Attack on Titan
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
!! FETE DU SOLSTICE A UTOPIA JUSTE ICI !!<
Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

 :: Ancien forum :: Ancien AoT :: 
Bien à l'abri des Titans !
 :: Corbeille :: Terminés Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
la chute de bailey + la mort d'erina
Aller à la page : 1, 2  Suivant
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 28 Juin - 20:17

LA CHUTE DE BAILEY
la mort d'erina

Lundi. Mardi. Mercredi. Jeudi. Vendredi. Samedi. Dimanche. Lundi. Mardi. Mercredi. Jeudi. Vendredi. Samedi. Dimanche. Lundi. Mardi. Mercredi. Jeudi… le temps passe et pourtant tu ne bouge pas de chez toi. Ton meilleur ami passe te voir et tente de te faire bouger mais tu ne quitte pas ton lit. Tu ne dors plus, tu ne mange plus. Tu es là, assis sur le bord du lit avec dans les mains le ruban à cheveux de la femme que tu aimes, de l’unique femme que tu n’as jamais aimé. Mais aujourd’hui il n’y a plus rien, il n’y a que de la colère, de la peine. Il n’y a que de la rancœur, de la culpabilité. Il n’y a que ton cœur qui bat au ralenti. Dans ta tête c’est toujours la même chose, comme une chanson qu’on pourrait chanter à tue-tête mais il n’y a qu’un visage taché de sang avec des yeux vides de toute vie. Sur ton corps, il n’y a que la sensation perdu de sa peau contre la tienne, que les caresses de ces baisers et tes mains sur son corps. Il ne reste que son corps sans vie dans tes bras que tu serres comme la chose la plus précieuse du monde. Il n’y a plus rien de réel, il ne reste plus que des sensations, des rêves, des promesses partant en fumée. Tu as l’impression que plus rien ne vaut la peine d’être vécu, tu as l’impression qu’il n’y a plus rien qui t’attend, que tu te retrouve dans un monde qui n’est pas fait pour toi. Tu ne mérites plus ta place, parce qu’à cause de toi la femme que tu chérissais a perdu la vie.

« Tu n’y es pour rien, tu n’aurais pas pu la sauver. » Tu entends cela tout les jours. Mais tu n’y crois pas du tout. Tu as fait une promesse et tu n’as pas pu la tenir. A quoi bon avoir des amis, à quoi bon faire tout cela si tu ne peux même pas protéger les gens qui comptent pour toi ? Ta mère a succomber à sa maladie, Erina s’est fait avoir par un titan. Qui dois-tu encore perdre ? Es-tu maudit ? Il ne te reste que ton meilleur ami et ta cousine. Ton père, tu ne lui parle pas plus que cela, tu n’es pas vraiment proche de lui à vrai dire alors évidement, il n’est pas vraiment l’une des personnes auquel tu pense tout de suite. Raven est encore jeune, elle se débrouille bien mais tu dois la protéger. Ezéchiel peut très bien vivre sans toi, de vous deux, c’est toi qui as vraiment besoin de lui. Alors pourquoi continuer quand tu n’es qu’un boulet pour les autres, quand tu n’es même pas fichu de protéger les gens, quand tu ne peux même pas sauver la femme que tu aimes ?

« Bailey, tu ne seras pas là pour la prochaine mission ! Tu t’es mis en danger et tu n’as pas respecté la formation ! » Tu te souviens des propos de ton caporal, mais tu t’en fiche. Tu es privé de sortie mais tu n’as pas la tête pour ça. Tu comprends sa réaction, car quand tu as vu Erina dans cette situation tu as foncé tête baisser, tu as laissé le cheval partir pour te lancer sur le titan tout seul, tu es aller l’achever, tu l’as eu en quelques secondes mais tu aurais voulu prendre ton temps pour lui faire payer les blessures de la jeune femme. Tu n’as pas cherché à comprendre, tu as foncé, tu t’es frotter à un déviant tout seul et même si tu l’as eu tu aurais pu y rester toi aussi. Mais sur le moment, tu t’en fichais, malgré les yeux horrifiés de ton meilleur ami quand il a vu la scène, malgré les ordres, tu ne voulais que l’a sauvé, juste elle.

