Attack on Titan
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CAEL ▬ Si les autres ne comprennent pas ta peine, c’est qu’ils sont trop occupés avec la leur.
Caelan Eriksen
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Caelan Eriksen
Dim 15 Jan - 17:07

Caelan ERIKSEN
Ft. Keira Knightley.

Nom ▬ Eriksen. Le nom d'un fantôme. Lointain soupire du passé, une ombre sur les murs de ton existence qui ne t'inspire rien de plus qu'un frisson... Prénom ▬ Caelan. Celle qui règne sur la Terre. Mais tu doutes fortement que ton prénom ait été choisi pour une quelconque signification. Tu l'apprécies, c'est l'une des rares choses que tu conserves de tes origines. Surnom ▬ Cael. A croire que certains ont tout simplement la flemme de dire ton prénom en entier. Souvent, ce surnom te fais passer pour un garçon. Age et date de naissance ▬  Un jour l'an 822. Tu ne sais pas lequel, tu as vingt-huit ans et puisque la date exacte t'es inconnue tu as choisis le 21 mars. Premier jour du printemps. Lieu de naissance ▬ Quelque part dans les bas-fonds. Au fin fond des souterrains, inconnus de certains. Métier / Corps de l'armée ▬ Fille des rues...guère un métier, mais une réalité. Tu n'as pas réellement de "chez toi". Tu travailles, mais tu ne fais rien de bien honnête. Tu voles, tu revends, tu fais affaire, tu cambrioles. Rien de bien glorieux, et c'est pourtant bel et bien la voie que tu as choisie. Statut social ▬ Pauvre. Orientation sexuelle ▬ Bisexuelle. Homme ou femme, tu iras vers celui ou celle qui sauras te charmer, te faire vibrer, te sentir en vie, te donner envie. Situation ▬ Célibataire. Tu demeures sans attache, tu vas, tu viens, tu ne restes jamais. A croire que stabilité, ce n'est pas fait pour toi. Groupe ▬ Citoyens.
Caractère ▬ Autoritaire ∞ Parce qu'il le faut bien, mais aussi finalement parce que ça a l'air d'être naturelle chez toi. Tu sais diriger, donner, aboyer tes ordres. Tu ne plaisantes pas, ton regard est toujours ferme et le ton de ta voix bien assuré. Tu sais te faire obéir, tu aimes qu'on t'obéisse. + Colérique ∞ Tu es susceptible. Tu as tendance à tout prendre mal, même un petit rien et la colère chez toi, c'est inné. Tu hurles, tu pestes, tu insultes, tu te montres vulgaire, parfois violente et pour ceux qui te connaissent, tes élans de colères sont presque légendaires. En clair, mieux vaut ne pas t'énerver. Tu serais capable de tuer. + Cleptomane Tu vis, tu voles. Ça a toujours – du moins tu le penses – fait partie de ta vie. Tu as commencer par les faire poches, par voler sur quelques étalages et chez quelques marchands, rien que pour survivre...aujourd'hui pourtant, tout y passe. Tu as beau avoir ce que tu veux, tu continues. Tu t'enrichis sur le dos des autres. Cambriolages, attaques à main armée, détroussages … tout y passe et tu adores ça. Voler c'est ce que tu es et finalement, tu ne peux plus t'en empêcher. + Mythomane Tu mens comme tu respires. C'est un mal nécessaire. Tu en uses, tu en abuses pour arriver à tes fins. Tu te sers de tes charmes, tu berces les autres de belles illusions et tu racontes de jolis bobards, juste pour obtenir ce que tu souhaites. Tu te fiches que ça blesse, tu te fiches des conséquences. Tu n'es pas honnête, c'est tout. + Cupide Rien de plus efficace pour t'attirer que l'appât du gain. Tu ne vis que pour t'enrichir, même si tu n'en as pas besoin. Tu n'aimes pas le luxe, et pourtant, tu aimes posséder tout ce que tu désires. C'est un gros défaut, qui parfois te joue des tours, mais placer quelque chose que tu convoites sous ton nez et le meilleur moyen d'obtenir tes services et tes faveurs. + Insolente ∞ Tu es la seule que tu respectes réellement et entièrement. Tu es un esprit libre, qui ne reçoit d'autre de personne et peu importe qui se croit supérieur à toi, tu ne l'entends pas de cet oreille. Tu défis aisément, autant dans tes paroles que dans tes regards quiconque osera se dresser devant toi, tu te montres méprisante, totalement insultante même. + Débauchée ∞ Tu n'as aucun problème à faire partager ton corps à d'autre. Tu uses et tu abuses des plaisirs de la chair. Tu ne t'offres pas à n'importe qui, tu aimes plaire autant qu'il faut que l'autre te plaise. Tu es une libertine, très peu pudique, totalement dévergondée. + Fière Tu as cette fierté bien à toi qui t'empêche de te dévoiler entièrement aux autres. Tu n'aimes pas montrer tes faiblesses et tes points faibles, tu n'aimes pas exprimer tes sentiments et il est rare que quelqu'un puisse égratigner la surface de ce sentiment que tu polis chaque jour afin de le faire briller de mille éclats. + Énigmatique