Attack on Titan
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JEREMIAH + all i want is nothing more
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Dim 28 Juin - 18:23

Jeremiah & Raven
    all i want is nothing more

Raven avait regardé Dylan partir avec un regard morne. Elle n'aimait pas du tout savoir que son amie allait être seule dans un endroit qu'elle ne connaissait pas pendant aussi longtemps. Tout comme elle n'aimait pas ne pas savoir avec qui elle allait faire sa ronde plus tard dans la journée. Et les possibilités qui traversaient son esprit n'étaient pas vraiment les meilleurs. Lightwood pourrait se décider à la mettre avec l'un de ses nouveaux qu'elle ne supportait pas et qui ne pensait qu'à se tourner les pouces. Ou pire, il pourrait se décider à les faire avec elle et ça, ce n'était vraiment pas -mais alors vraiment pas- une bonne idée. Cela lui allait très bien d'éviter d'être seule avec lui. Mais souvent, c'était Dylan qui était avec elle dans ses moments là. Faute de sa partenaire, elle n'allait plus avoir d'échappatoire. Elle se décida tout de même à ne pas casser ses habitudes. Et comme d'habitude, elle commença son entraînement matinal.

Comme toujours, elle commença pour son petit footing. Elle partait de chez elle, avec une petite gourde, traversait Karanes et continuait ainsi jusqu'à rejoindre le QG et la salle d’entraînement. Elle aimait cette petite routine. Elle avait ainsi l'occasion de croiser les mêmes têtes chaque matin. Les commerçants qui ouvraient leurs échoppes, l'odeur du pain de boulanger. Les gens avaient tellement l'habitude de la voir passer que chaque matin, elle récoltait son lot de sourire. De temps en temps, le boulanger lui donnait même de quoi grignoter après son entraînement. C'est le cas ce matin là, elle prend même le temps de lui laisser un baiser sur la joue pour le remercier. Quand elle arrive au QG, déjà en sueur et essoufflée, la salle d’entraînement et vide. Comme souvent de toute manière. A croire que la plupart des membres de la garnison ne sont qu'un gros tas de fainéant. Ils ne viennent ici que s'ils y sont obligés, quand elle fait son possible pour  faire toujours mieux. Elle aurait pourtant cru que la chute de Maria leur aurait tous montrer l'importance d'être en forme. Mais il fallait croire que la peur prédominait ici. Tant pis, elle allait profiter des locaux. Avant de se lancer dans le reste, elle posa sa gourde et le cadeau du boulanger dans un coin. Elle en profita pour boire une grande gorgée d'eau rafraîchissante. Quand elle se redressa, son regard tomba sur la porte, là où quelqu'un entrait finalement à son tour. Son cœur sembla rater un battement quand elle se rendit compte qu'il s'agissait de son caporal. Elle qui ne voulait pas tomber face à lui seul à seule semblait bien mal tomber. Pourtant, elle préféra ne pas montrer sa gène, et son sourire malicieux habituel apparut sur ses lèvres. « Bah alors chef, on vient se maintenir en forme ? Ça doit être dur de vieillir... » Au moins, cela lui ressemblait bien et elle continuait à agir normalement. Le mieux était de faire comme si rien n'était arrivé. Absolument rien. D'ailleurs, elle préféra faire comme d'habitude et continua son entraînement habituel, allant vers le sac de foin accroché au mur pour frapper un peu dessus. Ses petites jambes étaient toujours bien musclée, mais il lui semblait toujours que ses bras étaient plus faible. Pourtant, elle avait bien besoin d'eux sur les canons. Mais en tant que femme, elle partait toujours désavantagée et elle détestait ça. Elle faisait donc tout pour y palier. Mais bien difficile de se concentrer alors qu'elle sait le regard de Lightwood sur elle.
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Mar 30 Juin - 0:00
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
All i want is nothing more ~ Raven