Alors te voilà chez toi, depuis plus de deux semaines, assis sur ce lit en fixant ce ruban ensanglanté. Et tu pleures, silencieusement, tu pleures la disparition d’une partie de ta vie, d’une partie de ton cœur, tu pleures ce sourire qu’elle avait toujours pour toi, tu pleures sa voix douce et rassurant qui pouvait devenir si forte quand elle s’énervait. Tu pleures ses joues blanches qui devenaient tellement rouge quand on parlait de vous deux quand les autres demandaient si vous étiez ensemble. Tu pleures son rire, quand Ézéchiel faisait des blagues pourtant pas drôle mais qui lui donnait le fou rire. Tu pleures sa façon dont elle te donnait des ordres avant les missions pour que tu ne fasses rien de risqué. Tu pleures sa façon de vouloir être discrete pour qu’on ne sache rien sur vous. Tu pleures ses baisers, ses caresses et sa façon de devenir si fragile dans tes bras. Tu pleures, silencieusement, mais tu pleures.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Dim 28 Juin - 23:10

Aiji & Raven
    la chute de Bailey ; la mort d'Erina

Jour de permission, Raven les savoure. Ils sont si rare pendant l’entraînement. Mais au moins, bientôt, elle sait qu'elle va pouvoir rejoindre la brigade d'exploration. Comme son père. Comme son cousin. Du coup, aujourd'hui, en quittant le dortoir, elle se dirige directement vers la maison de sa mère. Elle va pouvoir manger sa cuisine. Et avec un peu de chance, elle va même pouvoir voir son cousin. Cela fait un moment. Enfin, ça c'était s'il n'était pas en mission aujourd'hui. Ce qui arrivait un coup sur deux. Ou encore plus souvent que ça, elle n'était pas vraiment du genre chanceuse avec ses journées libres. Enfin, il fallait espérer que celle-ci serait l'une d'elle. Et au vu du sourire qu'afficha sa mère quand elle passa le pas de la porte, il semblait que le début était au moins prometteur.

C'est en fermant les yeux de délice que Raven enfourne une nouvelle bouchée de la cuisine de sa mère. Ce que cela lui avait manquée. Absolument rien à voir avec la tambouille qu'on leur donnait au centre d’entraînement. La priorité de la cuisine était de les nourrir, de leur donné suffisamment de force pour continuer. Pas de faire des repas qui avaient bon goût. Ce qui était bien dommage, elle devait l'avouer. Elle avait plusieurs fois voulus donner les recettes de sa mère au cuisinier. Voir s'il y avait de l'amélioration. Mais jusque là elle n'avait pas oser. Faut dire que les cuisiner ont un côté bien flippant qu'elle préfère éviter. La façon dont ils maniaient les couteaux étaient vraiment flippantes. Bref, pour le moment elle viendrait de temps en temps profiter de la nourriture de sa mère. Il n'y avait pas de raison pour que ça change de toute manière. « Tu comptes aller voir ton cousin ? » Lui demanda alors sa mère, toujours souriante à regarder sa fille. « Il est ici ? » S'étonna Raven. Elle avait finalement de la chance. Mais elle ne put qu'instantanément s'inquiéter alors que sa mère fronçait les sourcils. « Tu n'es pas au courant ? » Elle secoua la tête, attendant que sa mère s'explique. « Une de ses coéquipières est morte en mission. Depuis, il reste enfermé. Cela va faire deux semaines. »

