Attack on Titan
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Bien à l'abri des Titans !
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Aiji :: A guilty conscience needs no accuser.
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Dim 28 Juin - 13:21


A guilty conscience needs no accuser.
La mission avait été un vrai désastre, comment les choses avaient-elles put déraper à ce point. Nous étions à cheval depuis des heures, sans avoir rencontré le moindre Titan, ce qui mettait tout le monde particulièrement mal à l'aise. Plusieurs Titans avait été vu dans le coin et pourtant maintenant que nous y étions, il n'y avait rien. Personne ne parlait, seul le bruit des sabots et les ordres de Bailey venaient rompre le silence qui se faisait de plus en plus pesant. Je n'arrive toujours à me souvenir à quel moment les choses se sont gâtées, à quel moment les hurlements se sont fait entendre, à quel moment, le titan est apparus. Le bataillon se mit tout de suite en formation, moi comme toujours en arrière, prête à intervenir au moindre problème, ce que je l'espérais n'arriverais pas. Evidemment, il fallut que je le pense pour que cela arrive. Une jeune recrue se trouva sur le passage du titan qui d'une main l'envoya voler près de trente mètre plus loin. Ma gorge se serra, il n'avait pas une chance de survie, pourtant, sans attendre, je donnais un coup de talon et mon cheval se mit en route, je le lançais au galop sans attendre pour rejoindre le blessé. J'avais oublié mon côté soldat, quand j'avais vu le jeune garçon s'écraser au sol, j'avais un instant perdu tout mon discernement, j'étais redevenu Iliana la médecin, celle qui sauve des vies et j'avais foncé. Il ne m'avait fallut que quelques secondes pour le rejoindre, me laisser glisser à terre et oublier le combat qui se déroulait à quelques dizaine de mètre de moi. Il avait atterrit sur le ventre, je me mis à genoux à ces côtés, le retournant lentement et retint un hoquet de surprise, son visage n'était plus qu'un amas de chair sanguinolente, ces os semblaient être en miette et pourtant, sa poitrine se soulevait quand même, il était encore en vie et devais souffrir le martyre. J'ouvris ma sacoche, en sortie de quoi soulager la douleur, j'injectait le produit, puis lui pris la main. Tout va bien se passer Johnston, je vais te ramener à la maison. On va te remettre sur pied d'accord, détend toi. Je mentais bien sur, car je n'avais aucun moyen de le sauver, il était en train de mourir et je ne pouvais que lui tenir la main en attendant qu'il parte. J'étais complètement coupée du monde, je ne voyais que lui, la souffrance le quittant, ainsi que la vie petit à petit, je n'entendis pas les soldats hurler pour attirer mon attention, alors que le titan se rapprochais dangereusement de moi. C'est finalement un bruit sourd sur ma gauche et la sensation que le sol tremblait qui me fit relever la tête. J'allais mourir, voici la pensée qui me traversa l'esprit alors que le titan ne se trouvait qu'à dix mètres de moi. J'avalais ma salive difficilement, je devais bouger, mais je ne pouvais pas laisser le blessé mourir seul, je me redressais tentant de trainer Johnston avec moi, mais le petit gémissement de douleur m'informa que s'était impossible. Mon cheval ayant un instinct de conservation plus développe que le mien, avait déjà fuit depuis longtemps. Je serais morte ici, j'en suis convaincu, si soudain, Karhlya n'était pas arrivée soudainement, son cheval lancé au galop, elle m'attrapa pas le bras, me tirant à elle alors que je montais derrière elle m'accrochant à sa taille et qu'elle filait entre les arbres pour nous mettre à l'abri.

Le titan avait finalement été mis à terre, j'avais récupérer mon cheval et le retour à la maison s'était fait dans un silence de plomb. Nous avions perdu un membre du bataillon, j'avais faillit mourir et je devais ma vie à une fille qui semblait me haïr au plus au point. Le débriefing avait duré un long moment sans que je n'ouvre la bouche une seule fois, d'ailleurs, j'avais bien remarquer qu'Aiji avait bien posé des questions à tout le monde, sauf à moi. Son regard s'était posé sur moi plusieurs fois et j'avais pus sentir la colère à chaque fois me bruler. J'étais pourtant restée impassible, immobile et silencieuse, mais je sentais qu'il fallait que je parte, que je sortes de là, que je me retrouve seule, car je n'étais pas loin de craquer. J'étais née pour soignée les gens, pour les sauver, pas pour aller ainsi sur des champs de bataille. Heureusement, rapidement, nous pûmes partir, je me précipitais hors de la salle de réunion, je quittais les lieux comme une voleuse pour me rendre dans la zone de stockage, je pourrais pleurer de tout mon saoul dans les réserves de médicaments totalement vide en cet fin de journée. Le trajet me parus tellement long qu'à la fin je courrais pour rejoindre cet endroit. Finalement, j'y arrivais, me laissant tomber sur un carton remplit de gaze et j'éclatais alors en sanglot, m'étreignant les épaules comme pour éviter de me briser. Je restais là seule en larme, moment de faiblesse que je ne voulais montrer à personne, je n'aimais pas montrer mes sentiments, ma mère s'était toujours tenue à me rabaisser car Erina, elle ne montrait jamais rien, elle était forte et ne ferais jamais une chose aussi stupide que soigner un homme mourant presqu'au pied d'un titan. La porte en face de moi s'ouvrit brutalement, je sursautais en relevant la tête pour voir Aiji sur le pas de la porte. Je me redressais, tentant vainement d'essuyer les larmes qui coulait sur mes joues. Il n'était surement pas venu pour me consoler, d'ailleurs cela m'étonnais, qu'il n'ai rien dit devant les autres. Je suppose que j'ai merdé. Je voulais lui faire payer la mort d'Erina, oui ça je le voulais, mais je ne pouvais pas mettre la vie d'autre soldat en jeu.
– CODED BY CERSEI –
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Dim 28 Juin - 17:48