   Les ordres étaient clairs. Je n'avais pas le choix. Je savais qu'elles allaient m'en vouloir, même si elles savent très bien que je n'étais qu'un messager. Mais séparer un binôme était toujours quelque chose de difficile. Éloigner, ne serait-ce que pour un temps Dylan de Raven, n'était pas une bonne idée, mais j'avais les mains liés. Je n'assiste pas au départ de Dylan de peur de me prendre une tempête entre les oreilles. Pourtant, je ne résiste pas longtemps. Dès le lendemain matin, je suis debout aux aurores. Je connais ses habitudes. Je sais qu'elle s’entraîne sans relâche. Je sais que je devrais pas le savoir, je sais que c'est terriblement mal de vouloir tout connaître sur une de mes subordonnées. Mais depuis ce baiser, je ne fais que penser à elle. Mes nuits sont animés de rêves sur elle. Mes jours par sa présence. Jusqu'ici elle avait une échappatoire, mais aujourd'hui, je dois savoir où on en est tout les deux. Enfin, s'il y a un tout les deux.
   Alors je fais ce qu'il faut. Je me lève tôt. Je torche mon travail à une allure folle. Je délègue d'ailleurs une bonne partie de mes activités du jour. J'ai quelque chose de plus important à faire. Je me presse d'aller dans les vestiaires. La tenue de caporal n'est pas tellement adapter à l’entraînement.  A ce demander s'ils savent qu'un jour je risque de me battre. Bref, je met quelque chose de plus léger. Quand je remonte le couloir qui mene à la salle, je perds lentement mon souffle. Comme un gamin, je suis obliger de reprendre mon souffle, plaquer sur le bord de la porte. Pourquoi je me met dans cet état ? Parce que ça va simplement au contraire de ce que je pense au quotidien. Pourquoi vivre en couple ? Pourquoi aimer quand on sait qu'on risque de souffrir après ? Ça va bien trop vite pour moi. Mais son sourire, ses mots sont un venin qui a réussi à passer jusqu'à mon cœur. Alors je reprends ma respiration pour redevenir moi même. Je ne suis pas l'homme qui lui a voler un baiser, je suis son Caporal et on se contente d'être en bon terme.
   Je passe alors le pas de la porte au moment où son regard se pose sur moi, j'ai l'impression que mon cœur va exploser. Putain, je dois donner le change au moins. « A mon age Graymarck, on ne vieilli pas encore ! On mûri juste. » Je la regarde avec un sourire, mais on ne s'attarde pas. Elle se tourne pour rejoindre le sac de foin et commence à frapper frénétiquement. J'ai comme un moment d'absence, mais je fini par rejoindre l'autre côté de la salle. J'attrape les poids pour faire quelques exercices. Maintenir sa force est essentiel dans la garnison. Nous devons être prêt. Et je le répète assez souvent à mon équipe. Mon esprit est occupé quelques instants par l'exercice. Quelques secondes de répis pour mon cerveau, mais rapidement, je sais que ce silence n'est pas naturel. Je cherche des excuses. « J'ai des nouvelles pour toi Graymarck. Pendant l’absence de Dylan tu auras un nouveau partenaire. Je te laisse choisir. Moi ou Davidson. Je sais qu'il est de ton age. Et qu'il est beau. Enfin, ce n'est pas ce que je veux dire. Surtout il est compétant. » Qu'est-ce que je suis aller dire moi ? Je regarde par terre de peur de croiser son regard. Les poids ça aide à faire semblant.  


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Mar 30 Juin - 21:52

Jeremiah & Raven
    all i want is nothing more

Raven se détestait de devoir se forcer à agir normalement. De ne pas réussir à mettre ce qui c'était passé dans un coin de sa tête. C'est vrai, à tout les coups il avait agi sur le coup de l'émotion. Une autre fille serait venue lui annoncer la nouvelle qu'il aurait agit pareil. C'est du moins ce qu'elle tentait de se convaincre. Même si cette idée l'agaçait et qu'elle la détesta encore plus. Une part d'elle était jalouse et elle faisait tout son possible pour repousser cette partie tout au fond. Mais difficile à faire quand son propre corps le lui rappelle alors qu'il apparaît dans son champ de vision. Elle en maudit son cœur qui s'emballe. Lui avait déjà un bon rythme après son petit jogging d'échauffement. Elle tente tant bien que mal de renvoyer une remarque sarcastique. Comme d'habitude. Elle est presque fière d'elle alors qu'elle arrive à faire une remarque plus ou moins bien lancée sur son âge. « A mon age Graymarck, on ne vieilli pas encore ! On mûri juste. » Contre son grès, elle n'arrive même pas à retenir le petit sourire qui perce ses lèvres. Après tout c'était comme ça que fonctionnait leur relation. Elle qui dit tout ce qui lui passe par la tête et lui qui tente plus au moins de lui rendre ses répliques. Elle devait bien l'avouer. Il y arrivait de mieux en mieux. Au départ, elle prenait juste toujours au dépourvue. Comme tout les instructeurs en même temps. Mais il avait toujours été celui qui l'avait le mieux comprise. En fait, elle aimait travailler sous ses ordres. Elle sait qu'avec un autre caporal, elle n'aurait pas pu être autant elle-même et cela aurait été bien compliquée. « Ça sent la fausse excuse, quand même. » Dit-elle sur sa lancée, avant de tenter de ses désintéresser de lui en s'occupant d'envoyer ses poings vers le sac suspendue.

