Une petite phrase de ton choix.
Année 820
Mon père se penche sur mon berceau, j'ai quelques heures seulement et il arrive seulement. Moi je suis calme, je dors alors que ma mère rendu présentable par sa domestique se tient l'air fatiguée au milieu de son lit. Elle voudrait se reposer, dormir pendant que je dors, mais voilà, mon père est très à cheval sur les convenances et le protocole, alors il lui faudra attendre encore un peu pour qu'elle se puisse être seule et au calme. Mon père est immobile au dessus de moi depuis de longue minutes, son visage est impassible, il ne dit rien quand soudain un petit sourire éclaire son visage.
Aliénor, grâce à vous, nous allons devenir une famille des plus importante. Cet enfant nous apporteras le pouvoir et une importance supplémentaire à notre nom. Ces paroles ne montre pas l'amour qu'il nous porte, juste l'intérêt de ce que nous pourrions lui apporter pour sa gloire. D'ailleurs, sans un mot doux, sans un baiser pour ma mère, il quitte la chambre pour aller retrouver ces relations de travail et se féliciter du fils qui vient va lui apporter ce dont il rêve depuis longtemps.
Année 827
Mère, pourquoi père est-il si méchant avec les gens de la mine ? J'avais passé l'après midi avec mon père, Je n'avais que sept ans, mais il voulait dès à présent m'apprendre les ficelles du métier. Il voulait qu'un jour je reprenne le flambeau de ce que son père et lui avait construit au fil des années. Moi je n'en avais pas apprécier une seule secondes, la mine était sale, les gens semblaient malades et famélique et surtout mon père était méchant avec eux alors que les employés se tuaient littéralement à la tâche. Je vois que ma question la dérange et je m'en veux de voir son doux visage déjà si triste se refermer alors qu'au fond je veux juste la voir heureuse. Ma mère est une femme douce, calme et malheureusement totalement effacée et sous le joug de mon père. Du haut de mes sept ans je m'imagine parfois la sauver de cette vie, nous sauver tout les deux car moi la mine je n'y travaillerais pas, je ne veux pas respirer la poussière chaque jours et observer ces gens mourir à petit feu pour un morceau de charbon. Mes idées je les garde, je ne dis rien, je laisse mon père à ces discours sans fin et moi j'imagine ma vie comme j'aimerais la vivre vraiment.
Année 833
Je suis assis dans le salon de notre grande maison, avec les années, j'ai appris à redouter ces instants car ils étaient synonyme de grandes annonces qui ne faisait généralement plaisir qu'à mon père. D'ailleurs ce dernier entra une démarche altière et un sourire qui me donna des frissons. Cet homme me faisait peur et je n'avais pas honte de le dire.
Fils ! Ce soir j'ai deux merveilleuses nouvelles pour toi. Je me redressais, j'affichais un air intéressé mais tout juste, en faite j'étais sur des charbons ardents, quelles pouvaient être ces merveilleuses nouvelles qui allait me plaire à mon père et moi.
Dans quelques mois, ta mère nous offriras peut être un autre garçon qui je l'espère sera aussi fort que toi. Je lève les yeux vers ma mère, elle semble encore plus pâle et éteinte que d'habitude, elle ne semble pas heureuse de cette nouvelle et je ne sais pas moi-même si je dois me réjouir de cette arrivée. Je ne dis rien, je reste silencieux, surtout aussi car mon père à parler de deux nouvelles.
Aujourd'hui j'ai eut une rencontre avec M. Stevenson, nous avons longtemps parler tout les deux et nous avons décidé d'unir nos famille. C'est une famille riche et puissante et il s'avère qu'ils ont une fille, de deux ans ta cadette. Quand vous aurez l'âge, Olivia et toi vous marierez. Ma réaction ne fut pas celle escomptée par mon père et ce qui devait être une heureuse soirée finit dans une violente dispute, je ne voulais pas épousé cette fille, je ne voulais pas d'un petit frère et je ne voulais pas de cette vie.
Année 838
Je ne m'étais jamais opposé à mon père, j'avais toujours fais ce qu'il voulait, pourtant alors que la date de mon mariage avec Olivia approchait j'avais pris la folle décision de m'engager dans les brigades d'entrainement. Je n'y croyais pas réellement à la mission de l'exploration, mais je voulais pour une fois faire quelque chose pour moi avant de donner ma vie pour ma famille. Le plus dur fut de laisser mon petit frère de cinq ans entre les mains de mon père, d'ailleurs la veille de mon départ, je ne le passait pas avec ma fiancée, que je voyais à peine, mais avec lui, ce petit bout de choux que je m'étais promis de protéger et que j'abandonnais maintenant à son sort.