Tu t'entoures en permanence d'un voile épais de secrets. Tu peux sans mal affirmer qu'autour de toi, personne ne te connais réellement. Ça fait partie de ton charme quelque part, tu cultives tes mystères, tu ne te dévoiles jamais totalement, il y a des choses qui finalement n'appartiennent qu'à toi. + Loyale A ta propre cause finalement aux gens qui t'entourent, à ton groupe, ta troupe. Tu n'accordes jamais totalement ta confiance, mais tu sais que tu as acquis la leur alors tu sais et tu sauras t'en montrer digne. + Exploratrice Tu vagabondes, tu ne tiens pas en place. Tu arpentes les rues, les plaines, les forêts du territoire sans jamais t'arrêter, tu aimes découvrir, tu aimes t'imprégner des lieux que tu visites. En réalité, tu ne tiens pas en place, tu as sans cesse envie de bouger et découvrir de nouveaux lieux. + Tactile La moitié de ton langage passe par tes gestes. On peut même dire que tu es parfois collante, la vérité est que tu aimes tripatouiller a tout bout de champ. Tu aimes toucher les gens qui t'entoure, d'une simple accolade rapide, à un tripotage de cheveux, en passant par quelques caresses ou baisers. Le contact est important pour toi, et à l'inverse, tu aimes recevoir de doux gestes, de délicates caresses ou de légers effleurements. Il n'y a rien que tu trouves plus agréable. + Fourbe Tu trompes ton petit monde, tu mens et tu te joue des autres avec plaisir et perfidie. Dans ce domaine, tu es plutôt habile, tu te fais passer pour ce que tu n'es pas, tu joues de tes charmes et de ton air angélique pour perdre les autres, tu dissimules ce que tu es, tu revêts des masques mensongers et tu influences ton petit monde. Tu es une véritable manipulatrice. + Inébranlable Tu es forte ! C'est un fait. Tu es un roc – ou presque – il est difficile de t'abattre, tu as des nerfs d'acier, une volonté de fer, tu ne cèdes que rarement à la panique ou a tes émotions. +  Leader C'est ta place, tu y es finalement arrivée un peu par hasard, mais tu aimes à croire que ta force de caractère et ta détermination y sont tout de même pour beaucoup. Tu diriges, et tu le fais avec une main de fer dans un gant de velours. Tu es ferme, mais tu sais être douce et compréhensive avec tes subordonnés. Finalement, ils sont ce qui se rapproche le plus d'une famille et tu préfères te voir comme un guide, plus que comme un véritable chef de meute. + Maniaque Tu ne supportes pas le désordre, tu n'aimes pas la saleté. Tu es du genre à remettre les choses droites, ou dans un ordre précis. Tu t'agaces devant un tableau mal accroché, au point de ne pas résister trois minutes à l'idée d'y foutre les doigts. Tu as beau vivre dans un trou à rat, tu veux que ton trou à rat soit le plus propre et le plus rangé possible. Quitte à te montrer excessive. - bien la nana qui range ses culottes par couleur, de la plus claire à la plus foncée, ahem -. + Possessive Ce qui est à toi, est à toi. Tu ne supportes pas qu'on y mette le doigts. C'est quelque chose qui se manifeste surtout en amour … en réalité, tu es jalouse. Très jalouse. Tu veux avoir l'exclusivité sur celui ou celle sur lequel/laquelle tu as jeter ton dévolu. + Protectrice Tu n'es pas si dure, tu n'es pas si froide … tu n'as jamais connu les joies de la famille, et ce que tu as constituer, cette petite grande bande de bandits, de voleurs, c'est ce qu'il y a de plus proche de toi. Tu ne les connais pas tous, forcément, mais tu tiens à pas mal d'entre eux et tu y veilles. Tu ne supportes pas qu'on touche à un cheveux de tes protégés. + Rebelle Tu n'obéis à aucune règle, à aucune loi si ce n'est les tiennes. Tu te fiches de l'ordre imposée, tu aimes aller à l'encontre du règlement, tu aimes ça. Être du mauvais côté de la barrière, ça te file le frisson. Tu trouves ça excitant. + Sadique Tu n'es pas profondément mauvaise, mais tu apprécies tellement voir la souffrance, dans les yeux et sur les visages de tes ennemis. Tu aimes bien prendre ton temps, pour montrer qui est le patron, la torture c'est un truc que tu pratiques avec assurance, tu aimes faire mal parce que tu as ainsi l'impression d'être celle qui domine et que ça te plaît, d'être en position de force. + Agile ∞ Tu bouges vite. Tu n'as suivis aucun entraînement, tu as appris seule à maîtriser ton corps. C'est l'apparition de ce matériel tridimensionnel qui t'as donner envie de te mettre a apprendre … et le moins qu'on puisse dire c'est que tu t'y ai faite assez vite. Tu maîtrises ça aussi bien qu'un soldat en réalité, tu virevoltes, tu voles, tu bouges presque comme un chat et il est bien compliqué de t'attraper dans ces moments là.