Mais elle fait bien semblant, son regard finit toujours par dévié vers lui, alors qu'il s'empare des poids. Et son regard se retrouve aimanté par ses muscles qui se contractent sous l'effort. Il lui fallut un petit temps pour se rendre compte qu'elle était tout simplement en train de le mater. Pire que ces types qui ne cessait de regarder les fesses des filles et qu'elle critiquait de tout son cœur. Elle secoua la tête, avant de se déplacer un peu. Juste assez pour ne pas l'avoir en face d'elle. Et elle se laissa tomber dans le mutisme. Ce qui lui ressemblait peu à vrai dire. L'effort semblait lui remettre les idées en place. Et quand il reprend la parole, c'est un visage normal qu'elle tourne vers lui tout en stoppant le balancement du sac. « J'ai des nouvelles pour toi Graymarck. Pendant l’absence de Dylan tu auras un nouveau partenaire. Je te laisse choisir. Moi ou Davidson. Je sais qu'il est de ton age. Et qu'il est beau. Enfin, ce n'est pas ce que je veux dire. Surtout il est compétant. » Elle ne put se retenir de retrousser son nez en une grimace. Davidson quoi... Elle ne le supportait déjà quand ils avaient fait leur classe ensemble et ça ne s'était pas arrangé. « Bah ça il le sait qu'il est beau et franchement ça arrange pas son caractère. » Marmonna-t-elle. Certes, Lightwood avait raison, il était compétent. Tant que ses cheveux étaient parfaitement en place. Bon, elle exagérait peut-être un peu. C'était sûrement l'idée de faire idée avec une autre personne que Dylan qui la dérangeait dans le fond. Mais si elle devait honnêtement faire un choix, pas de doute, elle choisissait son caporal. Elle avait confiance en lui. Mais elle avait cette curieuse impression que son choix allait faire une différence. Et elle n'aimait pas ça. Elle se dirigea doucement vers sa gourde, prenant le temps de réfléchir. « Je suis obligée d'être avec quelqu'un ? J'ai l'impression de trahir Dylan. » Dit-elle alors avant d'avaler une longue gorgée d'eau. Elle la referma avant de la reposer mais garda son regard bien devant elle pour ne pas voir son visage pour dire ce qu'elle allait dire. « Mais si mon choix c'est Davidson ou vous, c'est sans hésitation que je choisis mon caporal préféré. » Elle avait tenté de mettre le même ton moqueur que d'habitude, mais elle avait l'impression de ne pas aussi bien y arrivé qu'avant. Elle n'avait pas du tout envie qu'il se fasse des idées, avec leur baiser et tout ça. Même si elle devait bien l'avouer, ses idées ne seraient pas aussi fausses qu'elle le voudrait. Mais il était son supérieur et sérieusement, elle ne voyait pas l’intérêt de se mettre en couple avec quelqu'un. Si c'était pour souffrir derrière. Elle se dirigea vers le coin où elle avait l'habitude de faire ses abdos, s'allongeant sur le sol matelassé. Mais elle eut bien du mal à commencé. Elle ne semblait plus du tout en état de continuer son entraînement.  Ou elle ferait mieux d'aller le finir chez elle. Ou de manger ce que lui avait donner le boulanger. Mais en temps normal, elle ne le mangeait qu'après avoir bien travailler, comme pour se récompenser du travail accomplie.
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Mer 1 Juil - 13:18
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
All i want is nothing more ~ Raven

   Mon cœur battant si fort dans la poitrine, je me demande si j'ai raison de me mettre dans cet état. Il s'agit quand même de ma subordonnée. Est-ce qu'on aurait des problèmes si on sortait ensemble ? Sûrement pas. Mais je n'avais pas forcement envie d'assumer le regard des autres aussi. Surtout le regard inquisiteur de Dylan. Alors je donne le change. Une pique, une réponse tant bien que mal. Je souris même quand elle réagit à son tour. Commençant mon entraînement, je me rends compte qu'elle n'est pas forcement comme à son habitude. Un silence si tôt après mon arrivée ? Couper le sifflet de Raven est un don rare et des moments à marquer d'une croix sur un calendrier. Alors ce silence me dérange. Il n'est pas naturel. Quand je reprends la parole, elle me fixe, stoppant son sac. Personnellement je n’arrête pas mon exercice. Je viens à peine de commencer. Pourtant je bug légèrement dans mes propos, me mettant dans une situation inconfortable. Une pointe de jalousie peut-être ? L'idée qu'elle puisse préférer être en duo avec Davidson plutôt que moi m’énerve d'office. Heureusement pour moi sa réaction ne se fait pas attendre et elle me plaît plutôt. Il est vrai que Davidson à un petit problème d'égaux. Qu'il fait toujours plus attention à lui qu'aux autres. Le genre de soldat que j'aime pas avoir sous mes ordres. Parce qu'on arrête pas de venir se plaindre à moi. Pourtant le bonhomme est compétant. Il est vraiment doué avec les armes et les manœuvres. Son problème c'est seulement ses relations avec les autres.
   La seconde d'après la demoiselle tente de négocier. Invoquant ses sentiments envers sa partenaire habituelle. Il est vrai qu'elles formaient un binôme particulièrement efficace et devoir les séparer, même pour quelques jours étaient selon moi une erreur. Mais quand les ordres viennent de plus haut, on a juste à fermer sa mouille. Je comprenais quand même son désir. Hélas le règlement était clair. Les rondes c'est toujours à au moins deux et selon le planning Raven était aux rondes jusqu'au retour de Dylan. Et Davidson était le seul que je pouvais assigner aux rondes en dehors de moi. Lui aussi son binôme était parti avec Dylan. D'ailleurs la demoiselle qui était avec lui à son habitude devait être en train de casser du sucre sur son dos avec Dylan.
   « Je comprends ce que tu ressens. Mais j'ai pas le choix. Davidson est le seul sans binôme en dehors de moi. Je vais le mettre à la surveillance du QG alors. » Je ne peux pas m’empêcher de sourire à ses mots. Son Caporal préféré. Doux son à mes oreilles. J'avais pourtant l'habitude de l'entendre comme une moquerie. Mais là ses mots étaient beaucoup moins taquin que d'habitude. C'était donc réel. Quelque chose avait changer entre nous. Et ça me faisait peur. Elle se dirige dans un coin pour faire ses abdos. Je ne peux m’empêcher de la suivre du regard et de constater qu'elle a plus de mal que d'habitude. Presque instantanément, je pose mes poids et me dirige vers elle. « Bouge pas. Je te file un coup de main. » Je me positionne alors derrière elle, au niveau de sa tête. Mes mains se placent derrière ses épaules et les accompagne dans leurs mouvements. Une petite aide qui ne gâche en rien l'exercice et ses résultats. Mon visage est alors au dessus du sien. Je la regarde dans les yeux. Une chaleur envahi mon torse. « Respire Graymarck. Sinon effectivement, tu vas en baver. » Je me met alors à respirer en même temps qu'elle par mimétisme et j'ajoute même quelques petits mots d'encouragements. J'ai l'impression qu'une complicité s’installe entre nous. Un rapprochement. Physique en tout cas. Mon cœur bat comme si c'était moi qui faisait de l'exercice. J'ai envie de l'embrasser à nouveau.  


