Attack on Titan
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ILIANA • Because noboby want to die too fast.
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Dim 19 Juil - 3:24
Because nobody want to die too fast.
Iliana & Karhlya
Tu la vois, bien face à toi sa tronche bien dégueulasse. Alors celui-là, il a la gueule de l'emploi avec ses dents bien droites et carrément proéminentes, ses yeux qui louchent et son gros nez tout à fait ingrat. Il est gros, tu le vois rien qu'a ses joues. Il te fixe et tout juste si il bave pas. Où est-ce que tu es ? Qu'est-ce qu'il fou là, ce Titan ? Tu te sens perdue. Tu regarde autour de toi et tu reconnais quelques bâtiments. C'est Karanes ? Non. Mais c'est pas loin. C'est l'extérieur, c'est l'enceinte de Maria. Tu reconnais les toits, les tuiles, tu peux plus les oublier. Tout ça, c'est graver dans ta mémoire. Tu baisses les yeux, tu te regardes...la revoilà, cette robe horrible. Toute déchirée. Il en manque des morceaux. T'as l'air d'une pauvre clocharde. « Sublime. » qu'il avait dit. On repassera. Tu ressembles à rien, t'as les mains couvertes de sang. Du sang...du sang...du sang...ça résonne dans ta tête alors tu fixes tes mains rougies, écarlates. Ça recommence. Pourquoi ça recommence ? Tu pensais ça terminé. Tu te pensais en sécurité...mais non. Un titan. Du sang. Tu attrapes tes lames...et puis tu cherches, autour de toi. Tu vois personne. Y'a personne. Où est Bailey ? Il était là, n'est-ce pas ? Pourquoi t'es seule. Pourquoi tout ce que tu discernes, c'est ce corps à quelques mètres de toi ? Les yeux clos, la peau pâle...du sang...tu hurles. Tu hurles mais aucun son ne sort de ta bouche. Tu es comme muette. Alors tu cours dans sa direction et tu l'atteins, presque...un choc. Le titan qui a bouger...les ténèbres...la mort...le sang...

Tu sursautes légèrement et tu ouvres aussitôt les yeux. Tu ne bouges pas, ton corps entier est douloureux. Mauvaise posture, sans doute. Ça et les bleus, les coupures, les maudites éraflures. Tu es a bout de souffle, installée bizarre, les fesses sur une chaise, la tête appuyée sur son torse. Ton oreille est posée tout contre son cœur que tu entends battre à un rythme paisible et régulier. C'est un son qui t'apaise. Tu souffles, tu te redresses. T'as dormi là. T'es pas rentrée chez toi, depuis ce bordel à Karanes. Ta mère a bien essayer, hein, mais elle a vite compris que c'était totalement inutile. Tu restes là, tu bouges pas. T'as promis. Tu tiens toujours tes promesses. Tu dors pas de toute façon, où plutôt tu dormais pas. Depuis deux jours  c'est comme ça. T'es épuisée pourtant, ça devait se lire sur ton visage mais tu ressasses, encore et encore et tu trouves pas le sommeil. Et puis, quand tu fermes les yeux...tu revois les images. Les souvenirs reviennent. Tu fais des cauchemars, du même genre que celui que tu viens de faire. C'est fini, pourtant, tu le sais bien. Mais t'as eu si peur, ça s'efface pas comme ça. Même si tu sais que ça viendra. Tu t'en sors toujours, c'est bien connu.

Tu te remets bien droite. Ton dos craque, tes vertèbres, une à une se remettent en place tout doucement. Tu bouges la tête, ça craque aussi dans la nuque. Ça te fait tu bien, alors tu continues. Vieille habitude, truc tellement détesté par ta maman, tu fais craquer tes os, puis tu frottes ton visage à deux mains. T'as perdu la notion du temps tiens, tu sais qu'il fait jour...tu peux le voir à travers la fenêtre. Mais tu sais pas quelle heure il est, si le matin, si c'est l’après-midi. Aucune idée. Et puis tu t'en fou. T'as rien à faire, tu restes là. Tes yeux se posent sur Ez'. Il dort lui. Totalement shooté sûrement, par les anti-douleurs dont Iliana le gave. Au moins il souffre pas, tu lui es plutôt reconnaissante à cette fille...elle est pas comme toi. Mais c'est une guerrière à sa manière. Toi tu te bas, tu fonces dans le tas, agilement, rapidement, violemment. Elle, elle se bats différemment. Pour vous. Elle prend soin de vous...et elle le fait malgré le fait d'avoir pris un méchant coup durant cette bataille. Tu entends des pas, puis la porte...tu te retournes, tu te lèves. Ça te fais du bien d'être debout. Tu t'étires. Bon sang, ça fait combien de temps que t'es affalée ici ? C'est elle qui rentre. La Doc. Elle apparaît, dans l'encadrement, avec son matériel habituel. Tu lui offres pas un sourire. Pas d'humeur. Mais t'as fini de lui lancer des regards noirs, t'as arrêter de la prendre pour un boulet. « Salut Zeï...Iliana. » Ouais. Son nom c'est une horreur à prononcer correctement, alors finalement, tu tentes même plus. Iliana...c'est bien. C'est mieux.