Alors tu vas devenir un tueur de titans ? Sa petite voix me fait sourire et sa question plus encore, je passe alors des heures à lui expliquer que non, je ne voulais pas affronter les titans, que j'allais revenir ici, que j'allais le protéger en intégrant les spéciales. Le lendemain, je quittais la maison sans avoir adressé un mot à mon père, il m'en veut car il a compris que je ne reprendrais pas la mine, que je n'étais finalement pas totalement sous son joug et que j'étais capable de pensé pour moi et non pour son titre à lui.
Année 841
J'étais revenu depuis un mois seulement, j'avais réussis, j'étais maintenant un membre de la brigade spéciale, j'étais heureux et je pensais réellement pouvoir décider de ma vie, mais non, cela n'avait été qu'une douce chimère puisque j'étais là devant l'autel à voir ma futur femme remonter l'allée, je n'avais pas à me plaindre, elle était belle, elle semblait gentille, mais voilà, je ne la connaissais pas et je ne savais pas si je pourrais l'aimer un jour.
Vous pouvez embrasser la mariée ! Ces mots raisonnent en moi et me font frissonner, je jette un coup d'œil à mon père qui me regarde sévèrement, il m'a à peine pardonner mon engagement dans l'armée, si je venais à lui faire honte en repoussant celle qui était devenu ma femme alors il ferait surement en sorte de me déshériter. Je me fiche de l'argent dans le fond, oui j'aime vivre sans manquer de rien, oui j'aime avoir chaud l'hiver, mais tout cela n'est pas le plus important, le plus important, c'est d'être auprès de ma mère et de mon frère qui me regarde à côté de mon père. Je prend une grande inspiration, me penche et pose mes lèvres sur celle de la femme qui va partager le reste de ma vie. Je ne ressens rien, je sais que je n'aurais jamais de sentiments fort pour Olivia alors que mes mains se pose sur sa taille.
Année 846
Voilà cinq ans que je me suis établis, je vis toujours à Yarckel, dans une petite maison qui plaisait à Olivia, mais dans laquelle je ne me retrouve pas réellement. Je l'ai laisser choisir après tout, elle est comme moi enfermé dans une relation sans amour, une relation non voulu et moi j'ai le boulot pour échapper à tout cela, alors qu'elle, elle n'a que cette maison. Nos parents nous parle souvent des petits-enfants et nous restons vagues, pourtant, pour que cela arrive un jour, il faudrait déjà que nous accomplissions notre devoir conjugal, ce qui n'est pas arrivée depuis longtemps maintenant. Au fil des années nous avons appris à nous connaitre, à nous apprécier, nous sommes des amis proches, nous rigolons bien ensemble, mais il n'y a aucune attirance, aucun sentiment amoureux, aucune envie de toucher l'autre. Alors je me plonge dans le travail, je suis plutôt bon et ma vie à trouvé un équilibre.
Marshall, je vous présente notre nouvelle recrue, Tigern Mahon. Je lève les yeux vers cette petite blonde et là mon cœur s'emballe, je la fixe et quand mes doigts touchent sa main j'ai l'impression d'avoir trouvé ma place. Pourtant, je n'ai pas le droit, je ne dois pas ressentir cela, je dois rester loin d'elle.
Année 850
Voilà quatre ans que je la repousse sans cesse, que je me montre odieux et méchant, pourtant, je n'ai pas le choix, je me rend compte que je ne l'ai jamais eu et que je dois rester honnête envers la femme que j'ai épousé, mais aussi envers ma famille. Pourtant depuis quelques mois c'est de plus en plus dur de faire semblant partout, de ne pas pouvoir juste pensé à moi un instant, être égoïste et montrer à Tigern qui je suis vraiment. Je soupire, m'étire alors que j'attends que la réunion commence, je suis le plus loin d'elle, mais régulièrement mes yeux retombent sur elle. Les conversations vont bon train, mais je les écoute à peine. Pourtant, quand un soldat fait soudain irruption dans les bureaux je me redresse curieux.
Shinganshina ! Le mur s'est effondré, les titans sont passé. Je me redresse m'étant du temps à assimiler les paroles, les autres autour de moi s'agite, parle fort et s'inquiète. Moi instinctivement, mon regard se tourne vers elle, nos yeux se croisent et je sais que je ne pourrais pas toujours être fort.