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Lun 6 Juil - 21:47

Jeremiah & Raven
    all i want is nothing more

Raven n'était pas sure d'aimer les changements. Surtout pas dans sa relation avec Lightwood. Certes, elle ne pouvait pas nier qu'elle craquait déjà pour lui quand elle faisait partie de la brigade d’entraînement. Mais ce n'était sensé être que ça. Le coup de cœur d'une adolescente qui commençait à évoluer loin de sa famille. Mais en définitive ce sentiment ne l'avait pas lâché. Pire, elle commençait à se rendre que ce sentiment avait finalement évolué. Comme s'il avait pris racine toutes ses années pour grandir, comme une plante. Et quand elle l'appelait son caporal préféré, elle se rendait finalement compte que ce n'était pas qu'une plaisanterie. Elle le pensait sincèrement. « Je comprends ce que tu ressens. Mais j'ai pas le choix. Davidson est le seul sans binôme en dehors de moi. Je vais le mettre à la surveillance du QG alors. » Elle se contenta d'un hochement de tête. Elle se fichait pas mal de ce que pouvait bien faire Davidson. Elle plaignait surtout sa binôme qui devait le supporter. Pour l'instant, elle préférait se concentrer sur ses abdominaux et surtout éloigné ses pensées de lui. Mais elle a bien du mal à faire ses exercices. Pas que physiquement elle n'y arrivait pas -elle avait depuis longtemps appris à faire avec les courbatures et les limites de son corps- c'était plus son mental qui ne semblait plus déterminer. Et sûrement pour la première fois de sa vie. Elle esquisse un premier mouvement mais n'arrive même pas à se redresser entièrement, retombant mollement au sol. Elle se serait bien giflée. Elle n'arrivait à rien tout simplement parce qu'il était dans la même pièce qu'elle. Et qu'il la regarde ou pas, ça ne changeait rien. Enfin, si, en sentant son regard sur elle, elle n'arrivait encore moins à faire quelque chose de véritablement constructif. Et là, elle sait qu'il la regarde. Tout simplement parce qu'elle n'ait même pas capable de se conduire normalement. Elle entend ses poids se reposer au sol et un quart d'instant après, c'est sa voix qui brise le silence. « Bouge pas. Je te file un coup de main. » De quoi ? Non, mais il valait mieux qu'il reste dans son coin de la salle, vraiment. « Pas la peine, je vais y arriver, je t'assure. » Mais elle voit deja ses pieds dans son champ de vision et il fait le tour, se posant derrière elle, au niveau de sa tête. Il pose ses mains sur les épaules de la jeune femme, l'aidant, accompagnement son mouvement. Mais la sensation de ses mains sur elle n'est vraiment pas fait pour qu'elle reprenne possession d'elle même. Et encore moins quand elle se rallonge, son regard plongeant automatiquement dans le sien alors que le visage de son caporal est au dessus du sien. Le cœur de Raven accèle subitement et elle sait qu'elle ne doit pas cette accélération à l'effort. Pourtant elle continue, se redressant, se rallongeant, plusieurs fois. « Respire Graymarck. Sinon effectivement, tu vas en baver. » « Je fais ce que je peux. » Marmonna-t-elle. Dans le fond, c'est de sa faute si elle respire mal. En temps normal, elle n'a besoin de personne pour le faire. Pourtant, elle continue, et cale sa respiration à la sienne. Inspiration, expiration. Et quand elle redescend, son regard fini toujours par rencontrer le sien. Elle ne compte même le nombre d'abdos qu'elle fait. Trop occupée à ne pas tenter de l'embrasser. Parce que oui, c'est ce dont elle a envie à cet instant précis. Une envie viscéral et bien forte. Elle se sent sur le point de céder, mais elle sait que c'est une bien mauvaise idée. Le premier baiser était de son fait à lui. Mais si elle donne le deuxième, les choses changerait vraiment. Radicalement. Alors finalement, quand elle remonte une dernière fois, elle ne se rallonge pas. Ne prenant pas le risque de croiser de nouveau son regard. « Merci pour le coup de main. » Murmure-t-elle finalement avant de se lever souplement. Elle se dirige vers ses affaires, attrapant sa bouteille d'eau pour en boire une longue gorgée. Elle tentait de se souvenir de la prochaine étape de son entraînement habituel, mais il fallait croire que son cerveau était incapable de s'en souvenir. Dans ses oreilles, elle n'entend que les battements sourds de son cœur qui ne semble pas du tout vouloir se calmer. Et pire que ça, même sa langue semble faire grève et refusait de coopérer. Pourtant, ne rien dire ne lui ressemblait pas du tout. Il lui faut un effort surhumain pour finalement réussir à dire un mot. « Je ferais mieux d'y aller. De toute façon, on se voit tout à l'heure pour les rondes, n'est ce pas ? » Il fallait espérer qu'elle soit de nouveau maitresse d'elle même d'ici là.
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Mer 8 Juil - 19:25
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
All i want is nothing more ~ Raven