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Sam 8 Aoû - 20:44


Because noboby want to die too fast.
J'ai encore du mal à croire que nous nous en sommes sortis, bien sur il avait fallut faire face à des centaines de morts, à des dégâts matériels qui mettrait des mois à disparaitre. J'avais été alité pendant toute une journée, puis quand j'avais appris ce qui était arrivée à Ezéchiel, mais aussi aux autres membres de mon unité, j'avais rapidement quitté mon lit, je souffrais et les médecins avaient au début refusé de me laisser les rejoindre, mais j'avais su me montrer persuasive. J'avais la jambe droite dans une atèle et je ne devais pas forcer dessus, pour mon dos s'étais une autre histoire, je me tenais droite et chaque mouvement m'offrait une douleur sourde, le bleu était énorme et d'un noir profond. Alors je me tenais droite comme un i, marchait lentement et en boitant pourtant, j'avais une mission et il était hors de question que je reste allongée tranquillement dans mon lit alors que les autres avait besoin de moi. Enfin une autre plus particulièrement, Karhlya n'avait pas quitté le chevet d'Ezechiel, elle était épuisée je le savais, elle ne mangeait rien aussi je m'en était rendu compte et malgré l'heure tardive je voulais lui rendre une petite visite. J'ouvris la porte de la chambre d'Ezéchiel, il n'avait pas vraiment repris conscience, mais là s'était à cause des médicaments que je lui donnait, j'avais réussis à en obtenir suffisamment pour qu'il ne souffre pas du coup pour le moment, il était complètement shooté et s'était aussi bien comme ça. Je poussais une sorte de petit chariot devant moi, il n'était pas vraiment utile, sauf pour me tenir pendant que je marchais finalement.

J'entrais doucement, mais elle était déjà réveillée, elle était debout au milieu de la chambre, mais son regard un peu hagard me dit qu'elle venait de se réveiller, voilà qui était une bonne chose. Je lui souris, doucement, presque timidement, mais elle n'y répondit pas. Je ne m'en formalisait nullement, car si elle ne souriait pas, ces yeux eux avaient cessés de se faire meurtrier. Nous n'étions pas des amis, mais maintenant au moins, je n'avais plus l'impression qu'elle me détestait. D'ailleurs si au début elle tenta de prononcer mon nom, c'est finalement mon prénom qui sortit de sa bouche. Bonsoir Karhlya. Comment va-t-il ce soir ? Je m'approchais de lui lentement en boitillant, prête à l'écouter, je l'auscultais tout de même et ceci même si les médecins veillaient sur lui, je voulais être sur. Je pris son pouls qui était régulier et calme, tâtant son front je souris car il était frais. Je soulevais doucement son pansement et je soupirais de soulagement, la plaie était propre, aucun signe d'infection. Demain on pourra tenter de diminuer un peu la dose de médicament, il risque de souffrir un peu, mais il reprendra conscience. Je savais que le voir endormit la minait et qu'elle le veillerait tant qu'il n'aurait pas ouvert les yeux, je voulais lui indiquer que s'était possible, mais qu'il aurait mal, elle avait l'occasion de refuser, si elle le voulait.