+ Tu portes une marque, sorte dessin un peu bizarre et tout petit, au milieu de la poitrine, pile entre les deux seins. + Tu as oublier une partie de ton enfance, mais tu ne t'en portes pas si mal. Tu as cependant conserver la lettre, trouvée dans ta poche qui portait tes nom, prénom et âge. C'est ton seul "souvenir" du passé. + Tu n'aimes pas le lait. L'odeur t’insupporte, c'est une véritable horreur. + Tu as une peur panique des rongeurs. Rats, souris et mulots sont tes pires ennemis, tu ne peux tout simplement pas t'empêcher de hurler et de sautiller lorsque l'une de ses bestioles foule le même sol que toi. Pratique quand on vit dans un souterrain...vraiment. + Tu n'aimes pas rester enfermée. Ça t'insupportes, ça oppresses. Bien pour ça que tu n'aimes pas du tout les jours de pluie. + Tu possèdes un équipement tridimensionnelle. Tu ne fais pas parti de l'armée, non, en réalité tu l'as volé. Il faisait parti d'un stock, refourgué par des membres des Spéciales avides d'argent, tu en as garder quelques uns dans un coin, dont un dont tu prends particulièrement soin et que tu as appris à utiliser ces dernières années. +
Et sinon, en dehors de ça je suis C'est encore Clary, et je vous donne l'autorisation de me brûler, de me découper, de me lyncher en place publique et même de me bouffer., je suis un(e) fille/garçon et j'ai Le quart de siècle, encore et toujours. Je suis en régression, ceci explique cela. ! J'ai découvert le forum grâce à En pigeon géant arc-en-ciel., et j'aimerais juste vous dire que ; :hodg: Pardon.
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Caelan Eriksen
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Caelan Eriksen
Dim 15 Jan - 17:07