Elle avait beau toquer à la porte, personne ne lui ouvrait. Raven pinça les lèvres, avant de finalement se décidé. Tant pis, s'il ne venait pas lui ouvrir, elle entrerait d'elle-même. Elle savait où il planquait un double des clefs de toute façon. Elle traversa une suite de pièce qui semblait ne pas avoir vécue depuis longtemps avant d'atteindre la chambre. Elle poussa doucement la porte, sans un bruit et son cœur se serra alors qu'elle vit son cousin allongée dans le lit. Lui qui était toujours si joyeux en temps normal. Après tout, il était l'épaule sur laquelle elle pouvait toujours pleuré. Celui qui trouvait le moyen de la faire rire même quand elle ne voulait pas. Celui dont elle avait besoin pour se sentir bien. Cette fois-ci c'était à elle de tenir ce rôle pour lui. Après tout, elle était maintenant en âge de le faire. Elle prit une profonde inspiration, avant d'entrer dans la chambre. La porte alla taper contre le mur, faisant un bruit du diable. Elle alla directement vers le lit, donnant un coup de pied dedans pour le secouer. « Debout la belle au bois dormant ! C'est l'heure de se lever ! » Elle se dirigea ensuite vers la fenêtre, tirant les rideaux en grand pour faire entrer un peu de lumière dans la pièce.  Puis elle ouvrit la fenêtre. « Ca sent le fauve la dedans ! » Elle se tourna vers lui avec une mine sombre. « C'est quand la dernière fois que t'as pris ta douche ? Tu pues ! » D'accord, elle n'était pas vraiment du genre à consoler les gens, plus à les secouer. Mais elle était sure que des tas de personnes avaient déjà tentés la méthode douce, elle pouvait donc faire autrement là. « Si tu n'y vas pas maintenant, je t'y emmènes moi-même. Après tout, je t'ai déjà vu nu, non ? » Bon, elle venait de lui balancer des tas de mots en pleine figure, plus qu'à espéré que cela suffise à obtenir une réponse de sa part.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 29 Juin - 11:52

LA CHUTE DE BAILEY
la mort d'erina

Le temps passe passe passe et beaucoup de choses ont changer ♫ Hm pardon, je m'égare. Nous te retrouvons donc, allongé sur ton lit avec ce ruban qui ne veut pas quitter ta main. C'est comme sentir une part de soit partir mais tenter de la retenir en sachant très bien que tu ne fais que repousser l'inévitable, que tu repousses le moment redoutée qui te ramènera à la réalité. C'est pour cela que tu ne bouge pas, que malgré tout ce qu'on peut te dire tu ne veux en rien bouger de ce lit et te laisser mourir à petit feu, pour rejoindre celle qui a pendant des années illuminait ton cœur.

Il y a du bruit, une porte qui claque, des bruits de pas mais tu ne bouge pas. Ca pourrait être un bandit, tu ne bougerais même pas. Tu restes là sans comprendre ce qui se passe autour de toi mais la voix qui retenti te semble familière. « Debout la belle au bois dormant ! C'est l'heure de se lever ! » Ton lit bouge mais toi non. Hors de question de revenir dans la réalité alors que tu es plongé dans un monde ou vous êtes réunis. Erina, Ezechiel et toi, toujours ensembles et heureux. Comment pourrais-tu revenir dans un monde où vous n'êtes plus que deux, sans elle à vos cotés, où la douleur est trop puissante pour que tu puisses imaginer ouvrir les yeux. Mais tu t'en moques, tu as bien reconnu ta cousine et elle peut bouger partout, ouvrir les rideaux si ça lui chante, tu t'en fiche. « C'est quand la dernière fois que t'as pris ta douche ? Tu pues ! » A vrai dire, tu n'as pas bouger de là depuis ton retour de mission, tu as pris une douche et quand finalement tu as posé tes fesses sur ton lit après t'être rhabillé, tu as compris la réalité de l'histoire et tu n'as plus bouger. « Si tu n'y vas pas maintenant, je t'y emmènes moi-même. Après tout, je t'ai déjà vu nu, non ? » Franchement, elle pense vraiment faire quelque chose comme ça ? Rien à faire, tu ne bouge pas.

Tu laisses ta cousine s'activer comme bon lui semble, tu es trop occupé à serrer ce ruban et à rêver d'un monde où vous seriez immortel. Alors quand finalement les paroles et la présence de ta cousine te dérange, tu lâches un simple « dégages.» Jamais tu n'aurais parler à ta cousine de cette façon dans d'autres circonstances. Tu l'as considère plus comme une sœur que comme une cousine mais tu veux juste être seul, qu'on te fiche la paix et pouvoir rêver en toute tranquillité. « fiche moi la paix, et ferme la porte en sortant.» continues-tu tout en laissant ta tête contre l'oreiller et tes yeux clos.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 29 Juin - 13:03

