t'ont pas quitter durant des années. + Tu ne tiens pas l'alcool, tu as bien tenter de "t’entraîner" à boire en quelques sortes afin de partager les moments de beuverie à la taverne avec tes camarades, malheureusement rien n'y fait. Après deux verres à peine, tu t'endors comme une larve. + Tu baptiser ton cheval Casey, comme ton grand frère. Ça a eu le don de le mettre en rogne quelques heures lorsque tu lui as annoncer, mais tu as toujours trouver que le caractère de cochon ainsi que le tempérament courageux de ton canasson correspondait parfaitement à ton frangin. + Tu as une cicatrice sur le genoux gauche, une chute de cheval lorsque tu es monté sur l'une de ces créatures pour la toute première fois.

YARCKEL ▬ 828.
Elle court, elle court les cheveux au vent parcourant les larges rues du district. Ici règne la paix, Yarckel est un district florissant, sans doute l'un des plus beaux qui soit. Riche, ici la beauté et le confort ne sont que le fruit du travail acharné de chacun. Elle n'est qu'une enfant au milieu de ce qui reste de l'Humanité sur Terre. Une enfant heureuse. Elle, elle n'a perdu personne. Sa sœur, son frère, ses deux parents sont toujours là parce qu'ici on ne se soucie que peu des Titans. Ce ne sont que des marchands vivant loin du danger, bien à l'abri entre trois murs protecteurs auquel son père crois dur comme fer. C'est d'ailleurs une croyance qu'il a transmise à ses enfants, au deux plus grands tout du moins. Pour Hazel, les choses semblent destinées à être différentes. C'est ainsi. Les prières, elle trouve ça barbant. Ce sera toujours la première à planter sa fourchette sans ses légumes bien avant que ses parents n'ait réellement terminer de remercier Maria, Rose et Sina pour leur bienveillance. Trop jeune sans doute, ou alors est-ce parce que des trois enfants Evans, elle est la plus rebelle, la plus aventureuse, la plus courageuse aussi.


« Tu peux pas faire ça. » Et pourquoi tu ne pourrais pas ? Pourquoi n'aurais-tu pas le droit de suivre ta propre voie ? Pourquoi serais-tu obligée de faire comme le veux la fameuse tradition familiale. Ça t'intéresse pas à toi, de reprendre le flambeau. La négociation, c'est pas ton truc. Tu n'aimes pas perdre, et pour être un bon marchand, un grand commerçant, tu sais bien qu'il faut parfois l'accepter pour mieux rebondir. Tu ne te vois pas faire ça, étrangement, tu ne te vois pas non plus continuer de mener une vie calme et heureuse ici. Et quoi ? Tu ferais comme ta mère ? Une bonne épouse, une maman adorable, une mère au foyer qui suit son mari partout et qui le soutien en se brisant le dos pour entretenir la maison et s'occuper de la marmaille. Non, c'est hors de question. Toi tu vois plus loin, toi maintenant tu sais ce qui se passe par delà les trois murs et si ici, ça n'a pas l'air de déranger la vie des gens toi, toi tu ressens le besoin de faire quelque chose. Peu importe ce que c'est. « Bien sur que si. Et puis, c'est pas si grave, si je suis assez bonne je pourrais rejoindre les Brigades Spéciales, tu sais … travailler pour le Roi. » Ton frère secoue la tête, il n'est visiblement toujours convaincue, ta sœur en revanche semble conquise. Serait-elle prête à te soutenir quand tu l'annonceras aux parents ? Pas sur. Peut-être. « Et si tu y arrives pas, faut être des dix premiers c'est pas si simple, Haz'. » Ouais, ça tu le sais, mais tu n'as jamais douter de toi-même. Tu as du potentiel et il semble que tu sois assez au courant de tes compétences pour tenter ta chance. « J'y arriverais. Ce sera les Spéciales je vous dis. »


« Pourquoi ce serait les Spéciales ? » Tu hausses les épaules. Tu avais promis à ton frère, à ta sœur et à tes parents que ce serait les Spéciales. Ça ne te dérangais pas jusque là, tu avais le statut de soldat, tu aurais fais parti des meilleurs, tu aurais eu l'impression d'être utile à quelque chose mine de rien. Mais voilà, les choses avaient changées, évoluées. Tu avais grandi et il y a des choses que tu avais fini par comprendre. Les Spéciales, ça n'avait rien d'honorifique au final. C'était même le contraire pour une grande partie de tes camarades. Des lâches, une élite envoyée loin au centre des murs alors que la menace est ailleurs. Tes amis étaient des courageux, de ceux qui défendraient les murs ou mieux – pire selon les points de vue – qui iraient au devant du danger en rejoignant les Ailes de la Liberté. « Je sais pas... » Et tu en étais là. Tu ne savais pas, tu ne savais plus. Ta voie autrement tracée semblait vouloir prendre une autre direction, de même que toi. « Viens avec nous, Haz'. » Et il était là, Hayden, à te regarder avec ces yeux que tu aimais tant. A te fixer, de son regard si transperçant. Tu te connaissais, tu le savais que tu ne parviendrais pas à le laisser s'éloigner, à le laisser sortir des murs, seul, sans toi. Tu le savais oui … que tu ne supporterais pas d'être si loin de lui.