   Une respiration mécanique. Inspiration lente expiration lente. Un mouvement entre chaque. Une répétition hypnotique. Un son à unisson et un mon regard perdu dans le sien. J'ai l'impression que le temps ne s'écoule plus. J'ai chaud, j'ai le cœur qui semble vouloir sortir de ma poitrine à chaque fois que ses pupilles m'échappent pour finalement revenir. J'aimerais que cet instant, comme une danse entre nos deux corps ne s’arrête jamais. Un instant de grâce où je retrouve presque cette sensation qui m'avait fait l'embrasser. Ce besoin d'elle mêlé de désespoir, je n'avais pas envie de le revivre. Mais le courage que le baiser répondu qu'elle m'avait offert, lui j'avais envie de le ressentir jusqu'à la fin de mes jours. Comme une drogue que j'aurais goûter trop jeune et dont on ne peut plus se passer ensuite. Ma drogue est sur ses lèvres. J'ai une furieuse envie de l'embrasser. Comme si c'était la réponse à tout ce qui allait mal dans ce monde. Comme si un baiser échangé avec elle pouvait faire de moi un meilleur homme. Une idée que mon cerveau balance comme une évidence. Je lutte, mais la tentation est forte. Faire de nouveau ce que certain aurait qualifier d'erreur. Répéter ce risque. Tenter le diable. Malheureusement, ou heureusement, je n'arrive pas à savoir, elle s’interrompt. Elle me remercie et se relève pour s'éloigner. Je reste là. Sans pouvoir bouger. Je respire encore lentement. L'instant rompu me manque déjà. Je reviens à la réalité seulement quand j'entends le son de sa voix. Ses mots je les entends. Les comprends instinctivement et je réponds d'un signe de la tête affirmatif. Mais les mots ne sortent pas. Quand elle quitte la pièce, je pousse un long soupire. Pourquoi je n'ai rien dit ? J'aurais du la retenir ! J'aurais du essayer de faire quelque chose. Je m’énerve tout seul. Je décide alors de continuer mon entraînement. Je m'approche du sac et frappe dedans. Je frappe fort, vite, avec tout mon énervement. Je frappe encore et encore et encore et encore. J'ai l'impression de vider une colère palpable par des coups. Je m'essouffle, me fatigue, mais continu. Pendant de longues minutes je m'épuise sur le sac. Puis je m'écroule presque. La colère ayant fuit. C'est la tristesse qui arrive ensuite. J'ai l'impression d'être nul. Mais je m'arrête pas je termine mon entraînement. Pendant une heure entière après son départ, je m’efforce d'oublier que je n'ai rien tenter que je le regrette. Mais est-ce que je regretterais pas aussi d'avoir essayer quelque chose ?
   Une douche bien chaude me fait du bien. J'arrête de penser à elle tant bien que mal le reste de la journée. Pourtant, je sais que dans quelques heures, je vais devoir me retrouver seul avec elle. Je vais devoir finir par régler cette histoire. Soit abandonner soit m'abandonner à elle. Mais je ne pourrais pas laisser en suspens cette histoire très longtemps. Si mes sentiments troublaient mon jugement, ça remettait en cause ma qualité de Caporal et je n'avais aucune envie que mon travail soit remis en cause pour l'illusion d'une histoire avec quelqu’un qui ne m'aime peut-être même pas. Pourtant mon cœur bat quand je la vois de nouveau remonter les escaliers qui mène à moi. Moi poser contre un mur, l'attendant pour arriver en haut du mur. Des marches et encore des marches. Ce soir, elle et moi allons devoir manger du pavé à la pelle. Je garde pourtant mon calme. Rien ne transparaît mon trouble. « Aller Graymarck, le mur n'attends pas. » Nous commençons à remonter le reste des marches dans un silence encore troublant. Je ne sais pas se qui se passe dans sa tête depuis le départ de Dylan, mais elle semble moins sur d'elle. Ne pas entendre le son de sa voix, c'est un peu comme si les oiseaux arrêtaient tous en même temps leurs chants. Présage d'un problème. Et il fallait le résoudre. « Tu vas bien Raven ? Quelque chose te perturbe ? »


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Jeu 9 Juil - 15:40

Jeremiah & Raven
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Elle se faisait l'effet d'être une lâche à fuir comme ça. Mais elle ne savait pas vraiment quoi faire d'autres. C'était la solution la plus sure alors que son corps ne semblait pas vouloir l'écouter. Si elle restait plus longtemps, elle risquait de faire quelque chose qu'elle allait regretter l'instant d'après. Ou peut-être pas. Mais cela allait compliquer sa vie, la changer plus qu'elle ne le voudrait et elle n'était pas vraiment prête à accepter ça. Elle avait donc attraper ses affaires, avant de sortir de la salle d’entraînement sans un regard en arrière. Cela aurait été prendre le risque de ne pas réussir à partir sinon. Et c'est en courant qu'elle retourne chez elle. Même pas pour le plaisir de l'effort. Juste pour réussir à se vider la tête. Il y en a pour qui ça marche. Mais pas elle visiblement, parce que quand elle rentre chez elle, elle n'a toujours pas réussi à chasser son caporal de ses pensées. Et une fois chez elle, elle se rend compte qu'elle n'a même pas pris le temps de s'étirer. Elle risquait d'avoir des courbatures le lendemain. Mais dans le fond, elle s'en moquait pas mal et s'enfonça rapidement sous la douche.