Aiji & Raven
    la chute de Bailey ; la mort d'Erina

Aiji semblait se ficher royalement de ce sa cousine pouvait dire ou faire. Ce qui avait le don de mettre Raven dans un état de nerfs incroyable. Il ne perdait rien pour attendre, il fallait bien qu'il s'en rende compte. Après, tout, il la connaissait sa cousine, il savait qu'elle ne lâchait jamais rien. Et puis il la repoussait, plus elle s'accrocher. Et quand il ouvre la bouche, il n'arrange pas son cas. « dégages. » Elle en reste bouche bée. Elle entend parfois ce genre de phrase de la bouche d'autres, après tout, il fallait la supporter la petite Raven. Mais jamais, au grand jamais, de la bouche d'Aiji. Après tout, il était l'une des rares personnes qui la repoussait jamais. « fiche moi la paix, et ferme la porte en sortant. » Elle sert les dents, ravalant sa colère. Elle sait qu'il dit ça parce qu'il est malheureux, qu'elle ne doit pas le prendre pour elle. Mais c'est bien difficile. Et là, elle ne sait plus trop quoi lui dire. Finalement, elle opte pour l'action. Elle sort de la chambre, faisant claquer la porte derrière elle pour la refermer. Elle se dirige dans la cuisine, attrapant un seau qui traîne par là. Ni une, ni deux, elle ouvre le robinet et le rempli. S'il ne voulait pas se laver, elle allait trouver un autre moyen. Elle grimpe de nouveau les marches qui mènent à la chambre de son cousin à toute vitesse, veillant à ne pas renverser de l'eau partout. Elle ouvre de nouveau la porte subitement, envoyant un coup de pied dedans. Elle pose son seau dans un coin et s'approche de lui.Sans dire un mot, elle attrape la couverture sur laquelle Aiji est allongé et tire de toute ses forces dessus. Heureusement que son entraînement portait ses fruits. Il y a quelques temps, elle n'aurait pas eu la force de faire ça. Mais là, elle parvient à tirer la couverture et à faire tomber son cousin au sol avec un bruit sourd. Un quart d'instant, elle s'en veut, il aurait pu se faire mal, mais ça ne dure pas. Il fallait le secouer et elle allait s'en charger. « Tu ne veux toujours pas aller te laver ? » Dit-elle finalement, en posant ses poings sur ses hanches. « Pas de soucis, j'ai une solution. » Elle retourne vers son seau et le vide sur lui. Voilà qui allait chasser un peu de sa mauvaise odeur. Et peut-être le réveiller un peu. Maintenant il allait falloir qu'il bouge ses fesses. « J'ai compris que t'étais un pauvre petit malheureux, mais tu sais quoi ? T'es pas le seul. Pourtant, les gens continuent à se lever chaque matin pour faire ce qui doit être fait. Et toi t'as un devoir à accomplir je te rappelle. » En fait elle commençait à comprendre pourquoi elle était si en colère, après lui. Aiji était son modèle, elle voulait faire comme lui. Mais s'il se transformait en ce type qui s'apitoie sur lui-même, c'est qu'elle devait trouver un autre modèle. Il la décevait oui...  Elle laissa tomber le seau au sol, remettant ses poigs sur ses haches avec une mine sévère sur le visage. « Tu comptes zigouiller les titans de ton lit ? En fin, du sol maintenant. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Lun 29 Juin - 14:52