A GUILTY CONSCIENCE
NEEDS NO OCCUSER
ZEÏTSEVA & BAILEY

La mission se déroulait bien. Il n’y avait pas encore de blessé, les titans n’étaient visiblement pas trop nombreux jusqu’à un certain moment. Il y a de la casse, un titan qui s’en prend à une recru mais ton équipe est déjà sur le coup. Le pauvre Johnston finit par valser à trente mètres et tu sais très bien que vu la chute, c’est terminé pour lui. Vous devez tuer ce titan avant de pouvoir récupérer le corps du jeune homme. Tu vas encore subir les foudres d’une mère anéanti, d’une épouse, d’un père et de la famille mais tu es habitué. Mais ton cœur rate un battement que tu vois la petite doctoresse de l’équipe foncer tête baisser vers le corps sans vis et désarticulé. Elle se fout de ta gueule là ? ELLE EST MALADE ? Elle va te faire faire une crise cardiaque. « Ez ! » Hurles-tu pour ton meilleur ami afin de lui montrer cette stupide doc qui n’en fait qu’à sa tête. Mais tu vois rouge quand le titan s’avance vers elle et que Karhlya intervient. Elle est douée, tellement, mais quand même ! Elle aurait pu y rester à cause de cette fille ! Petite sœur d’Erina, certes, mais quand même !

Vous finissez par rentrer de la mission, le corps du jeune Johnston sur son cheval et la tête base. Une fois sur place, tu es rouge de colère. Tu vérifies que tout le monde va bien et surtout auprès d’Ainsley, même si vous n’êtes pas vraiment très proche en ce moment, tu as vraiment tu peur pour elle, autant que pour cette idiote de Zeitseva ! Une fois que tout est en régle, tu t’éloignes.

« Où est passé le Doc ? » Tu demandes plutôt froidement, l’information auprès d’un membre de ton bataillon et il indique simplement le chemin emprunté il y a quelques minutes par le jeune docteur du groupe. Tu es un peu froid, ce n’est pas dans tes habitudes mais dans ce genre de situation tu es vraiment en colère. C’est rare que ça arrive, tu es du genre à toujours veiller sur eux et être sur que tout vas bien et après avoir vérifié que c’était le cas pour tout le monde, tu ne peux t’empêcher d’être en colère contre celle qui a mis en danger sa propre vie mais aussi celle des autres. Quand tu arrives sur place, elle est en train de pleurer mais tu ne dis rien, de toute façon ça ne changera rien. Son habitude à mis en danger le bataillon entier et bien que tu admire le fait qu’elle veuille venir en aide aux soldats, il vaut savoir quand on ne peut rien faire de plus. Ses larmes ne t’attendrirons pas, tu es trop sur les nerfs pour cela. Alors tu croises les bras et tu finis par parler. « Tu cherchais à faire quoi ? Mourir ? Si c’est le cas évite de faire ça en mission ! » Tu es froid et tu peux te montrer méchant quand tu es en colère. Les autres seraient surement choqué de te voir ainsi. « Qu’est-ce qui t’as pris de foncer comme ça ? Johnston était un type bien, et courageux. Je comprends que tu voulais le sauver mais il n’y avait rien à faire. » Tu secoues la tête, lâchant un soupire blasé avant de reprendre. « Ainsley aurait pu être blessée pour te protéger ! Tu aurais pu mettre tout le bataillon en danger si nous n’avions pas des soldats si doués ! Bordel mais tu te rends compte que tu as faillit tous nous tuer ? » Tu hausses un peu le ton, tu fais les cent pas parce que tu résiste entre lui gueuler dessus et la rassurer. Parce que tu ne peux t’empêcher de voir Erina devant toi, et tu es en colère parce qu’en plus de vous avoir mis en danger, elle aurait pu mourir elle aussi.
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Lun 29 Juin - 21:16