Le reste de la journée semble se passer tellement lentement. Elle mange à peine le midi, se contentant de ce que lui a donner le boulanger le matin même. Mais bizarrement, cela avait un goût bien fade dans sa bouche.  D'habitude c'était sa récompense après un dur entraînement. Elle n'a pas vraiment l'impression de le mériter là. Elle n'avait même pas fait la moitié de ce qu'elle faisait en général. Elle ne méritait pas vraiment cette récompense. Mais elle n'avait pas plus envie de cuisiner de toute façon. Le reste de l'après-midi se passe de la même manière, sans qu'elle n'arrive vraiment à redevenir elle-même. Pourtant, l'heure de se préparer pour aller faire sa ronde arrive bien vite. Elle enfile alors son uniforme et prend la direction du mur, comme tout les jours. Mais sans Dylan... Et elle se demande déjà ce que ça va être de faire sa ronde seule avec son caporal. Il est d'ailleurs déjà là, au dessus d'une première volée de marche, l'attendant adossé. Elle grimpe alors à son tour cet escalier, arrivant à son niveau. « Aller Graymarck, le mur n'attends pas. » Elle esquisse un demi-sourire. « Il n'a aucune patience, s'est bien connu. » Marmonne-t-elle à voix basse. Puis ils grimpent les autres marches, côté à côte. Raven se rend à peine compte du silence qui s'installe, trop perdu dans ses pensées. Pourtant, elle devrait savoir que se taire est loin de lui ressembler. « Tu vas bien Raven ? Quelque chose te perturbe ? » Elle sursaute et fronce les sourcils alors que ses questions la prennent au dépourvue. Voilà qu'elle se transforme en fichu livre ouvert. Il ne devrait pas savoir quand elle ne va pas bien. Ce genre de choses ne devraient être le pouvoir que de son cousin ou de Dylan. Personne d'autres. Elle tente alors d'avoir un sourire. Elle ne sait pas vraiment s'il a l'air naturel, mais elle fait son possible. « Qu'est ce qui pourrait me perturber ? Je vais très bien. Faut pas se monter des films Lightwood. » Bon voilà qui était un peu mieux, maintenant, fallait se maintenir comme ça jusqu'au bout. Elle pouvait le faire ! Il fallait s'en convaincre. « Pourquoi j'irais mal, hein ? »
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Ven 10 Juil - 13:15
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All i want is nothing more ~ Raven

   Le silence. Quelque chose que j'aime quand je suis seul. Mais à partir du moment ou il y quelqu'un avec moi, je le supporte rarement. Et d'autant plus maintenant. En présence de Graymarck, c'est encore pire. J'ai l'habitude de l’entendre quand je suis avec. Certain pense d'ailleurs qu'elle parle trop. Moi j'aime le son de sa voix, le mouvement de ses lèvres. Mais je suis pas objectif. C'est définitif. Alors ce silence entre nous pendant la montée de ces marches m'agace. Je sais qu'il n'a rien de naturel. Et je n'ai pas envie que nos relations se détériorent pour ce baiser volé. Dans l'idéal j'aimerais même le contraire, mais je commence à avoir l'impression que je fantasme. Mais je suis son Caporal et je la connais maintenant. Alors je sais repérer quand quelque chose la perturbe. La question est : Quoi ? Moi ? L'absence de Raven ? Autre chose ? J'ose lui poser la question de front. Je suis plus à ça prêt non plus. Voilà maintenant des années que nous nous connaissons. Elle met un petit temps à répondre. Comme si elle se demandait d'où sortait ma question. A sa réponse j'ai l'impression de voir une gamine de cinq ans se justifier. Du genre, c'est pas moi c'est toi d’abord. Je soupire légèrement. Elle veut pas cracher le morceau. Est-ce que je me fais vraiment des films ? Possible aussi. Mais mon instinct me trompe rarement. Surtout que je suis pas Caporal pour rien. Si je n'étais pas un minimum perspicace pour lire les autres, je n'aurais jamais été formateur ni gradé par la suite. Elle en rajoute une couche confirmant mon impression du c'est celui qui dit qui l'est. « Et bien. Je te trouve bien silencieuse par rapport à d'habitude. C'est l'absence de Gladstone qui te perturbe ? » Et voilà que je lui offre une porte de sortie en or massif. C'est dingue comment j'arrive à me saborder moi même.
   Nous arrivons en haut du mur. Le soleil commence à décliner et les titans commencent à sa calmer ; Il y en a même peu en vue. L'horizon est une mosaïque de beauté et d'horreur. Un lac avec des reflets roses sous la lumière brûlante de ce soleil mourant. Non loin de là, une maison isolé à moitié en ruine. On devine des traces de sang séché sur le mur encore miraculeusement debout. Une vache se promène tranquillement, enfin libre, elle broute de l'herbe sans se soucier de ce qui l'entoure. Son plus grand prédateur à disparut de la zone depuis des semaines. L'homme n'est plus maître d'elle. Elle s'émeut à peine quand un titan de sept bon mètre lui passe à côté. Le titan lui fixe le vide devant lui. Je frisonne en le regardant. Je me dit qu'il est le plus grand prédateur que l'humanité ai connu et qu'il en provoquera peut-être la fin. Là à côté de Raven, j'ai juste envie de lui prendre la main. D'un coup, comme s'il savait, sa tête se tourne vers mon regard. Il le croise et se met à courir vers moi en direction du mur. Je serre les dents et détourne le regard. Une impression de malaise ne me quittera plus à partir de ce moment. « Je déteste faire les rondes. Enfin … Je déteste surtout les voir. Même si je sais qu'ils peuvent rien faire, je déteste l'idée qu'ils touchent à Rose. » Je sais pas comment Graymarck réagit à ma croyance envers le culte des murs. Mais c'est quelque chose qui fait partie de moi et pendant ces longues heures, nous n'aurons rien d'autre à faire que discuter. Alors autant commencer tout de suite.  