Les cris, non. Les hurlements. Le sang. La chair à vif et les corps en morceau tout autour de toi. Jamais, oh grand jamais tu n'aurais penser assister à une telle scène. Spectacle horrifiant. Sous tes yeux, juste là à tes genoux se trouve la tête arraché de l'une de tes camarades d'escouade. Plus loin, à peine un mettre devant toi tu sais que peux trouver un autre morceau de son corps mais pour le moment, tu ne parviens pas à détacher les yeux se son visage. Tu fixes son regard horrifié, ce regard resté imprimé sur son visage déformé. A genoux, au milieu des cadavres dans une marre de sang impressionnante, tu ne parviens plus à bouger un muscle et tu n'es pas la seule. Près de toi, tremblant de peur, se trouve ton supérieur. Un Caporal dont tu es le soldat, un homme qui à ton contraire connaît les horreurs de l'extérieur et pourtant … pourtant regarde le. Il est aussi pitoyable que toi. Il ne parvient pas à se traîner pour bouger … rien. Et tu peux le comprendre, ou du moins essayer. Il vient de voir son escouade entière être décimée sous ses yeux. Les plus anciens de ses camarades de guerre … en morceaux ou avalés par des Titans. Tu es tout ce qui lui reste, petite poupée fragile qui n'ose plus affronter quoi que ce soit maintenant. Tu survivras, pourtant. Tu en verras d'autres oui … mais tu sais que tu ne seras plus jamais même, tu as aussi la conviction que peu importe tes désirs de progression dans ta carrière militaire, cet épisode vient de les faire taire. Tu es un soldat et puisqu'il le faut tu le resteras. Néanmoins, tu ne seras jamais bien plus que cela.


C'est déjà la seconde fois. La seconde fois que tu pleurs malgré tout. Toi et Hayden, c'est comme un jeu sans fin. Ça va, ça vient, tu l'aimes, il t'aime et puis tout s'efface en apparence. Les choses se cassent, se réparent. Vous avez vécu de belles choses, il n'y a pas à en douter. Pendant vos jeunes années, avant que vous ne soyez une première fois séparés par vos affectations, et puis récemment, avant qu'une promotion ne vienne entacher vos habitudes. Finalement, cette fois tu ne sais pas ce qui cloche entre vous. Il est devenu Caporal, quand toi tu refuses la moindre promotion. Serait-ce cela, qui te dérange ? Le regard des autres peut-être. Tu ne veux pas être le soldat qui fricote avec un Caporal ? Tu ne veux pas que l'on dise que tu cours après les avantages ? Non … pas ton genre. Alors quoi ? Tu as peur, n'est-ce pas … peur du poids qui pèse sur ses épaules, peur d'avoir trop mal de devoir le ramasser à la cuillère. Peur de le perdre, encore, peur de le voir changé par les horreurs qu'il verra et dont il assumera l'entière responsabilité. Si peur, que tu fuis, si peur que tu en viens à tout faire aller de travers pour provoquer une nouvelle rupture. Et pourtant, tu pleurs dans un coin. Tu pleurs de le perdre encore, tu pleurs parce qu'au fond … tu l'aimes plus fort que tout.


« Mais enfin, qu'est-ce qui t'as pris ? » Et tu hausses les épaules. Oh, tu pourrais bien adopter ton attitude de cochon, envoyer ta jeune sœur voir ailleurs si tu y es après tout, c'est pas tellement à elle de te faire la moral. Elle reste la plus jeune de vous deux, et pourtant tu te tais. Tu la laisses dire, exposer sa critique parce qu'au fond tu sais bien qu'elle a raison. « T'as pas la lumière à tous les étages, Hazel. » Ça … tu ne peux pas non plus le nier. Un grain de folie, un brin de masochisme aussi. Parce que oui, c'est à croire que tu aimes souffrir. On t'avait bien dit de laisser tomber, de faire avec et de trouver quelqu'un d'autres. De rester loin. De bâtir ta vie sans lui. On t'avait servi des phrases toutes faites. Le genre de phrase que l'on dit pour rassurer quelqu'un qui pleurs après une séparation. Tu n'y avais jamais cru. Toi tu savais que c'était impossible. Rester loin d'Hayden, au final ça revenait à vivre sans une partie de toi-même et si ça t'avait réussi en apparence ces derniers temps, il semblait que ton cœur avait décidé de faire des siennes une nouvelle fois. Voilà que tu retournais à ses côtés … pas comme auparavant non, en réalité tu avais simplement à demander à rejoindre sa nouvelle escouade. Son escouade de lieutenant. Tu n'avais pas d'explications à ça. Tu l'avais fais, c'est tout, même si tu savais bien qu'au final ce choix, il allait grandement te compliquer la vie. Tu t'entendais toujours bien avec Hayden, c'est vrai vous étiez deux adultes maintenant. Vous étiez parvenu semble t-il à passer au delà de vos relations passées et pourtant, oui pourtant après cette complicité, cette amitié, tu pouvais sentir qu'il y avait toujours ce petit quelque chose, ce petit rien de sentiment qui ne te quittait pas et qui semblait vouloir te faire comprendre un truc important. Oui mais quoi ? Ça, seul l'avenir te le dirais … sans doute.

Tu es maintenant validé(e) & tu fais donc officiellement partie de la communauté ! Pour éviter que tu ne sois perdu au milieu du bazar administratif, voici un petit guide utile sur les choses qu'il te reste à faire. Ce ne sont que des formalités, héhé, mais des formalités qui tout de même ont leur importance. Pour commencer, passe donc par le bottin afin de faire recenser ton avatar. Passe ici aussi pour que nous puissions tenir à jour notre liste de membre par faction. Et ici pour que nous puissions te classer. Une fois cela fait, je te propose d'aller te créer ta petite fiche de liens et de RPs, dans cette partie du forum. Tu pourras ensuite commencer le RP, et si tu ne trouves pas de partenaires, un sujet a été mis en place pour t'aider. Pour t'amuser, le flood est aussi à ta disposition.

Maintenant que tout c'est fait, nous pouvons te souhaiter bonne chance ! Nous espérons de tout cœur que tu te sentiras chez toi ici, et que tu t'amusera en notre compagnie !