Je repositionnais bien les couvertures sur le blessé puis je retournais à mon petit chariot, là je pris un sac que je tendis à la jeune femme. Je me suis dis que comme tu ne voulais pas retourner chez toi, tu aurais envie de vêtement propre et d'une bonne douche. Je reste près de lui tant que tu es dans la salle de bain d'accord. Elle ne prenait pas vraiment soin d'elle ces derniers jours et du coup je comptais bien m'assurer qu'elle ferait tous ce qu'il faut pour garder une bonne santé. Car si pour le moment sortir en dehors des murs était exclus, il faudrait qu'elle soit au meilleur de sa forme, le jour où cela se produirait, ou bien, elle risquait sa vie. Je m'installais sur la chaise qu'elle avait quitté, j'étais droite dessus et je fis surtout attention à ne pas m'appuyer le dos contre le dossier, je lachais un petit soupir de douleur et fermais un instant les yeux. Heureusement, je lui tournais à moitié le dos, mais je n'étais pas sur de la berner si facilement alors que j'avais perdu le peu de couleur que mes joues voulaient bien montrer. Je ne me démontais pourtant pas, je respirais profondément avant de parler. Et quand tu reviendra, il y a un plateau repas pour toi, c'est pas de la bonne cuisine, mais je me suis dis que tu aurais faim. Je soufflais alors et je rouvris les yeux pour croiser son regard et lui sourire.
– CODED BY CERSEI –
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Mer 19 Aoû - 20:02
Because nobody want to die too fast.
Iliana & Karhlya
Regard vide. Yeux éteins. Tu as le teint pâle, la mine cadavérique. Tu as cesser de songer à prendre soin de toi. Tu restes dans ces vêtements qui ne sont même pas a toi. Une chemise bien trop grande, un pantalon que tu perds un peu lorsque tu te lèves, tout juste de quoi remplacer cette robe que tu avais directement balancer à la poubelle tant elle était parfaitement irrécupérable. Découpée de ton gré pour pouvoir bouger, l'un de ses morceaux avait servi à éponger du sang. De jolie tenue de fête, elle était passée à tenue de cauchemar. Ça avait été un plaisir de t'en débarrasser. Ton regard cerné de noir se pose sur Iliana, tu ne lui offres pas un accueil chaleureux, pourtant tu n'es pas froide non plus. Tu sens ton estomac gronder, il se rappel à toi une énième moi et encore une fois tu l'ignores simplement. Il aimerait se remplir. Tu n'as pas envie de manger. Rien ne passera tu le sais. Tu ne bouges pas, tu restes plantée au milieu de cette chambre, tu te contentes d'observer la jeune femme qui entre en poussant son chariot. Bonsoir Karhlya. Comment va-t-il ce soir ? Soir. Une indication. Ainsi, la journée touche à sa fin … ? Le soleil va se mettre à décliner, alors. Et tu passeras sans doute toute la nuit éveillée, à penser, réfléchir, observer le moindre mouvement qu'il pourrait faire. Tu hausses les épaules. Comment il va … ? Sans doute comme quelqu'un qui vient d'échapper de justesse à la mort. Ça ne t'a pas échapper, les commentaires des médecins, ceux des infirmières. Il a eu de la chance. C'était juste. Quelques minutes de plus, un peu plus de sang perdu et rien n'aurait pu être fait pour le sauver. Il serait simplement parti, ses yeux que tu avais vu se fermer ne se seraient jamais rouverts. Tu sers les dents en y repensant. La douleur est toujours présente. Tu as beau te répéter mille et une fois que ton équipier est en vie, tu ne parviens plus à repousser cette envie de pleurer. Si tu as craquer depuis Karanes ? Oui. Si tu en as parler ? Non. Et tu as tes raisons ; tu ne vois personne pleurer. Autour, les gens semblent parvenir à faire preuve de patience. Ils sont finalement tous convaincus qu'il ouvrira les yeux dans quelques temps, ils ont acquit cette conviction que même si les jours à venir seraient sans doute difficile et qu'il faudrait du temps, Hartmann serait de nouveau parmi eux et que c'était tout ce qui comptait. Ils ont la bonne attitude, tu le sais. Alors pourquoi toi, tu n'y arrives pas ? Pourquoi est-ce qu'au fond de toi tu sais que tu as besoin de le voir bouger et ouvrir les yeux pour être un peu rassurée ? Pourquoi tu souffres autant de son état ? Pourquoi est-ce que tu restes là … près de lui, comme si finalement le centre de ton monde c'était lui ? Pourquoi tu passes tout ton temps à ressasser...pourquoi...pourquoi. Un soupire. Tu laisses la jeune doctoresse approcher son patient sans un mot. Elle l'ausculte rapide, tu n'attends rien de cet examen. Rien n'a changer, évoluer, il suffit de le regarder pour le comprendre. « Je sais pas. Toujours pareil...je suppose. » T'es pas médecin ma pauvre Karhlya, tu n'es que la pauvre fille paumée qui squatte sa chambre sans pouvoir expliquer le pourquoi du comment de ton attitude. Demain on pourra tenter de diminuer un peu la dose de médicament, il risque de souffrir un peu, mais il reprendra conscience. Comment est-ce que tu dois réagir à ça ? Lui retirer un peu de ces produits qui l’assomment pour lui permettre de reprendre un peu contact avec la réalité … c'était aussi prendre le risque de lui infliger de nouveau la douleur cuisante de cette blessure conséquente. Tu ne peux rien dire. La décision revient à Iliana, c'est son médecin. Ou a la famille .. mais certainement pas à toi. Tu te contentes de te pincer les lèvres. Franchement après avoir vu ton partenaire à l'agonie, après avoir vu ces larmes s'échapper de ses yeux, après avoir lu la douleur et la peur dans son regard humide, tu n'es pas certaine de pouvoir supporter de le voir souffrir encore. « C'est toi qui voit... » Une voix un peu cassée, émotions, fatigue et sentiments s'y mêlent. Tu ne lâches pas Iliana des yeux alors qu'elle remet en place les draps avant de boitiller vers son chariot. Blessée elle aussi. Pourtant, elle ne se laisse pas abattre. Cette constatation te frappe en pleine face. Regarde toi...pauvre petite chose.