History
Une petite phrase de ton choix.
Pas de joie. Pas un sourire. Pas un soupir de soulagement. Aucun regard émerveillé, rien que le vide et le silence troublé par les cris d'une enfant qui vient de naître. Tu hurles oui, parce que finalement, tu ne sais faire que ça. Tu hurles, sûrement parce que tu as froid. Tu hurles parce que tu te sens si petite, dans ce monde soudainement si vaste. Tu hurles, parce que tu peines à respirer. Tu hurles, parce que tu as peur et que personne n'est là pour te rassurer. Tu hurles, encore et encore, parce que tu sens bien que l'odeur apaisante de ta mère est troublée par une touche d'horreur et de macabre. Tu aimerais sans doute qu'on te dépose contre sa peau … mais ce que tu ignores, c'est que sa peau, déjà refroidie. La pauvre est morte, bien avant que tu ne voies le jour et finalement, elle a fini le ventre ouvert pour que tu profites d'un peu d'air. Sur toi, se posent des regards désolés, parfois attristés. Tu sens des bras t'enserrer. Tu reconnais la voix qui tente tant bien que mal de te rassurer...pourtant, tu continues de hurler ta peine et ta détresse. Comme si quelques douloureuses minutes de vie à peine, venaient de te donner un terrible avant goût, de ce que serait ta vie.

***

« C'est mon enfant, pas une marchandise ! » Tu es si jeune. Si petite. Deux années à peine, et pourtant, tu sembles comprendre ce qui se joue. Tu as peur, si peur. Tu regardes ton père, tremblant, malade. Il peine à se mouvoir, de plus en plus et son teint livide ne trompe personne...sauf toi, bien évidemment. « Regardez-vous, Eriksen. Vous serez mort dans deux ou trois mois. Qu'est-ce qu'elle deviendra ? » Un soupir. C'est tout ce qui vient troubler le silence après ça. Ton père se redresse péniblement sur sa chaise, son regard passe de l'homme, à toi puis de toi, à l'homme. « Je lui offrirais une belle vie, elle profitera de la lumière du soleil. Vous n'aurez plus à vous soucier de son avenir... » Tu vois une larme, sur la joue de ton papa. Il pleure. Tu ne l'avais jamais vu pleurer. Tu es bien trop jeune pour comprendre ce qui se trame, mais tu ressens sa peine et sa détresse. Alors toi aussi, tu pleures. Il tente de se lever, il trébuche. Il ne parvient même pas jusqu'à toi et ce sont des bras que tu ne connais pas qui se referment sur ton petit corps et qui te soulèves avant de t'offrir une douce étreinte. Tu te calmes. Tes pleurs s'apaisent. « Vous vous occuperez d'elle, n'est-ce pas ? Elle grandira et vivra heureuse...dîtes moi. » Les bras te serrent un peu plus fort. Tu ne vois qu'une esquisse de sourire sur un visage inconnu, lorsque tu lèves les yeux. « Croyez-moi, Eriksen. Votre enfant fera de grandes choses. »

***

Ca fait mal, tu as si mal. Ton corps entier n'est que douleur, courbatures. Tu t'éveilles, tes yeux papillonnent. Où es-tu ? Qui es-tu ? D'où viens-tu ? Tu te redresses, si difficilement. Tu portes une robe légère, elle est sale, couverte de boue, de poussière. Tu as la tête qui tournes, l'estomac vide. Tu viens de t'éveiller dans un coin de rue … tu n'as aucun souvenir. Ta mémoire semble désespéramment vide. Il n'y a rien d'autre dans ta petite tête d'enfant qu'une page blanche, vierge de toute encre. Tu regardes autour de toi … tu ne reconnais rien. Les gens passent, ils ne te regardent même pas, toi ce petit être si perdu. Ils te laissent là, et tu meurs de froid. Tu trembles, tu as faim. Tu pleurs...tes larmes coulent, en silence. Tu te blottis contre ce mur. Ça dure des heure...et puis cette main se pose sur ton épaule. Une main puissante, mais si douce. Tes doigts crochues, mais presque bien entretenus. La main d'une femme. Tu lèves les yeux, elle te fixe de ses yeux bruns, elle te sourit. « Que fais-tu donc ici, mon enfant ? Il pleut. » Tu sembles t'en rendre compte, maintenant. Tu es trempée jusqu'aux os. « D'où viens-tu ? Tu as un nom ? » Elle continue, encore et encore. Des questions, toujours des questions, tant de questions...et tu ne peux rien lui répondre, parce que tu ne sais rien. Tu agites la tête. Tu ne sais même plus si tu es capable de parler. Alors tu essaies. « Je sais pas. » Tu sais parler. Elle semble regarder autour d'elle, puis sa main glisse sur ton poignet, elle te tire et t'attire à elle, t'emprisonne dans ton long manteau. Elle te sert contre elle, te réchauffe et t'apaise. Elle te guide, elle t'emmène et tu ne sais même pas où. Une maison, quelque part. Tu en apprécies la chaleur, tu savoures le bain qu'elle t'offre, les vêtements qu'elle te fait enfiler. « J'ai trouver ça, sur toi. Il y a ton nom, et il y a ton âge...tu es Caelan, Caelan Eriksen. Tu as huit ans. » Caelan … Eriksen … tu ne connais aucune Caelan.