LA CHUTE DE BAILEY
la mort d'erina

« Pas de soucis, j'ai une solution. ».Elle est sérieuse la cousine ? Elle tire sur la couverture pour te faire glisser au sol et vider un sceau d'eau sur ta tête. D'accord, tu peux gagner le concours de t-shirt mouillé masculin puisque tu n'as qu'un pauvre marcel blanc et un pantalon de lin gris foncé. Mais peu importe, ca ne change pas grande chose puisque tu restes sur le sol, tu te redresses et tu ne bouge pas. L'eau, c'est à peine si ça te réveil, si ça te fait bouger. Au pire, t'as juste besoin de shampoing pour te laver les cheveux. « J'ai compris que t'étais un pauvre petit malheureux, mais tu sais quoi ? T'es pas le seul. Pourtant, les gens continuent à se lever chaque matin pour faire ce qui doit être fait. Et toi t'as un devoir à accomplir je te rappelle. » Un devoir ? Lequel ? Celui de laisser ceux que tu aimes mourir ? tu n'es capable que de ça, tu ne sais faire que ça puisque même ta propre mère, tu n'as pas su la sauver. Elle est morte le soir même de son anniversaire après que tu lui ais apporté des fleurs avec Ezechiel. Elle est partie après t'avoir dit que tu étais sa plus grande chance, comme Erina qui est morte après t'avoir dit qu'elle t'aimais. « Tu comptes zigouiller les titans de ton lit ? En fin, du sol maintenant. » Tu reste au sol et tu ne sembles pas avoir envie de bouger d'un pouce. Cependant tu restes assis sur les fesses, tes doigts serrant toujours le ruban blanc taché de sang que tu as dans tes mains depuis maintenant plus de deux semaines. Tu n'as pas envie de le lâcher, ça serait comme perdre l'unique chose qui te reste d'elle, tu as peur que si tu lâches cela, plus rien ne pourrait te faire penser à elle, tu as peur que dans l'avenir tu n'oublis son visage, son regard, son rire. Tu as juste tellement peur que tout cela aille trop vite et tu te focalise uniquement sur ce que tu as perdu, et non pas ce qu'il te reste. « A quoi bon dis moi... je suis incapable de protéger qui que ce soit.» Ta voix n'est qu'un murmure mais toutes les émotions sont palpables. Tu viens de perdre l'unique femme que tu as aimé, ton premier amour, la femme que tu rêvais d'épouser, avec qui tu voulais avoir des enfants et avec qui tu te voyais vieillir. Tous ses rêves sont partis avec elle, elle ne reviendra pas, tu l'as perdu pour de bon. Alors de nouveau tu pleures, les larmes roulant sur tes joues dans un grand silence.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 1 Juil - 1:07

Aiji & Raven
    la chute de Bailey ; la mort d'Erina

Aiji ne bouge toujours pas. Le cœur de Raven se serre davantage dans sa poitrine. C'est à peine si elle reconnaît son cousin. Mais où est passé ce garçon qui savait rire d'un rien ? Qui avait ce don de faire rire les autres autour de lui ? Il faut croire qu'il sait rendre triste aussi. Comme si ses émotions étaient tout simplement contagieuse. « A quoi bon dis moi... je suis incapable de protéger qui que ce soit. » Il a tellement d'émotion dans cette petite phrase que Raven en reste tout simplement sans être capable de dire quoique ce soit. Comme une idiote avec sa posture faussement autoritaire. Ses bras retombent d'ailleurs le long de son corps. Il semble y avoir tellement de douleur en lui. Et elle remarque alors pour la première fois ce ruban dans sa main. Il le tenait comme à une bouée de sauvetage. Comme si c'était ce petit truc qui le maintenait en vie. Ou le tuait... Elle se glissa alors au sol, s'asseyant au sol. Elle se moquait bien de se mouiller avec l'eau qui inondait maintenant le sol de la chambre de son cousin. De toute façon,  il faisait suffisamment chaud pour que ses vêtements sèches rapidement. « Je sais pas ce qui c'est passé là-bas, et je sens que tu me le raconteras jamais. Mais je sais une chose, tu te trompes. » Elle devait bien l'avouer, la partie curieuse de son être voulait savoir. Surtout pour que cela mette son cousin dans cet état. Elle pourrait bien questionner Ezéchiel mais elle sentait que lui non plus n'allait pas lui répondre. Par contre, elle n'avait aucun doute que la personne qui était morte en mission devait être plus qu'une simple coéquipière. Il suffisait de voir la façon dont il s'accrochait à ce ruban. Aiji lui avait une fois glissé qu'il était amoureux. Elle espérait bien que ce n'était pas elle, mais elle commençait à en douter. Enfin, là , elle essayait surtout de lui faire reprendre pied avec la réalité. Et c'était le plus important. Tant pis pour les détails. « Moi, par exemple. Tu m'as toujours protégé. Sans toi, il m'en serait arrivé des bricoles. » Elle se mit à fixer ses mains jointes sur ses jambes, ne supportant plus de voir la douleur qui ne quittait pas les traits du visage de son cousin. C'était juste insoutenable. « C'est vrai, qui m'aurait défendu quand je faisais ma forte tête face à des garçons qui faisait deux têtes de plus que moi ? Je n'avais que toi pour ça. Et pour tout le reste. » Elle faisait dans le mélodramatique mais c'était vraie. Elle n'avait jamais eu de père, pas de frère, elle n'avait que lui pour faire office de figure masculine dans sa vie. Et pour elle, il avait absolument réussi. Il avait réussi à faire en sorte qu'elle ne soit pas comme la plupart de ses filles orphelines qui ne parlaient avec personne et qui se renfermaient sur elle-même. Certes, elle étai une belle chieuse elle, avec une langue bien pendu, mais elle s'aimait comme ça. Et elle le devait beaucoup à Aiji qui lui avait toujours appris à assumer ses idées. « Et je suis sure que je ne dois pas être la seule à pensée ça. Tu as aidée des tas de gens dans ta vie, j'en suis persuadée. Ne laisses pas une erreur dictée toute ta vie. Au contraire, fais en sorte que ce n'est pas été vain. » Elle avait l'impression de devenir une moralisatrice avec son discours. Elle se reconnaissait à peine. Elle ne savait qu'elle était devenue aussi sage. Il fallait croire qu'elle grandissait finalement. « Et je t'assure que te laver pourrait être un début. » Ajouta-t-elle, comme si elle avait besoin d'une petite touche d'humour pour que ce discours lui ressemble davantage.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mer 1 Juil - 9:13