Je me suis dis que comme tu ne voulais pas retourner chez toi, tu aurais envie de vêtement propre et d'une bonne douche. Je reste près de lui tant que tu es dans la salle de bain d'accord. Tu sembles réagir totalement. Revenir sur Terre. Reprendre totalement conscience et quitter le fil de tes pensées. Tu observes tour à tour le petit sac qu'elle t'offre, puis la porte qui donne sur une petite salle d'eau. Bien sur que tu as besoin d'une douche, bien sur que tu as besoin de te changer, et pourtant encore une fois tu hésites. Peu de temps cela dit. Tu finis par attraper le sac en baissant un peu les yeux. « Merci...c'est gentil de penser à moi. » C'est vrai, pour toi ces derniers temps tu n'es absolument pas une priorité. Chacun s'occupe des siens, ou de soi-même. C'est le contre-coup du drame. Les blessés, les morts, la peur. Tu as choisis seule de te négliger, d'oublier de manger, de te laver ou de dormir. Tu te fiches de ressembler à un cadavre ou d'en avoir l'odeur, tu restes, un point c'est tout. La jeune femme prit alors place sur cette vieille chaise d'osier que tu occupais précédemment. Signe qu'elle ne tolérerait aucun refus de ta part, sûrement. Et quand tu reviendra, il y a un plateau repas pour toi, c'est pas de la bonne cuisine, mais je me suis dis que tu aurais faim. Tu hoches la tête. Tu te résignes finalement, tu sers le sac entre tes doigts, tu murmures un dernier « merci » à peine audible, et finalement tu vas la prendre ta douche. Elle sera brève cependant. Tu ne t'y attardes pas, bien que tu admets volontiers que le jet d'eau chaude te fais un bien fou. Tes muscles s'allègent, se détendent, ton corps entier s'apaise légèrement...mais tu t'en profites pas. Tu te décrasses, tu ressors et tu enfiles les vêtements propres. Tu te sens un peu mieux. Moins comateuse. Un peu plus toi. Tu remets tes cheveux en place, tu les « coiffent » maladroitement à l'aide de tes doigts, puis tu frottes ton visage. Dans le miroir tu le vois, maintenant, que tu fais peine à voir. Énième soupire, tu finis par sortir de là. Iliana est toujours là, et à défaut de pouvoir reprendre ta place habituelle tu t'avances pour poser tes fesses sur le bord du matelas. Tu restes silencieuse un petit moment … et puis. « Tu penses qu'il ira bien … après ? Enfin ... tu vois ... » Ça te brûle les lèvres. Tu n'attends que son réveil, mais tu te demandes dans quel état il sera, une fois qu'il aura ouvert les yeux. Tu te doutes que ça n'ira pas forcément bien, mais tu as peut-être besoin de l'entendre. Besoin de prévoir les choses. « Ça sera pas simple pour lui j'imagine... » Ton regard dévie, il se perd dans la pièce, un peu comme si finalement tu étais gênée d'étaler ton inquiétude...