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Sam 11 Juil - 1:19

Jeremiah & Raven
    all i want is nothing more

Le silence, cela ne ressemble pas à Raven. Mais alors pas du tout. Une rumeur raconte qu'elle parlerait même dans son sommeil. Enfin, c'était la même rumeur qui disait qu'un fantôme vivait dans certaines parties du QG. Le genre de rumeur qu'il ne valait pas écouter. Mais il est vraie que bien souvent, la brunette est incapable de se taire. Cela lui avait valut des tas de problèmes. Et il fallait avouer, certaines personnes ne l'aimaient pas à cause de ça. Dans l'équipe, personne ne le lui reprochait jusque là. Au contraire, on s'inquiétait plutôt quand elle ne disait rien. Comme si cela annonçait une mauvaise nouvelle. D'un autre côté, c'était souvent parce qu'elle rongeait son frein sous le coup de la colère. Mais pas cette fois-ci. En fait, elle se rend à peine compte qu'elle ne dit rien, plongé dans ses pensées. Bien qu'elle soit incapable de formuler correctement une seule de ses pensées. Elle s'étonne donc quand son caporal se rend compte qu'il y a quelque chose qui cloche. Elle tente de ne pas vraiment répondre, prétextant que tout va bien. Comme lui dire qu'elle était tout simplement perturbée par le simple fait d'être seule avec lui alors qu'avant cela ne lui avait jamais posé problème. « Et bien. Je te trouve bien silencieuse par rapport à d'habitude. C'est l'absence de Gladstone qui te perturbe ? » Et voilà qu'il lui offrait de lui même une porte de sortie. Mais elle modère pourtant sa réponse, commençant par hausser des épaules. « Peut-être... Je sais pas trop. C'est bizarre de pas faire ma ronde avec elle. Faut croire que j'ai trop vite pris des habitudes. » Voilà qui devrait être plus convaincant que sa réponse précédente. Même s'il manque un peu de son piquant habituel, la petite boutade qui fait de Raven, Raven.

Ils atteignent finalement la dernière marche, atteignant le point le plus haut du mur. Et là, se trouve une toute nouvelle vision. Cette vue avait toujours déclenché des tas de sentiments chez la jeune femme. Elle qui avait tant rêvé de passer de l'autre côté, de voir ce qui se passait dehors. Elle avait presque tendance à se sentir claustrophobe quand elle redescendait de sa ronde et qu'elle se rendait compte de tout ce monde qui s'offrait de l'autre côté et du peu qu'il y avait ici. Mais l'horreur n'était jamais loin non plus. Les ruines, les titans. Au final, elle ne pouvait jamais bien longtemps fixé un même point. Comme si c'était bien trop pour ses nerfs. Elle prend d'ailleurs une profonde inspiration, avant de détourner le regard, ses yeux se posant sur Lightwood, qui reprend la parole. « Je déteste faire les rondes. Enfin … Je déteste surtout les voir. Même si je sais qu'ils peuvent rien faire, je déteste l'idée qu'ils touchent à Rose. » Elle déteste cette expression fugace qui transparaît sur ses traits. Cette même expression qu'elle lui a vu quand elle est venue elle même lui annoncé pour Maria. Elle avait toujours vu son caporal comme quelqu'un de fort, de courageux. Quand il n'était que son instructeur et qu'elle ne jurait que par la brigade d'exploration, il était le seul qui parvenait à lui offrir une image positive de la garnison. Alors quand elle avait vu cette expression, elle n'avait pas pu s'empêcher d'avoir peur à son tour. Comme si ses émotions étaient branchés sur les siennes. Et là encore, c'est encore le cas, puisqu'elle ne parvient pas à retenir cette main qui va se poser sur l'avant-bras du jeune homme. « Ils ne toucheront pas à Rose. » Elle ne sait pas vraiment si ses mots sont pour le rassurer lui ou elle. Comme si l'affirmer pouvait faire en sorte que cela ne se produise pas. Après tout, le monde pensait que Maria maintenait tout le monde en sécurité. Et voilà le résultat... Mais elle comprend que pour lui, cette peur est encore plus viscérale. Elle, elle n'avait jamais fait grand cas de la religion. Après tout, sa mère n'avait jamais pris la peine de lui donner une éducation dans ce sens. Après la mort de son mari, elle n'avait la foi que dans une seule chose : ce qu'elle pouvait elle-même accomplir. Une façon de pensée que Raven avait fini par adopter. Et même avec son cousin, ce n'était pas vraiment le genre de chose dont ils parlaient. Elle avait fini par véritablement connaître le culte des murs qu'en s'engageant. Et bien qu'elle pouvait le comprendre, cela ne l'avait jamais intéressé à ce point. Après tout, cela restait des murs construits de la main de l'homme, peu importe depuis combien de temps ils étaient là. « Vaut mieux pas fixer toujours le même point. Ce n'en ait que plus déprimant. » Marmonna-t-elle tout en exerçant une petite pression de ses doigts sur son bras, avant de le relâcher et de laisser sa main pendre le long de son corps. Voilà qu'il suffisait qu'elle le voit ainsi pour se laisser aller et chercher le contact physique... Elle se serait gifler. Elle détourne alors le regard, laissant ses yeux dérivés vers cette vache qui broute tranquillement, sans s'inquiéter le moins du monde du reste. Elle s'éclaircit un peu la gorge, tentant de trouver une chose intelligente à dire. Rien ne viens. Elle se satisferait même de juste une chose à dire arriver à ce stade là.
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Jeu 20 Aoû - 13:55
Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you And all your trouble Don't be afraid, girl let me help Girl let me love you And I will love you Until you learn to love yourself Girl let me love you A heart of numbness, gets brought to life I'll take you there
All i want is nothing more ~ Raven