LA CHUTE DE BAILEY
la mort d'erina

Il y a plusieurs façons de voir les choses. Soit tu n’es qu’un pauvre idiot se morfondant sur son désespoir, soit tu es un homme amoureux dont le cœur vient d’être détruit, qui vient de tout perdre. La vision de la situation dépend forcement de la personne qui te regarde et avec ta cousine tu sais qu’elle ne te verra jamais comme un petit con déprimé qui passe ses journées dans le noir. Non ta cousine te connait suffisamment pour savoir que tu n’es pas genre d’homme a baisser les bras sans une véritable raison. « Je sais pas ce qui c'est passé là-bas, et je sens que tu me le raconteras jamais. Mais je sais une chose, tu te trompes. » C'est vrai qu'elle ne connait pas l'histoire, elle ne sait pas que tu viens de perdre la femme que tu aimes, celle dont tu lui avais vaguement parler de peur qu'elle ne passe son temps à t'embêter, pourtant aujourd'hui tu te rends compte que tu aurais du lui parler d'Erina un peu plus, lui dire comme elle était extraordinaire, qu'elle était douée en plus d'être belle, forte et drôle. Que tout en elle te faisait craquer et que tu l'aimais passionnément, que tu l'aimais comme jamais. Finalement les paroles de ta cousine te font réagir, juste un peu, un minimum pour avoir au moins ton attention. « C'est vrai, qui m'aurait défendu quand je faisais ma forte tête face à des garçons qui faisait deux têtes de plus que moi ? Je n'avais que toi pour ça. Et pour tout le reste. » Tu n'y es pour rien ? tu sais protéger les gens ? Oui, face à des types normaux, face à des mecs lourdeaux mais pas face à un titan. Alors comment lui dire qu'elle ne comprend rien, qu'elle ne peut pas comprendre puisqu’elle n'a jamais vécu cette situation. « Et je suis sure que je ne dois pas être la seule à pensée ça. Tu as aidée des tas de gens dans ta vie, j'en suis persuadée. Ne laisses pas une erreur dictée toute ta vie. Au contraire, fais en sorte que ce n'est pas été vain. » Tu as sauvé des gens, tu as sauver les fesses d’Ézéchiel autant qu'il a sauvé les tiennes, tu as sauvé des recrues mais tu es incapable de sauver ceux que tu aimes. « Je suis arrivé trop tard. Je lui avais promis de la protéger, et je suis arrivé trop tard. » Finis-tu par murmurer tout en fixant ce ruban taché de sang entre tes doigts. « Elle est morte... Raven.. Erina est morte.. Je n'ai pas su sauver la femme que j'aime ! Alors à quoi bon se battre ? A quoi bon continuer à se battre si toutes les personnes qu'on aime finissent pas mourir ? » Tu hausse le ton, tu ne l'engueules pas, c'est juste que tu éclates dans une colère, celle qui arrive quand on prend ce que tu aimes, quand la culpabilité est trop grande et que tu ne peux pas faire autrement que tu hurler sur quelqu'un qui n'est pas toi, alors que tout cela est de ta faute. Tu finis par laisser les larmes rouler sur tes joues alors que ta cousine a prit place à tes cotés pour être un soutient. « Et je t'assure que te laver pourrait être un début. » Tu n'y pretes même pas attention, parce que là franchement, prendre une douche n'est pas une priorité.