A guilty conscience needs no accuser.
Je le savais que j'avais merdé, enfin sur le moment je n'avais pas réfléchis, j'avais agis pour aider quelqu'un qui avait besoin de moi et sur le coup le danger, je ne l'avais pas vu venir. Je comprenais que j'avais mis ma vie en danger, mais également celle que Karhlya et des autres, pourtant, je ne pouvais pas regretter, il était mort certes, mais il n'était pas seul et il ne souffrait pas et pour moi cela comptait autant que de raccommoder quelqu'un. Seulement voilà, le Caporal Bailey ne le voyait pas de cet œil là. Quand il entra dans le petit local que j'occupais, alors que j'étais en larme, lui ne montrait que froideur et colère. Je restais immobile, le regardant et je ne pus m'empêcher de me demander s'il avait parlé de cette manière à ma sœur, si elle avait déjà du l'affronter ainsi, s'il avait tout simplement détourner le regard le jour de sa mort. Mes larmes coulaient toujours, mais la rancœur et la colère reprirent le dessus petit à petit, mon regard changea, il perdit de sa douceur pour ne laisser place qu'au froid, selon mon père j'avais hérité des yeux de ma mère et de son regard tranchant également, surtout quand comme à cet instant, la rage n'était pas loin. Je serrais les mâchoires quand il me parla de mon désir de mourir et de surtout ne pas le faire en mission, il ne valait mieux pas partir la dessus, se serait une discussion stérile et je ne voulais pas lui expliquer que de toute façon, ma vie de valait rien, on me l'avait suffisamment répéter, ma mère l'avait même souhaité, elle aurait préférer me voir morte et avoir sa chère Erina en vie. Je me levais brusquement et lui tournait le dos, je ne voulais pas qu'il puisse lire la souffrance dans mon regard. Mes mains tremblaient et je saisis une étagèrent entre mes doigts pour camoufler ce qui pouvait passer pour de la faiblesse. Pourtant, il était loin d'en avoir finis avec moi, il avait la rage et comptait bien vider son sac.

Je me raidis quand il parla de Johnston, ainsi, c'est de cette manière qu'il avait vu la mort d'Erina, un bon soldat, mais il n'y avait rien à faire alors il suffisait de détourner le regard et de continuer la mission. Le tremblement devait être visible maintenant, j'avais l'impression d'être fiévreuse et je l'écoutais à peine parler d'Ainsley et du reste du bataillon. Je me retournais brusquement vers lui, mes yeux étaient noirs et le faite qu'il finisse par me crier dessus ne m'aidait pas. Je n'étais pas moi-même car jamais je n'aurais osé parler ainsi sans quoi, mais là il y avait tellement de non-dit, de colère, de haine, de souffrance que se fut le trop plein et je dus laisser sortir mes sentiments pour éviter l'explosion. Il était toujours en vie, il souffrait et il aurait fallut que je laisse, que je détourne les yeux. Je suis sous vos ordres, mais en aucun cas je laisserais une personne souffrir et mourir seule, jamais. J'avais accentuer sur le dernier jamais, pour bien lui faire comprendre, que je recommencerais pour n'importe lequel des hommes présent dans le bataillon, j'étais là pour les soigner, pour soulager leur douleur et en aucun cas pour détourner le regard, il faudrait qu'il s'y fasse, je ne laisserait pas une autre personne mourir seule comme Irina. Je m'avançais vers lui tremblante, mes yeux s'étaient assécher et je finis de lui donner le fond de ma pensée. Sauf que ma voix qui avait été si ferme auparavant se cassa et laissa transparaitre le vrai problème, la vrai douleur. ] Est-ce que tu l'as laissé seule ? Est-ce que tu t'es dit qu'elle était perdue et tu l'a abandonnée ? Il ne pouvait pas l'avoir oublier au point de ne pas savoir de qui je parlais, pourtant, une fois de plus je ne pus dire son prénom, sa mort me faisait encore trop de mal, même six ans après, je n'avais pas fait mon deuil, je ne pouvais pas la laisser partir et maintenant je le savais, ils l'avaient abandonné car elle était condamnée.
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Lun 29 Juin - 21:44


A GUILTY CONSCIENCE
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ZEÏTSEVA & BAILEY

« Il était toujours en vie, il souffrait et il aurait fallut que je laisse, que je détourne les yeux. Je suis sous vos ordres, mais en aucun cas je laisserais une personne souffrir et mourir seule, jamais. » Tu restes devant elle alors qu'elle s'énerve. mais tu t'en fiche, c'est toi qui donne les ordres et elle qui obéit. Si elle n'est pas contente elle se casse ailleurs, elle rejoindra Hodg' et elle verra si l'aventure est plus drôle. Certes, tu aurais préféré que ce pauvre garçon survive mais là tout était trop tard. Tu tentes de te ménager, tu ne veux pas lui hurler dessus malgré le fait que tu hausses un peu le ton mais tu veux simplement qu'elle comprenne qu'elle a agit en mettant en danger le groupe. « Baisses d'un ton ! Je suis ton supérieur, pas ton pote !» Non y'a que Ézéchiel qui peut se permettre ça, il n'y a que lui que tu autorise a t'engueuler.