***

« Arrêtes s'il te plaît … tu me fais mal Wanda, arrêtes... » Comme toujours, tes hurlements, personne ne les entends. Tu es frêle, tu es faible, tu es si mal nourrie. Quand elle t'as récupérer dans cette rue, tu as cru qu'elle au moins t'offrirais une vie pour combler le vide, le trou béant de ton enfance. Tout avait été parfait, les premiers mois. Et puis, les ordres, les corvées, les coups … tout ça était arrivé pour ne plus jamais s'envoler. Pas d'amour, simplement de la violence. Autant dans ses paroles que dans ses gestes. Tu n'es pas son enfant, tu es une chose qu'elle a récupérer, sauver, tu lui dois respect et obéissance. « Tu n'es rien, tu n'es rien, tu n'es rien ! Comment oses-tu désobéir ? Comment oses-tu voler ? » Rien qu'un biscuit...un seul. Le petit raté de la fournée que tu avais cru assez laid pour qu'il disparaisse en se faisant oublier. Il avait à peine contenter ton estomac, mais son goût sucré t'avais fais chaud au cœur. Petite douceur...qui avait effacer un petit temps la brutalité. Mais bien vite, la réalité t'avais rattraper...le fouet surtout. Et la force colossale de cette femme qui frappe, encore et encore. Tu hurles, tu pleurs. Ta douleur oui, mais aussi ta peine. Une vie si courte...et si misérable. Tu n'as rien accompli...tu n'es qu'une petite victime. Tu n'es rien. « Répètes ! Dis le ! Tu n'es rien, tu n'es qu'un cafard...un rat ! » Tu ne peux pas parler, tu as bien trop mal. Ta peau à est vif...mais elle hurle, et tu sais que c'est le seul moyen pour qu'elle s'arrête. « Rien...cafard... » C'est tout ce que tu parviens à dire. Et ça semble la contenter...ou alors est-elle juste fatiguée ? Voilà qu'elle s'arrête. Elle s'éloigne et elle te laisser pleurer dans ton coin. Tu as si mal … cette femme te rempli de haine et de rage chaque jour et aujourd'hui, tout ça semble à son apogée. Un rat, dit-elle ? Sûrement pas. Ta main se referme sur le couteau, là par terre. Tu ne sais pas comment il a glisser là, et peu importe. Tu le sers dans ta main et tant bien que mal tu te lèves. Tu t'avances. Tu pleurs toujours, tes yeux sont rougis, tu as mal si mal … mais quand tu arrives à la hauteur de son dos tu frappes. La lame se plante, et elle se retourne alors que tu dégages ton arme de son dos. Elle hurle et tu frappes à nouveau. Puis encore. Tu lacères. Elle s'effondre et tu te places au dessus d'elle. « Arrêtes Cael … ait pitié. » De la pitié ? Est-ce qu'elle en a eu pour toi ? Jamais. Un sourire carnassier se dessine sur tes lèvres. Tu n'auras aucune pitié. Tu n'en auras plus jamais pour tes ennemis. « Dis que tu n'es rien. » Elle te fixe, surprise, incrédule. Elle gémit. Marmonne des choses que tu ne comprends pas. « DIS LE ! » hurles-tu. Mais rien, non rien. Elle marmonne, elle jure...et ta colère t'emporte. Tu lèves ton couteau encore une fois, et puis tu frappes. « Dis le, dis le, dis le ... » Tu n'arrêtes plus tu hurles, tu frappes, tu hurles...et tu frappes jusqu'à être épuisée. Jusqu’à ton couteau se brise sur un os. Tu te laisses tomber sur sol, rouler sur le côté. Tu es couverte de sang. Des pieds à la tête...et pourtant, tu as cesser de pleurer. Tu souris...