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Sam 22 Aoû - 14:24


Because noboby want to die too fast.
Karhlya semble dans un autre monde et je ne peux faire autrement que m'inquiéter, je voudrais lui dire de quitter cette chambre, de rentrer chez elle auprès de sa mère qui doit s'inquiéter pour sa fille, mais je ne dis rien, car je sais qu'elle ne le fera pas. Je m'approche d'Ezéchiel inconscient, je sais que les médecins font du bon boulot, mais je ne peux m'empêcher de vérifier que tout vas bien et je suis ravie de voir qu'une semaine après la plaie est belle et que bientôt tout ceci ne serait qu'un mauvais souvenir pour lui. Je lui annonce que j'ai vu avec les médecins pour baisser la dose de calmant, pour le laisser réagir, j'attends de voir ce qu'elle en pense, mais elle ne semble pas vouloir donner son avis. Je soupire doucement, nous pourrions le laisser encore une semaine ainsi, mais j'ai peur des conséquences que cela pourrait avoir sur lui, mais celle qui m'inquiétais le plus était la dépendance aux calmants que cela pouvait provoquer. Je n'aime pas non plus l'idée de le voir souffrir, tu sais, mais ... il y a des risques qu'il faut prendre en compte Je me mordille la lèvre, regardant le jeune homme qui est tellement pale que cela me fait peur, pour me donner contenance, je vérifie sa perfusion, je me sens mieux quand j'ai les mains occupées. Si je t'en parle, c'est parce qu'il est ton co-équipier, tu dois savoir que si l'on continue à l'assommer comme ça, il pourrait ... devenir dépendant de ces drogues. La famille était au courant, il m'avait dit de faire ce que je pensais être nécessaire pour lui et son bien être. Il me faisait confiance pour la santé de leur fils et je m'en sentais honorés, pourtant, je n'en oubliais pas la jeune femme qui le veillais nuit et jour depuis son arrivée ici, elle avait le droit de savoir, elle avait aussi le droit de donner son avis sur la question.