« Est-ce que tu l'as laissé seule ? Est-ce que tu t'es dit qu'elle était perdue et tu l'a abandonnée ? » Tu avoues, celle là tu ne l'as pas vu venir. Alors donc c'est ça son problème ? Elle pense que tu as abandonné sa soeur quand elle est morte, que tu as détourner les yeux et continuer ta mission comme un bon petit soldat. Non, tu as fait tout l'inverse. Tu as foncer dans le tas sans te soucier de la formation et des autres, tu as foncer dans le tas sans penser à ta propre sécurité pour abattre ce titan. Tu n'as pas détourner le regard, et elle n'est pas morte toute seule. Tu étais là, lui demandant de tenir bon, que tu allais la sauver, serrant son corps pourtant sans vie dans tes bras alors que tout venait de s'écrouler pour toi. Mais ce n'est pas le problème. Erina n'a rien à voir dans cette histoire, tu fais juste ton boulot, tu veux protéger tout le monde et parfois tu ne peux pas rattraper ceux qui se font envoyé dans les airs. il faut que tu protèges tes hommes. « Tu aurais pu y rester ! C'est ça que tu veux ? Mourir en héro ? Suffit de nous le dire et la prochaine fois on ne prendra pas de risque inutiles !» Il est hors de question que tu lui répondes, hors de question que tu parles d'Erina. A cette penser, tu plonges une main sur ton équipement, ou un ruban blanc noirci par le sang se fait discret. Erina ne t'as jamais quitté, et tu t'en veux toujours de ne pas l'avoir sauver alors tu ne fera pas la même erreur deux fois. « La prochaine fois que tu mets ta propre vie et celle des autres en danger, je t'assure que tu pourras retirer cette veste car tu ne feras plus parti du bataillon !» Tu mettras ta menace à exécution si cela se reproduit. Jamais tu ne prends de mesure si radicale mais si c'est la seule façon de la protéger de sa bêtise alors tu le feras sans aucun regret. Au fond, Erina était comme elle, voulant à tout prix sauver les autres mais Erina était forte, la meilleure de la promotion et pouvait se permettre de faire des folies de temps en temps mais Iliana c'est différent, elle ne semble pas aussi fort que sa soeur et même si elle a apprit à se battre contre un titan en combat réel tu ne penses pas qu'elle fasse le poids toute seule.

« Tu es dans ce bataillon parce que tu dois nous soigner en ça de problèmes ! Tu n'es pas autorisé à mettre ta vie en jeu si ce n'est pas nécessaire, suis-je bien claire ? » Tu parles froidement, insistant bien sur les mots afin qu'elle comprenne que tu n'es pas ici pour faire la baby sitter et la materner. Tu es très paternel, tu protège toujours ton escouade et tu mettrais ta vie en jeu si besoin mais tu es aussi là pour leur dire quand les limites ne doivent pas être dépasser, quand tu es le chef.

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Dim 12 Juil - 13:51


A guilty conscience needs no accuser.
Sa réponse ne se fait pas attendre, elle est officiel, elle me remet à ma place et je ne lui en veut même pas de ce cacher derrière son titre pour éviter de faire face à ce qui est le réel problème entre nous. D'ailleurs, je ne peux m'empêcher d'amener le sujet sur le tapis, un sujet douloureux, un sujet qui apporte tant de souffrance et de colère pour moi depuis six ans. Il est surpris, peut être ne se souvient-il même plus d'elle, pourtant, une lueur dans son regard m'indique que non, il ne l'a pas oublié, il se souvient bien d'elle et de moi. Il esquiva pour ma question, n'y répondant même pas et je sentis la haine s'insuffler dans mes veines. Pourtant ces propos me firent mal, non je ne voulais pas mourir, non je ne voulais pas être un héro. J'avalais difficilement ma salive, je ne voulais pas craquer devant lui, pourtant, mes yeux étaient brillant, bien trop brillant et je devais faire des efforts pour maitriser les sanglots que je sentais monter dans ma gorge. Tu ne comprend rien, je ne suis rien et encore moins une héroïne, c'était elle, moi ... je ... Je m'interrompis, non, je ne voulais pas lui dire ce que je ressentais, c'était impossible, je ne pouvais pas lui expliquer que mes propres parents m'auraient préférée morte plutôt que leur chère fille et que si je venais à mourir, personne ne me pleureraient. J'avais baisser les yeux pour cacher mon désarroi pourtant, quand il me menaça de me virer si je recommençais à me mettre en danger, je relevais vivement les yeux vers lui surprise, je le fixais un instant sans rien dire. Il semble vraiment préoccupé à l'idée qu'il puisse m'arriver quelque chose, c'est une première ça, mais je ne dis rien, la seule personne qui s’inquiétait pour moi était morte depuis longtemps et s'était de sa faute à lui et Ezechiel.

Je passais mes mains sur mon visage pour me remettre les idées en place, je me sentais souvent tiraillée entre deux idées, l'envie de tourner la page, de mener ma vie comme je l'entendais en oubliant le passé et l'envie de leur faire payer, de leur hurler ma rage et de les blesser autant que j'avais pu l'être par leur fautes. Je respirais profondément, quand il me donna ces ordres, ne pas me mettre en danger, ne pas soigner ceux perdu d'avance et je serrais la mâchoire. Je ne peux pas, je ne peux pas laisser souffrir quelqu'un, décidé qu'il ne peut pas avoir mes soins pour ne pas me mettre moi-même en danger. Je ne suis pas une lâche qui se cache au moindre problème. Pourquoi s'entêtait-il ainsi à vouloir me garder en vie, en sécurité, je ne comprenais réellement pas son problème. Je le fixais la bouche entrouverte avant de passer rapidement ma langue sur mes lèvres pour les humidifier. Je n'ai rien à perdre Aiji, pas même ma vie. Je n'ai rien qui me retient. Ne crois pas que je cherche la mort, mais la seule personne qui m'aimait un tant soit peu n'ai plus ici. Alors je soignerais tes hommes et si un jour je dois mourir pour cela, tu trouveras tout simplement quelqu'un pour me remplacer, je ne suis rien, personne ne me pleurera alors arrête de vouloir me protéger. J'avais réussis à parler d'un ton calme et résolu, je ne comptais pas me cacher, je n'avais pas peur de mourir et si cela devait arriver pour sauver des vies alors je n'aurais pas perdu mon temps.