La discussion à du mal à se lancer. Je sens une gêne entre nous et ça m'est insupportable. Je parle presque dans le vide et je ne réalise pas la fragilité qui transparaît dans ma voix à ce moment précis. Je frissonne presque. Je suis sensé être un élément fort. C'est pour ça que je suis gradé non ? Et pourtant. Mais le fait que ce soit Raven à mes côtés change la donne. J'ai des sentiments pour elle. Elle est la seule femme qui réussi à me faire louper un battement de cœur à chaque fois que je la vois. C'est la seul qui un jour m'a fait croire que je n'allais pas finir seul. Je n'ai jamais eut de petites amies. Des aventures sans lendemain, oui. Un homme a des besoins. Et encore, en comparaison aux hommes que je fréquente, les miens sont apparemment bien moindre. Mais elle provoque des choses chez moi qui me rende fou. Fou d'elle, et surtout bien plus fragile et fleur de peau qu'avec n'importe qui. Quand elle pose sa main sur mon avant bras, le frisson se fait agréable. Un soulagement relatif. Parce que l'angoisse des Titans est plus forte quand elle est avec moi. Je n'ai qu'une crainte. Qu'il lui arrive quelque chose. Ses mots raisonnent dans mon crâne. Je prie pour que ce soit la vérité. Ma foi est l'une des rares choses que j'ai voulu garder de mon père. Et j'avais déjà pris un coup à mes croyances avec la perte de Maria. Contrairement à la majorité des partisans, moi je n'avais pas vu la chute de Maria comme un avertissement. Mais vraiment comme un drame. Le futur pouvait sembler sombre. Mais Je refusais de m'avouer vaincu. Surtout avec elle a mes côtés. Nous continuons à marcher et je suis ses paroles à la lettre. Ma main frôle la sienne à plusieurs reprises et j'ai envie qu'elles se serrent l'une avec l'autre. Plus cette journée avance et plus je me dis que je n'ai pas envie de passer à côté d'elle. C'est peut-être difficile de s'engager mais ça vaut le coup. Il faut que l'on discute elle et moi. Il s'est passé quelque que chose ce jour là et je n'ai pas envie de faire machine arrière. C'est peut-être le destin qui m'a fait réagir de la sorte. Une volée de courage, de désespoir et aussi la peur de ne jamais avoir l'occasion de lui dire mes sentiments. Pourtant, j'ai toujours autant peur de sa réaction.

Nous continuons de marcher. Et comme d'habitude, il ne se passe rien pendant les rondes. Le temps passe lentement et il n'y a rien à faire d'autre que de parler. Je fais rarement des rondes maintenant que je suis Caporal. Mais aujourd'hui, avec Raven, je me dis que c'est peut-être l'occasion. « Graymarck. Je … Je pense qu'on doit parler un peu tout les deux. Parler de ce qui s'est passé le jour de la chute de Maria. » J'ai une boule au ventre. Le trac. J'ai l'impression d'être un gamin qui avoue une connerie ou un artiste présentant son œuvre pour la première fois. Je sais pas ce qu'elle va me répondre. J'ai presque peur de le savoir. Voilà plusieurs semaines que c'est arrivé et je n'ai le courage d'en parler que maintenant. Peut-être que je suis simplement intimidé. C'est une première pour moi de parler à une fille pour qui j'ai des sentiments. Enfin, je veux dire, parler de ça. Bien évidement, je suis capable de faire la part des choses. Est-ce qui si on est ensemble, elle devra changer d'équipe ? Une question conne mais qui à quand même son importance. Au pire, je pourrais toujours redevenir simple instructeur. La compagnie de Wolf est bien moins plaisante que celle de Raven, mais c'est un faible prix à payer si ça me permet de la retrouver dans mes bras la nuit venue.



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