La fin de journée est toujours terrible pour moi, mon dos et ma cheville me font souffrir, mais je ne dis rien, j'avance avec lenteur, je suis raide et je dois faire pitié à voir, mais je fais mon boulot et ce soir, il s'agit de s'occuper de Karhlya qui s'oublie trop ces derniers temps, je ne peux pas la laisser dépérir et ne rien dire, ne rien faire tout ça parce que j'ai un peu trop mal. Je la force à aller se doucher, je ne lui laisse pas le choix, même si je vois son hésitation, elle finit par accepter, me remerciant au passage et je lui souris doucement. C'est ma mission de prendre soin de vous, même quand on est entre les murs Je n'avais pas réellement mon mot à dire en mission, Aiji avait été très clair, je devais répondre à ces ordres, mais ici derrière les murs, je pouvais les aider comme bon me semblait. Elle quitta alors la pièce, me laissant seule, je fermais alors les yeux, soufflant doucement pour laisser mon dos se détendre un peu, je ne me plaignais pourtant pas, j'aurais pu être bien plus blessée, après tout j'avais reçus un bout de maison sur moi, je m'étais retrouvée ensevelis sous des graves et je savais que j'avais de la chance d'être encore en vie. Je ne saurais dire combien de temps elle partie, quelques minutes où quelques heures, car finalement, je finis par m'assoupir, comme tout le monde depuis le festival, je manquais de sommeil et ce temps au calme me fit un bien fou. Pourtant, j'ouvris les yeux en grand quand j'entendis la porte s'ouvrir, pour laisser entrer Karhlya qui à déjà une meilleure mine. Elle s'installe au pied du lit et finalement elle me questionne. Je soupire longuement. Il ira bien Karhlya, il a eut beaucoup de chance contrairement à ce que tu semble croire, aucun organe vital à été touché. Il a perdu beaucoup de sang, c'est ça qui à le plus inquiéter les médecins et il risque d'être faible pendant un certain temps, mais il s'en remettra. Je ne sais pas si les médecins lui ont expliquer, je me demande si depuis une semaine, elle est au courant de ce qui se passe pour Ezéchiel, je sens mes mâchoires se crisper quand je me rend compte que ces idiots l'ont peut être totalement laisser dans le noir. Sa blessure est mal placé, alors il ne pourra pas se tenir debout tout de suite, il faudra qu'il reste un temps en fauteuil, qu'il fasse de la rééducation et seulement à ce moment là, on saura... Voilà qui n'était pas facile à dire, car si nous savions que sa vie n'était plus en danger, nous étions pour le moment incapable de dire s'il serait capable de remarcher un jour. Je ne pouvais pas lui dire de cette manière pourtant, je devais être honnête, mais pas direct Pour le moment, nous ne savons pas toutes les conséquences que la blessure aura pour lui Je me levais avec lenteur, je n'avais pas finis de m'occuper d'elle et je ne quitterais pas cette pièce tant que je ne l'aurais pas vu avaler quelques chose. Allez assied toi, je vais te servir à manger
– CODED BY CERSEI –
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Jeu 27 Aoû - 11:07
Because nobody want to die too fast.
Iliana & Karhlya
Tu n'oses pas poser les yeux sur Hartmann. La réalité te frappe à chaque fois, elle te rattrape et autant dire qu'elle est plutôt douloureuse. Tu t'inquiètes, tu ne fais que ça au point où tu pourrais presque te sentir idiote d'en faire autant. C'est quoi ? Ta présence ici ne change rien à la situation. Que tu restes ou que tu partes, la situation est la même et ça, on a bien tenter de te le faire rentrer dans le crâne. C'est la réalité bien sur. Mais tu n'y peux rien, toi tu as tes raisons …des raisons dont tu n'as pas forcément envie de parler. C'est sans doute un peu trop personnel. Sans doute ? Non. C'est personnel. Tout ce que tu ressens, ça ne te concerne que toi. Sans doute lui, aussi, mais pour le moment ; toi.

Tes fesses à demi posées sur le lit, tu oses enfin poser les questions qui restent bloquées depuis un moment déjà dans ta gorge. Ces interrogations qui te soulèvent le cœur tant les potentielles réponses t'effraient. Parce que tout ce qu'on t'a dit ici, tout ce qu'on a bien voulu t'offrir sur un plateau d'argent … ce sont de belles phrases toutes faites. Le genre que n'importe quel médecin garde dans sa trousse. 'Il est tiré d'affaire. Il vivra.' En gros. Oui, ça tu l'as compris. D'ailleurs, tu sais que si personne n'avait prit la peine de te répéter ça plusieurs fois, tu serais sans doute dans un pire état. Non, en ce moment, tu penses à la suite sans savoir pourquoi. Tu l'as vu cette blessure. Tu l'as aperçue alors qu'elle était à vif, bien ouverte et qu'elle déversait des flots continus de plasma rougeoyants. Tu sais qu'elle est possiblement mal placée … il paraît qu'il a eu de la chance, certes, mais maintenant tu aimerais savoir à quel point. Il ira bien Karhlya, il a eut beaucoup de chance contrairement à ce que tu semble croire, aucun organe vital à été touché. Il a perdu beaucoup de sang, c'est ça qui à le plus inquiéter les médecins et il risque d'être faible pendant un certain temps, mais il s'en remettra. Bon, c'est déjà légèrement plus clair et précis que ce qu'on t'offre habituellement. Tu hoches donc la tête pour signifier que tu comprends, que tu assimiles bien les informations qu'elle te donne. Tout ça, tu le sais déjà. Tu as pu t'en apercevoir et faire tes propres conclusions, même si tu es loin d'être médecins. Mais bizarrement, l'entendre de sa bouche te fais du bien. Il ira bien, dit-elle. Pourtant, elle continue après une petite pause. Sa blessure est mal placé, alors il ne pourra pas se tenir debout tout de suite, il faudra qu'il reste un temps en fauteuil, qu'il fasse de la rééducation et seulement à ce moment là, on saura... Comment expliquer, qu'a ce moment précis ton cœur rate carrément un battement ? On saura … on saura quoi ? Qu'est-ce que tu ignores, qu'est-ce que tu ne sais pas ? Tu te doutes bien qu'il ne pourra pas se lever et repartir en mission comme si de rien n'était, mais … la fin de sa tirade te fais ouvrir grands les yeux. Savoir... « Savoir, quoi Iliana … qu'est-ce qui va pas ? Qu'est-ce que tu ne me dis pas ? » Petit air de panique, ta moue est inquiète, tu sers les draps sur lesquels tes mains sont posées à t'en faire blanchir les phalanges. Pour le moment, nous ne savons pas toutes les conséquences que la blessure aura pour lui La nausée. Un vertige … tu sembles comprendre tout à coup que tout ce n'est pas fini. Oh il va vivre. Oui. Mais dans quel état est-ce qu'il va pouvoir continuer à vivre ? Sans la possibilité de marcher … lui ? Comment est-ce qu'il va supporter ça ? Lui qui est si actif … Tu pourrais presque te remettre à pleurer, là maintenant tant ce qu'elle te dit te fais mal. Tu oses alors poser les yeux sur lui. Comment tu peux parvenir à être positive avec tout ça ?