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Lun 13 Juil - 11:26


A GUILTY CONSCIENCE
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ZEÏTSEVA & BAILEY

Tu déteste ça, les gens qui désobéissent et qui n’en font qu’à leur tête sans penser une seconde au reste du groupe. C’est peut-être idiot, méchant et sans cœur mais tu es caporal et tu es obligé de faire des choix, des sacrifices qui te font beaucoup de mal. Mais tu ne dis rien, tu restes calme autant que possible parce que tu n’as jamais vraiment hurlé sur les membres de ton escouade, tu n’as jamais eu besoin de piquer une crise où de remettre les choses à leur place parce que jamais ils n’ont vraiment discuté un ordre. Pourtant Kaidan et Tahys, ne sont pas les plus sages de l’équipe. Alors évidement, quand elle met sa vie en danger pour aider un type condamné, qu’elle entraine en plus un autre membre de l’équipe –indirectement- pour sauver sa peau d’un titan, tu as envie de lui hurler dessus. « Tu ne comprend rien, je ne suis rien et encore moins une héroïne, c'était elle, moi ... je ... » C’était elle ? Rapidement tu comprends qu’elle parle de sa sœur, d’Erina, et un pincement au cœur te prend. « Je ne peux pas, je ne peux pas laisser souffrir quelqu'un, décidé qu'il ne peut pas avoir mes soins pour ne pas me mettre moi-même en danger. Je ne suis pas une lâche qui se cache au moindre problème. » Tu grognes, tu comprends parfaitement son point de vu mais tu es en charge de l’équipe, tu as la responsabilité de sa vie entre tes mains et celles des autres, tu ne peux pas laisser l’équipe faire comme bon leur semble, tu es celui qui donne les ordres et eux qui exécutes. Ils doivent avoir autant confiance en toi, que toi en eux parce que l’équipe ne peut pas fonctionner ainsi. « Je donne les ordres, et tu obéis. Tu n’as pas a prendre de décision, tu n’as pas besoin de réfléchir si ce que je te dis et moral ou non. Je suis le responsable, si on perd un soldat c’est de ma responsabilité et non de la tienne. C’est à moi que reviens les problèmes. Si je fais ça, c’est pas dans le but d’être sans cœur ou de passer pour l’insensible de service. Si je fais ça, c’est pour que mes hommes aient l’esprit et le cœur léger, parce qu’ils ont juste obéis et fait leur job ! » Tu parles un peu plus calmement tu ne l’agresses plus et tu tentes simplement de lui faire comprendre ton point de vu. Tant pis si elle te déteste, tant pis pour le reste, le principal c’est qu’elle reste en vie. « Je n'ai rien à perdre Aiji, pas même ma vie. Je n'ai rien qui me retient. Ne crois pas que je cherche la mort, mais la seule personne qui m'aimait un tant soit peu n'ai plus ici. Alors je soignerais tes hommes et si un jour je dois mourir pour cela, tu trouveras tout simplement quelqu'un pour me remplacer, je ne suis rien, personne ne me pleurera alors arrête de vouloir me protéger. » Tu l’as regarde et tu hausses un sourcil. Tu approches alors vivement, t’agenouillant devant elle et tu lèves la main. Tu ne vas pas la gifler non, ni la mettre au sol mais tu claques juste un peu sa tête, gentiment. Tu ne peux pas la laisser dire cela, pour la mémoire de sa sœur qui risquait sa vie chaque seconde pour la protection de sa sœur. « Iliana. J’ai perdu ta sœur parce qu’elle risquait sa vie pour te protéger, toi et non pas une autre personne. Elle est morte parce qu’elle défendait ta vie. Si elle faisait tout cela c’était pour sa petite sœur chérie. Alors je ne te laisserais pas risquer ta vie aussi facilement. Si tu meurs, alors elle sera morte pour rien. » Tu parles enfin un peu d'Erina, du fait que tu l'as perdu, tu ne veux pas qu'elle comprenne tes sentiments mais il fallait que tu lui en parles. Tu soupires, tu finis par te redresser, tu reprends une posture plus caporalesque et tu reprends pour finir, un peu plus strictement. « Alors à partir d’aujourd’hui, tu obéis à mes ordres. Si je te dis de ne pas y aller, tu n’y vas pas ! Si ca recommence, tu iras rejoindre la garnison ! » Et tu es très sérieux évidement.