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 2 Juil - 14:43

Aiji & Raven
    la chute de Bailey ; la mort d'Erina

Dans le fond, Raven sentait bien que son discours risquait de rester sans réponse. Comme tout ce qu'elle avait essayé jusque là après tout. Aiji semblait être devenu hermétique à tout. Et la brunette ne savait plus trop ce qu'elle devait faire. Elle avait presque envie d'aller chercher sa mère. Après tout, elle trouverait peut-être les mots. Elle avait perdue son mari et avait réussi à y survivre. Quand son cousin ouvre de nouveau la bouche, Raven s'attend donc à être une nouvelle fois envoyé sur les roses. « Je suis arrivé trop tard. Je lui avais promis de la protéger, et je suis arrivé trop tard. » L'adolescente reste tout simplement figée. Incapable de savoir ce qu'elle doit faire. Ou de peur qu'un mouvement pourrait le stopper et l'empêcher de continuer à se confier. « Elle est morte... Raven.. Erina est morte.. Je n'ai pas su sauver la femme que j'aime ! Alors à quoi bon se battre ? A quoi bon continuer à se battre si toutes les personnes qu'on aime finissent pas mourir ? » Son ton a monté, attestant finalement de la colère qu'il garde en lui. Raven préférait ça de toute manière. N'importe quel émotion était mieux que cette souffrance qui semblait le paralyser. Elle était prête à ce qu'il lui hurle dessus si ça pouvait l'aider à aller mieux. Elle était suffisamment intelligente pour se rendre compte que ce n'était pas contre elle qu'il était e colère. Mais s'il avait besoin de la diriger vers quelque chose de plus tangible, elle était prête à le supporter. Quitte à lui faire payer plus tard... Un jour. Peut-être. Elle poussa finalement un soupir. Elle ne savait vraiment pas gérer le deuil et une nouvelle fois, elle voudrait courir demander conseil à sa mère. « Je comprends ta douleur, vraiment. » Elle pouvait le comprendre oui, bien qu'elle soit une chanceuse dans son genre. Elle n'avait pas encore eu à entérrer une personne dont elle soit vraiment proche. Elle avait encore sa mère après tout et son père, elle ne l'avait jamais connu, et n'avait donc pas eu à le pleurer. Mais elle comprenait la douleur de sa mère dans les moments les plus difficile où les souvenirs prenaient le dessus sur le reste. « Mais si tu abandonnes, si tout le monde abandonne, qui va nous défendre contre les titans ? Et si Erina faisait partie du bataillon, je suppose qu'elle pensait elle aussi que c'est important ce que vous faites. Tout comme elle connaissait les risques. » Elle ne va pas lui dire qu'il n'a pas à se sentir fautif. A tout le coup, d'autres avaient essayé de le lui dire ça. Si ça n'avait pas marché avant, ce n'était pas parce qu'elle le disait elle-même que ça allait changer quelque chose. Autant tenté une approche.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Jeu 2 Juil - 15:11

LA CHUTE DE BAILEY
la mort d'erina

« Je comprends ta douleur, vraiment. » C'est comme si on t'arrachait le cœur, comme si une sorcière enfonçait ses ongles crochus dans ta poitrine pour jouer avec ton cœur avant de le ressortir et te narguer avec ça. Perdre une personne c'est horrible, tu as déjà perdu ta mère et cette perte fut déjà un véritable néant dans ta vie et aujourd'hui voilà qu'une autre personne que tu aime disparait. Comment ne pas penser que tu es maudit, que toutes les personnes que tu apprécient finissent par disparaitre. Comment ne pas croire que tu n'as pas le droit au bonheur, que tout doit t'être enlever. Alors forcement, comment ne pas piquer une crise sur la vie tout simplement ? On te prend ta mère, ta petite amie, alors évidement tu veux protéger le reste des personnes que tu aimes. Raven est là pour toi, toujours et depuis longtemps, tout comme Ézéchiel et il est hors de question que tu risques leur vie pour cette malédiction idiote. Mais tu ne réponds pas, tu reste simplement assis sur le sol trempé et tu attends que ca ce passe. Tu as eu un petit moment de colère qui redescend parce que tu comprends rapidement que tout cela, c'est de ta faute, que tout vient de toi et uniquement de toi. « Mais si tu abandonnes, si tout le monde abandonne, qui va nous défendre contre les titans ? Et si Erina faisait partie du bataillon, je suppose qu'elle pensait elle aussi que c'est important ce que vous faites. Tout comme elle connaissait les risques. » La voix de ta cousine revient à ton oreille et tu l'entends sans vraiment l'écouter. Elle te parle d'Erina, que tu dois défendre les autres des titans, qu'elle faisait cela aussi malgré les risques et qu'elle savaient ce qu'elle faisait. Mais pourquoi ? Pourquoi tant de gens doivent mourir ? Pourquoi ne pas simplement la rejoindre et vivre en paix avec ta mère et cette femme que tu aimes tant ? Une partie de toi te dis de continuer de te battre, que la vie vaut se sacrifice et que même si tu ne peux pas le supporter, il faut vivre avec mais, il y a l'autre coté, celui qui aimerait dormir et ne jamais se réveiller, celui qui veut rêver d'elle sans cesse et rejoindre les cieux pour vivre heureux. « Comment.. je vais faire, sans elle ? » C'est tout ce que tu arrives a marmonner dans un sanglot, les larmes roulant sur tes joues alors que tu finis par poser ton regard anéanti sur celui rassurant, de ta cousine.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Invité
Invité
Mar 7 Juil - 0:52