***

C'est presque comme si tu étais de retour à la case départ. Seule, déambulant dans les rues pleines de monde d'un district appauvri. On ne prête pas attention à toi, ou si peu finalement. Tu passes inaperçue, sans doute parce que tu reflètes la misère que les autres ne veulent pas voir. Population avec des œillères … tu es finalement bien arrangée, de voir le monde tel qu'il est. Si les regards se détournent toi, le tien observe et analyse. Tu n'es pas une idiote, tu discernes le bien du mal et tu en es arrivée à la simple et unique conclusion que faire le bien ne te serais pas utile bien longtemps. A quoi bon se battre pour les autres ? Tu aurais pu intégrer l'armée pour t'en sortir. Tu aurais batailler, pour t'offrir une situation et même si n'aurais sans doute jamais eu le courage de sortir de ces murs, même si tu n'aurais peut-être pas réussi à te hisser au sommet, la Garnison t'aurais sans doute accueilli à bras ouverts. Tu aurais eu de l'argent, un travail respectable … mais tu te serais tellement ennuyer. Tu aurais eu la désagréable impression d'être prisonnière de ta vie … en réalité, le « mal » te ressemble plus. Les ombres, les ténèbres, tout cela te sied à merveille. Deux ans que tu vis dans la rue. Tu as seize ans maintenant et tu as tout appris seule. Tu sais mentir, tu sais voler, tu sais te servir de ta bouille et de tes formes maigrelettes pour arriver à tes fins. Tu es un démons, dans le cœur d'un ange et gare à celui qui se laissera avoir.

***

« Je vous en prie, Cael. J'ai une bouche de plus à nourrir … je dois remonter. Ma femme est malade, nous avons la tête sous l'eau depuis des mois et ... » Et blablabla. Tu la connais bien, cette chanson. Affreuse ritournelle qui semble se répéter toutes les semaines, voir plusieurs fois par semaine ces derniers temps. Quelques années maintenant, que tu as jouer ce fabuleux coup de poker ! Tu es parvenue à tirer ton épingle du jeu dans la rue, a rallier d'autres miséreux à ta cause et de fil en aiguille, tu as voulu voir plus loin, plus profond surtout. Les souterrains t'ont soudainement parus bien accueillants, tu n'étais pas riche mais pour la population du dessus tu l'étais bien assez pour t'approprier un coin de ville. Quelques baraques, quelques rues, une échoppe ou deux … et puis cet escalier qui en fait rêver plus d'un. Tu as vite compris que ce grand amas de pierre, était un atout considérable. Le deal est simple, tu laisses quiconque viendra travailler pour toi remonter et descendre à sa guise … ça paraît si anodin et pourtant, ils sont nombreux à avoir rejoins ta cause pour profiter de l'avantage. Tu divises les payes en deux. Tu offres le gîte, ton territoire et ton influences enflent. « Tu n'auras rien sans rien, mon ami. J'ai toujours besoin de main d’œuvre. » Tu souris. Un sourire loin d'être adorable, un sourire carnassier en réalité. Ça paraît si simple .. mais ça ne l'est pas. Bosser pour toi n'a rien d'innocent, ça signifie passer du mauvais côté de la barrière et tu sais que beaucoup ne sont pas prêts à le faire, surtout à la surface … dans les souterrains, en revanche c'est différent. Ici, tu le sais, n'importe qui est prêt à faire n'importe quoi pour l'argent, la nourriture ou simplement pour avoir le « privilège » de profiter un peu de la lumière soleil. « Je travaillerais pour vous … s'il le faut. » Te voilà satisfaite. Très satisfaite. Plus on est de fou … plus on rit.
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