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Sam 8 Aoû - 18:22


A guilty conscience needs no accuser.
Je ne sais pas si je pourrais faire cela, laisser un soldat agoniser au sol, passer à côté avec mon cheval et ne pas m'arrêter pour tenter de le soigner. Pourtant il m'était les choses au clair, s'il disait qu'il fallait le laisser, alors c'était sa décision et comme il était caporal je me devais de l'écouter. S'était dur, tellement dur, mais je le comprenais, nous n'étions pas dans un hôpital quand nous sortions, nous étions en guerre contre les titans et malheureusement, je ne pouvais pas sauver tout le monde. Je comprenais l'idée même si elle me révoltait et surtout je n'étais pas prête de lui avouer ce fait. Je me contentais de garder le silence en me mordillant la lèvre. Enfin ça se fut pour un petit moment, un moment avant que je ne lui expose mon point de vue, le faite que je ne faisais aucun cas de ma petite vie. Ma mère avait tout fait pour que je ne me sente pas importante, pour que je ne cherche pas à faire grand cas de ma vie. Je me fiche d'avoir le cœur léger parce que je n'ai pas eut pas prendre une décision difficile. Car même si tu m'ordonne de passer mon chemin, j'aurais toujours ce soldat mort sur la conscience Une fois de plus il me surprit, s'approchant de moi, je tressaillis un instant quand il leva la main, mais il n'était pas un homme violent et ces petits coups sur ma tête était presque affectueux. Je le regardais dans les yeux alors qu'il tentait de m'expliquer que je n'étais pas une moins que rien, un discours surprenant qui me fit venir les larmes aux yeux, elles coulaient silencieusement sur mes joues alors que mes yeux ne quittaient pas les siens, ma respiration était presque difficile et pourtant quelque chose dans sa manière de parler d'Erina m'interpella. Je n'arrive pas à mettre le doigt dessus, à comprendre le sens de ces paroles, l'intensité qu'il y met. Je reste donc immobile à le regarder alors que monsieur le Caporal est de retour. Il ne voulait pas que je mette ma vie en jeu, il ne voulait pas qu'il m'arrive malheur et pour cela il était prêt à ce que je rejoigne la garnison.

J'étais restée assise, à le regarder et je ne fis qu'hocher la tête alors que je restais focaliser que sur ce qu'il m'avait dit sur Erina. Je n'avais pas laisser échapper qu'il l'avait perdue et cela me troublait énormément. Je m'étais persuadée au cours des années qu'il l'avait laissé, qu'il l'avait oublié et là, il semblait encore en souffrir, cela ne cadrait pas, cela ne collait pas et j'étais complètement perdue, plus encore qu'il soit si sur de savoir pourquoi elle s'était engagée dans l'exploration. Je ne pensais pas qu'il la connaissait si bien et surtout qu'elle avait pris le temps de lui parler de moi, petite chose inutile et détesté par sa propre mère. Je respirais profondément, il était dur de parler d'elle, plus encore que de penser à elle pourtant je voulais comprendre encore plus que je ne voulais me venger. Je toussotais pour m'éclaircir la gorge. Que t'a t'elle raconté sur ma famille et moi ? J'étais curieuse de savoir s'il savait, si elle lui avait parler de la cruauté de notre mère, qu'Erina avait d'ailleurs toujours plus remplit ce rôle que notre génitrice et que sa mort m'avait donné l'impression d'être orpheline. Pourquoi tu n'as pas tenu ta promesse ? Et voilà que sans le vouloir je remettais les pieds dans le plat, je n'étais pas en colère, je n'étais hystérique et s'était peut être ce calme qui était effrayant, pourtant, je me rendis compte que je ne pourrais jamais avancé si je ne connaissait pas la vérité. J'étais restée assise sur mon carton, le regardant les yeux rouges d'avoir pleuré et humide des larmes qui menaçaient encore de couler. Je voulais des réponses de sa part, et même si se n'était pas aujourd'hui je comptais bien en obtenir un jour.
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Lun 17 Aoû - 11:19


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ZEÏTSEVA & BAILEY

« Je me fiche d'avoir le cœur léger parce que je n'ai pas eut pas prendre une décision difficile. Car même si tu m'ordonne de passer mon chemin, j'aurais toujours ce soldat mort sur la conscience » Tu n'as pas l'intention de tergiversé sur ça, tu donnes les ordres et elle obéit. Point barre ! Elle n'a pas à discuté, elle doit juste obéir et tu n'as pas l'intention de lui faire de cadeau, des médecins, y'en a plusieurs et tu pourrais en trouvé des plus obéissant qu'elle. « Tu n'as pas à discuté, tu obéis et c'est tout ! Tu n'as rien à dire, juste à obéis ! »

« Que t'a t'elle raconté sur ma famille et moi ? » Tu souris doucement, un peu plus tendrement cette fois et finalement tu lui réponds avec bienveillance. « Elle était fière de sa petite sœur. Tu étais sa plus grande force, si elle se battait c’était pour que tu sois saine et sauve, elle t’adorait. Elle t’aimait sans condition et sans limite. » Tu ne mens pas, Erina a toujours adorait sa petite sœur et elle a toujours dit que si elle combattait les titans, c’était pour Iliana, que c’était pour que sa sœur grandisse sans titans, sans voir de sang, sans connaitre la mort. Tu ne mens pas, tu ne peux pas mentir sur ce genre de chose. « Erina t’aimait, tu étais la raison pour laquelle elle se battait sans relâche, quand on était à l’entrainement, elle nous disait que tu etais son monde, que grace à toi, elle avait du courage. » tu baisses les yeux, y repensait te fait mal mais Iliana a besoin de savoir tout cela