Aiji & Raven
    la chute de Bailey ; la mort d'Erina

Au final, Raven ne savait pas du tout ce qui l'avait réellement fait réagir. Sûrement pas l'ouverture de la fenêtre ou le seau d'eau. Mais maintenant que son cousin commençait à s'ouvrir, elle n'allait pas s'en plaindre. Il semblait qu'il avait besoin de crever l’abcès. Elle était prête à tout pour l'aider pour le moment. Même à ce qu'il se mette à lui hurler dessus. Ce qu'il a manqué de faire visiblement. Mais la colère est vite passé, et maintenant il pleure, prenant totalement la jeune femme au dépourvue. « Comment.. je vais faire, sans elle ? » Il dit ça dans un sanglot qu'il semble incapable de retenir. Encore une fois, la douleur d'Aiji prend l'adolescente au dépourvue. Et quand il tourne son regard vers elle, c'est encore pire. Elle a envie de pleurer avec lui. D'autant plus qu'elle n'a aucune réponse à lui apporter. Elle fait alors la première chose qui lui vient à l'esprit, elle se décale légèrement, glissant sur le sol mouillé davantage. Là son pantalon était totalement trempé. Plus de retour en arrière possible. Mais elle s'en fiche complètement et se contente de tendre les bras pour attirer son cousin vers elle. « Ca va aller... » Tente-t-elle de dire avec douceur, d'une voix réconfortante qu'elle ne se connaît pas vraiment. D'autant plus qu'elle a l'impression de lui mentir. Elle ne savait pas du tout si ça allait aller. Elle ne pouvait que l'espérer. Le souhaiter. Mais elle n'en savait rien en réalité. Pour la énième fois depuis qu'elle a atteint la chambre de son cousin, elle se dit que sa mère aurait été plus utile. Elle aurait su vraiment quoi faire pour vivre sans l'être aimé. D'autant plus que Raven n'était même pas sure de savoir ce que c'était que d'aimer. « Il faut juste avancer étape par étape. Prendre les jours un par un. Et chaque matin trouvé l'énergie de te lever. » Ajouta-t-elle finalement à voix basse, tout en continuant à serrer son cousin dans ses bras. Elle fini même pas avoir un mouvement de balancement, pour mieux le consoler. Pour le bercer. « Au début il va falloir te forcer. A dormir, à te laver, à manger. Te forcer jusqu'à ce que tu y arrives sans problème. Puis un jour, sans que tu t'en aperçoives, la douleur finira par s'atténuer. » Là encore elle avait l'impression d'être une affabulatrice. Après tout, elle donnait des conseils sans savoir. Mais il lui semblait avoir entendu ce genre de discours de la bouche de sa mère. Peut-être était-ce bien la vérité. En tout cas, elle prenait une voix assuré, comme pour faire croire à son cousin qu'elle savait ce qu'elle disait. Pas besoin de lui montrer qu'elle nageait en plein brouillard. Et surtout pas qu'elle avait envie de pleurer avec lui, alors que sa douleur la frappait encore et encore.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Page 1 sur 2Aller à la page : 1, 2  Suivant
Sauter vers: