Attack on Titan
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Quand le passé fait défaut... ∞ Ft. Lux
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Mer 19 Aoû - 12:40
Quand le passé fait défaut...

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Le soleil vient de se coucher, et la lune tarde à se lever. Assis sur une large butte, tu regardes au loin le paysage s'étendre à tes pieds. Le camp d'entraînement est situé en hauteur, plus loin en bas, tu regardes s'étendre les arbres ainsi qu'un magnifique lac. Tu soupires et portes une main à ton crâne. Le bandage est toujours là. Tu grommelles. Putain qu'est-ce que ça fait mal, mais ce n'est rien comparé à la perte de tes parents. Lorsque tu es revenu entre les murs du District de Trost, la tête couverte de sang et ouverte à cause de ta chute, tu n'as pas pu te mettre à leur recherche tout de suite. Les médecins se sont bien vite occupé de toi, désinfectant, recousant la plaie. Entourant ton crâne de ce bandage blanc qui a pourtant rougi. Puis ils se sont mis à t'ausculter. Nom. Prénom. Age. Ça tu t'en souviens. Tu as de la chance d'ailleurs d'après ce qu'ils t'ont dit. Le coup avait été brutal, la plaie profonde. Mais peux-tu appeler ça de la chance? Tu ne te rappelle de rien ou presque. Les seules visions que tu as de tes parents sont lorsque tu les avais foutu en rogne. Le regard triste de ta mère lorsque tu lui a annoncé que tu partais dans les Brigades d'Entrainement. Le regard déçu et courroucé de ton père lorsque tu lui avais dit que tu ne voulais pas être berger... Ce ne sont pas les bons souvenirs qu'il te reste, oh non. Tu te souviens de leurs noms, de leurs visages. Mais le reste est parti en fumée lorsque ta tête a cogné contre cette foutue pierre. Amnésie qu'ils t'ont dit. Té.

Tu soupires et sors une cigarette de ta poche. La première bouffée te fais un bien fou. Si ta mère était là, elle te dirait surement d'arrêter et te sermonnerait... Mais elle n'est pas là. Elle ne sera plus jamais là. Tu baisses les yeux sur le sol, à côté de toi. Il y a ton gilet de laine. Celui qu'elle t'a offert juste avant que les Titans n'arrivent chez toi. Les larmes te montent aux yeux sans que tu puisses les retenir. Bientôt, tu finis par jeter ta cigarette au loin et récupères le gilet que tu roules en boule, avant de pleurer dedans, à chaude larme. Tu aimerais tellement pouvoir te souvenir...

Il est tard lorsque tu finis par rejoindre le réfectoire. Tes larmes ont séchés, tes yeux ne sont plus rouges, du moins tu l'espères. Tu marches la tête basse et va chercher un plateau avant de slalomer entre les tables. L'heure du couvre feu n'est pas encore arrivé, mais le réfectoire est à moitié vide. Cela te soulage. Tu vois quelques têtes que tu connais, certains de tes amis sont là, mais tu les évites soigneusement. Tu ne te souviens pratiquement plus d'eux de toute manière. Leur tête t'es juste familière. Alors aujourd'hui tu veux être seul. Aujourd'hui tu ne te balades pas comme un fier petit coq. Aujourd'hui tu n'es pas ce jeune homme dynamique et plein d'enthousiasme. Ce soir, tu es juste redevenu un petit garçon triste et solitaire. Tu t'assoies dans un coin de la pièce, prenant soin de t'éloigner le plus possible des autres. Tu gardes les yeux baissés, par peur qu'on te demande ce qu'il s'est passé. Tu n'as encore parlé à personne depuis ton retour. Tu ne sais plus qui sont réellement tes amis et tes ennemis. Tu es perdu. Tu te masses le crâne, toujours aussi douloureux, en plus ce bandage qui te serre la tête comme dans un étau...

Tu poses poses ton plateau et finis par te prendre la tête entre les mains, espérant que cela passe. Les yeux fermés, tu n'as que vaguement conscience de la présence des autres et de leur conversation. Jusqu'à ce que tu entendes un bruit tout prêt de toi. Et une voix douce...
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Mer 19 Aoû - 15:28
Quand le passé fait défaut...

tomorrow is another day and you won’t have to hide away. you’ll be a man, boy. but for now it’s time to run.

Tu soupires, tu t’ennuie toute seule dans ton coin avec ton repas qui ne suffira pas à combler ta faim. Vivi vient de t’embêter, mais tu l’as totalement ignoré au lieu de t’énerver comme à ton habitude. Non, parce que tu as la tête ailleurs, tu penses à ton ami qui ne va pas bien en ce moment et qui est absent du réfectoire. Finalement, quand tu entends la porte du réfectoire s’ouvrir tu relèves les yeux et tu prends une petite moue quand tu vois Edwyn passer pour aller dans son coin. Il a pleuré, tu le sais, parce que ça lui prend souvent en ce moment. C’est logique après ce qu’il a vécu.

Tu souris doucement, Edwyn c’est ton ami et peu importe ce que peuvent dire les gens. Tu prends une petite moue et tu prends ton plateau pour venir prendre place à ces cotés. Tu lui souris doucement, et tu lui tends finalement une brioche. Tu dois surement choquer pas mal de monde en voulant partager ta nourriture. Tu n’es pas du genre à partager quand il s’agit de repas mais pour Edwyn tu es capable de faire se sacrifice. Tu lui souris tendrement, prenant une petite voix douce pour ne pas qu’il se sente agressé et pour qu’il n’est pas mal à la tête. « Tu devrais manger un peu ma peluche. » Ma peluche... Tu l’appelles ainsi depuis que tu le connais parce que tu as tout de suite accroché avec lui, il a une petite bouille que tu trouve adorable et tu adores le câliner. Il est surement l’unique personne dans ce camp d’entrainement qui ne te juge pas et avec qui tu peux devenir une guimauve rousse géante. Tu lui souris, tu tente de capturer son regard pour qu’il soit simplement que c’est toi et tu lui souris un peu plus, avant de lui faire une grimace comme une gamine de dix ans alors que tu en as sept de plus. Mais tu t’en moques, si ça peut lui tirer un semblant de sourire. Tu finis par poser ta tête sur son épaule, comme un petit couple alors qu’il n’y a strictement rien entre vous. Les hommes ne t’intéressent pas, les femmes non plus d’ailleurs, mais tu ne comprends pas tous ces hormones en effervescence parfois.

Tu n’aimes pas quand les gens que tu aimes ne sont pas en pleine forme et ton pauvre Edwyn est totalement à la ramasse. Tu peux le comprendre parfaitement, ça ne doit pas être facile pour lui et tu veux qu’il se sente épaulé, qu’il ne soit pas tout seul. Après un petit moment de silence, tu attrapes la main de ton ami pour te redresser et le tirer avec toi. Tu vas doucement pour ne pas lui faire mal et tu l’amènes vers l’extérieure. Au passage, tu ne résistes pas à attraper une brioche pour croquer dedans avec gourmandise. Une fois dehors, l’air frais te réveille encore plus et tu ne lâches pas la main du jeune homme pour autant. Tu l’attires dans un coin un peu plus sombre et tu l’attrape par les épaules pour le serrer dans tes bras. « T’es pas tout seul ma peluche,  j’suis là tu sais. » Tu ne sais pas s’il risque de comprendre quoi que ce soit, mais tu veux juste qu’il le sache, qu’il n’est pas seul.


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