« Pourquoi tu n'as pas tenu ta promesse ? » C’est une question que tu redoutais, une promesse que tu avais faite et que tu n’as pas tenue. Erina, elle était toute ta vie. Elle était ta force mais aussi ta plus grande faiblesse. C’était la femme que tu aimais le plus au monde et la femme avec qui tu passais tes nuits. La femme que tu gardais contre toi et que tu admirais pendant qu’elle se reposer. La femme que tu voulais épouser, avec qui tu voulais avoir une famille. Elle était toute ta vie et elle a disparu, comme ça, soudainement. Il a suffit d’un titan un peu trop grand pour elle, un titan trop chiant qu’elle pensait pouvoir gérer toute seule. Tu ravales ta salive et tu aimerais pouvoir éviter la question mais tu sais que tu ne peux pas, qu’Iliana te tuerait si tu faisais ça. « Parce que je n’ai pas été assez fort. » Murmures-tu alors que ton regard tombe sur le sol. Tu soupires, ta relation avec Erina était discrète et seul Ezéchiel était au courant. Les autres s’en doutaient peut-être mais rien n’était officiel, tu n’en as pas eu le temps. « Je suis arrivé trop tard. Elle était postée au flanc droit, et moi plus loin, Ezéchiel sur le flanc gauche. Le temps que j’arrive, elle avait déjà était projeter au sol. J’ai tué le titan, mais je n’ai pas pu la sauver. Elle est morte dans mes bras. Je n’ai pas pu la sauver, j’étais trop faible. » Tu retiens des larmes, mais ta voix te trahis, Après six ans, tu en parles enfin à quelqu’un, mais Iliana doit savoir, elle a le droit de connaitre les détails de la mort de sa grande sœur. « J’aurais tellement voulu… mourir à sa place. » tu sers les poings, c’est trop difficile d’en parler, la douleur est toujours là, la douleur est certes moins douloureuses et elle cicatrise doucement mais elle est toujours là, elle restera toujours là.

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Lun 17 Aoû - 12:02


A guilty conscience needs no accuser.
Je sers la mâchoire quand il me réponds bloquer autant que moi sur ces positions, je sais que nous pourrions resté des heures à discuter sans que l'un ou l'autre de change d'avis. Discussion stérile qui pourrait au final me couter ma place au sein de l'escouade et ça je ne le peux pas. Je dois rester auprès d'eux, je dois aller jusqu'au bout. Alors je me tais, je détourne la tête, mais la colère doit être lisible dans mon regard et dans la posture rigide de mon corps. En faite, si j'accepte de laisser tomber, c'est surtout qu'il accepte de parler d'Erina, c'est la première fois qu'il parle d'elle et je ne peux m'empêcher de le questionner, de tenter d'en apprendre plus sur elle, sur ma grande sœur, ma seule famille et sa réponse me fait trembler, mon cœur tape violemment et douloureusement dans ma poitrine, j'étais la raison de sa bataille, de son désir de sortir chaque jour et de se mettre en danger. Elle ne m'avait jamais raconté ces raisons, chaque fois qu'elle rentrait je lui demandais pourquoi elle se mettait en danger et ... elle ne me répondait jamais. Ma voix est vacillante et je me rend compte que je me bat une nouvelle fois contre les larmes. Les paroles acerbes de ma mère me revienne alors en mémoire, comme quoi je n'était qu'une bonne à rien, que je ne ferais jamais rien de bon, pas comme Erina. Ma colère repris alors, mais pas diriger contre Aiji cette fois, mais contre ma mère, qui avait tout fait pour me rabaisser chaque jour. Ma mère ... ma mère me disait qu'elle se battait par ce qu'elle était une femme forte et que moi je n'étais ... rien Je respire profondément, jamais je n'avais aborder le sujet de ma mère devant personne, sauf avec Erina et je sentis un poids disparaitre de mes épaules, même si je n'avais fait qu'effleurer le problème.

Je pose la question qui me trotte dans la tête depuis des années, pourquoi m'avoir fait cette promesse pour ne pas la tenir. Je veux qu'il m'avoue l'avoir abandonné, être partie sans se retourner, je veux qu'il confirme ce qu'on dit les soldat, elle est morte en se battant seule, contre un titan. Quand sa voix se fait entendre dans un murmure je relève brusquement la tête, je ne suis pas sur d'avoir bien compris, il n'a pas été assez fort. L'incompréhension doit se lire sur mon visage car il continue, enfin, il me raconte ce qui s'est passé ce jour là, ce jour où j'ai perdu ma seule famille et cette fois les larmes coulent sur mon visage. Surtout lorsque nos regards se croisent et alors une nouvelle vérité s'offre à moi, une chose que je n'avais pas compris jusque là et qui soudain me saute aux yeux. Comment avais-je fais pour ne pas comprendre, je reste immobile, le regardant fixement et n'ayant aucun mal à imaginer ce qu'il me raconte pour l'avoir vu de nombreuse fois au cours de mes deux sorties avec eux. Le silence se pose entre nous alors qu'il baisse la tête, me faisant une dernière révélation qui me retourne complètement. Il me faut quelques minutes pour me souvenir comment on fait pour bouger et parler, et alors lentement je me lève, pendant un instant je ressent le besoin de quitter cette pièce, de m'évader pour pouvoir hurler tout ce qui se bouscule en moi, mais non, un besoin encore plus fort me fait avancer de quelques pas, je me poste devant Aiji et lentement je passe mes bras autour de son cou pour le serrer contre moi. Je respire profondément afin d'être sur que je peux parler sans éclater en sanglot. J'ai toujours crus que vous l'aviez abandonnée, qu'elle était morte seule. Les soldats qui ... je ne savais pas tout. Ma voix se brise, il va me falloir du temps pour réussir à assimiler tout cela, mais soudain, je ne veux plus le voir si triste, je ne veux plus qu'il se sente coupable. Elle n'aurait pas voulu que tu meurs, elle aurait voulu que tu vives pour elle, que ... tu ne laisse pas sa mort t'empêcher de vivre. Mes paroles raisonnaient aussi en moi car depuis six ans maintenant je ne vivais plus, je ne survivais juste pour la venger et là tous s’écroulait. Tu l'aimais. S'était une affirmation, pas une question, je le tenais toujours contre moi incapable de le lâcher car j'avais finalement trouver quelqu'un qui comprenait mon désarroi après sa mort.
– CODED BY CERSEI –
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Lun 17 Aoû - 12:43


A GUILTY CONSCIENCE
NEEDS NO OCCUSER
ZEÏTSEVA & BAILEY


« Elle ne m'avait jamais raconté ces raisons, chaque fois qu'elle rentrait je lui demandais pourquoi elle se mettait en danger et ... elle ne me répondait jamais. » Tu lui souris doucement et tu inclines sagement la tête. Ce n’est pas étonnant qu’Erina ne lui ai jamais dit. Comment dire à une enfant que si on meurt un jour, ca sera pour elle ? C’est comme lui dire de culpabilisé dès qu’elle quitte l’enceinte des murs. « Ma mère ... ma mère me disait qu'elle se battait par ce qu'elle était une femme forte et que moi je n'étais ... rien » Tu n’aimais pas la mère d’Erina, quand tu l’as rencontré pour la première fois, tu as rapidement vu que ce n’était qu’une femme qui faisait attention aux regards des autres. Elle était fier de sa fille ainée parce qu’elle apporter un peu de gloire à la famille, mais Erina se fichait bien, elle avait une chose plus précieuse et plus importante sur qui veiller. « Iliana… Tu étais le trésor de ta sœur, crois moi, elle nous le disait bien souvent. Alors, peut importe ce qu’à pu dire ta mere. Dis toi juste qu’aujourd’hui, ta soeur veille toujours sur toi, assise sur un muret avec une sucette dans la bouche. » Tu souris avec nostalgie, parce que tu imagine tellement Erina comme ça, sur son muret et sa sucette, comme quand elle vous attendez, Ez et toi.

« J'ai toujours crus que vous l'aviez abandonnée, qu'elle était morte seule. Les soldats qui ... je ne savais pas tout. » Comment a-t-elle pu penser une chose pareil ? A l’époque, tu n’étais pas caporal et tu te fichais bien de ta vie. Quand tu as vu Erina dans une position aussi dangereuse tu as quitter la formation pour la rejoindre sans prendre le temps de prévenir qui que ce soit. C’était la femme que tu aimais et rien n’aurait pu te faire agir autrement. Tu as foncé dans le tas et tu as tuer le titan avant de la rejoindre pour tenter de la soigner mais c’était trop tard, elle se vidait de son sang et elle était bien amochée. Tu es resté avec elle jusqu’à son dernier souffle et tu ne pourras jamais oublier ce sourire tendre qu’elle avait sur le visage à ce moment là. Elle t’avait dit je t’aime, elle t’avait serré la main et d’un coup elle n’était plus qu’un corps sans vie, qu’un nom sur une liste. Mais pas pour toi, ni pour Ezéchiel. Elle était votre amie, votre petite amie, votre femme, votre bonheur. « Elle n'aurait pas voulu que tu meurs, elle aurait voulu que tu vives pour elle, que ... tu ne laisse pas sa mort t'empêcher de vivre. » Surement, Iliana doit dire vrai mais à ce moment là, tu voulais juste mourir pour etre avec elle. Parce que tu voyais ton monde sombré dans un chaos de désespoir. Plus rien n’avait d’importance, plus rien n’avait de valeur, et certainement pas ta vie. « Tu l'aimais. » C’est surprenant, une telle affirmation soudainement alors qu’il y a cinq minutes tu lui disais encore de faire gaffe à ses fesses et qu’elle devait obéir à tes ordres sans se poser de questions. Cette fois, en quelques minutes à peines, elle a ses bras autour de ton cou et te fait un calin de consolation. Cette situation est un peu trop bizarre à ton gout et tu te recules simplement avant de reprendre une allure un peu plus professionnelle. Iliana est un soldat de ton escouade et tu ne peux te permettre ce genre de comportement au sein du quartier général. Sœur d’Erina ou non, tu ne peux te permettre certaine chose et c’est le cas actuellement. Tu secoues la tête, tu ne lui avoueras pas que tu aimais sa sœur comme un fou et tu ne parleras pas de ta vie de couple avec Erina. Tu fais donc un pas de plus vers l’arrière pour être sur de prendre une certaine distance puis finalement tu reprends avec une certaine sécheresse. « Bien. Maintenant que tout est clair, la prochaine fois que tu discute un ordre, tu pourras préparer ta mutation à la garnison ! » Tu fais demi tour, lui tournant le dos et tu te relâche un peu une fois qu’elle ne te voit pas. Tu reprends un visage triste, juste le temps d’accuser le choc, avant de reprendre une posture digne de ton grade afin de faire bonne figure auprès des autres soldats.

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