C'est un regard triste que tu reposes sur Iliana alors qu'elle se lève lentement pour te laisser la place. Allez assied toi, je vais te servir à manger Elle continue de s'occuper de toi. Elle joue son rôle, comme elle le dit si bien. Elle fait des efforts, alors que tu vois bien qu'elle souffre physiquement bien plus que toi. Tu grimaces. Tu n'as jamais aimer voir les autres en état de souffrance. Néanmoins, tu bouges pour t'asseoir et tu la laisses te servir un petit quelque chose à manger. « Tu devrais … arrêter de bouger comme ça, Iliana. Je vois bien que ça fais mal … reposes toi. »

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Sam 7 Nov - 16:11


Because noboby want to die too fast.
J'avais été un peu dur dans ma manière d'annoncer les risques qu'encourait Ezéchiel, mais je ne me voyais pas tourner autour du pot, j'aurais peut être du m'y prendre autrement, y mettre un peu plus les formes, mais voilà je n'étais pas tellement en forme et du coup s'était sortie brutalement. Je restais un long moment silencieuse avant de finalement me lever avec difficulté pour lui approcher son plateau, se n'était pas grand chose et surement moins bon que ce qu'elle aurait préparé, mais cela lui donnerais des forces. Je lui souris, elle voulait que je me repose, que j'arrête de courir partout. Jamais je n'aurais pensé que l'on prendrais soin l'une de l'autre, il faut dire notre relation était loin d'être cordiale et je savais que mon passé me liant à Aiji et Ezéchiel en était la cause. Un jour peut être je lui raconterais ce que je savais, mais pas ce soir, pas maintenant. Je soupirais doucement m'approchant plongé dans le coma, je passais ma main dans ces cheveux me souvenant de notre première rencontre alors que j'étais petite fille. Tu es fort, tu vas te battre et bientôt tu iras de nouveau te battre contre les titans. Je relevais les yeux vers la jeune femme qui mangeais comme je lui avais demandé et souris un peu plus franchement.

A cet instant quelqu'un toqua à la porte et je quittais mon air un peu plus nostalgique pour un dernier sursaut d’énergie. Pile à l'heure. J'allais ouvrir la porte et laissais deux infirmiers entrer dans la pièce. Il n'était pas là pour les soins du jeune homme, mais pour amener un petit lit de camps tout cabossé. Il n'était pas confortable, mais installé à côté du lit d'Ezéchiel, elle pourrait se reposer convenablement. Je m'en servais quand j'ai étudier ici, quand il fallait faire des nuits de garde, rien de bien confortable, mais toujours pratique pour se reposer. Je lui souris tout en récupérant mes affaires, je ressentais le manque de sommeil et il fallait moi aussi que je rentre, que je dormes quelques heures avant de pouvoir repartir faire le tour de tous les membres de mon bataillon. Finis ton repas, essais de dormir quelques heures d'accord. Je repasserais dans la journée demain, mais si tu as besoin de moi avant, envoie quelqu'un me chercher d'accord. Elle avait besoin de soutient dans les heures qui allaient suivre et je comptais bien être présente pour elle. Je lui fis un petit signe de la main avant de sortir doucement de la chambre et de prendre la direction de ma maison, vers un repos bien mérité.
– CODED BY CERSEI –
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