Attack on Titan
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EZECHIEL ∞ Unicorns are awesome. I'm awesome. I'm a unicorn.
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Jeu 2 Juil - 17:43
Unicorns are awesome. I'm awesome. I'm a unicorn.
Ezéchiel & Karhlya
Tu te poses, et tu restes immobile. Tu gardes le silence, tu ne fais pas un bruit. Tu restes ainsi, sur le sol dans une position tout à fait inconfortable. Ton regard s'accroche à lui et tu ne le détournes plus. Tu ne sais pas bien ce que tu fous encore ici...mais tu te refuses à bouger. Tu restes et tu l'observes, bouger, remuer dans son sommeil. S'éveiller, petit à petit, dérangé sans doute par les rayons du soleil qui filtre à travers les vitres et viennent le chatouiller délicatement. Toujours le silence. Pas un mot, pas un geste de ta part. Tu le laisses se redresser, prendre ses repères comme n'importe qui le ferait de bon matin sous tes yeux. Il se frotte les yeux, il baille, il émerge doucement sous ton regard neutre...puis tu captes ce regard sur sa gauche. Là où tu étais encore étendue quelques minutes auparavant. Puis...son regard se pose sur toi et tu y lis la surprise. Comme si finalement, il s'attendait à ce que tu ne sois plus là, à son réveil. Tu hésites...c'est mal te connaître ? Ou est-ce l'inverse ? Tu te l'avoues en avalant ta salive. Fuir était ta première idée, la plus séduisante dés ton réveil. Ne pas faire un bruit, te glisser dehors et rejoindre Mousse pour quitter cette pièce, ce district et simplement rentrer chez toi. Tout aurait été sûrement été plus simple...tu aurais mis tout ça sur le compte de l'alcool. Tu aurais qualifier ça de belle boulette dans ton esprit, et finalement, tu aurais fuis le regard d'Ezéchiel un moment avant de te faire une raison … et de retourner tant bien que mal à ton habitude avec lui. Ça te ressemblait pas mal en fait, la fuite. Ça aurait été un moyen de … de ne pas perdre la face et de demeurer la Karhlya imbuvable que tu étais si souvent face à ton équipier. Et voilà que tu te retrouves là, par terre au beau milieu de cette pièce...alors finalement, ce regard qu'il te lance. Ce silence. Ça ne te surprends pas tant que ça. Tu ne dis rien, tu le fixes. Ton regard est ferme, c'est ton regard habituel. Tu es sérieuse. Tu es toi. Tes lèvres sont closes. Ton visage neutre. Tu parais si calme alors qu'au fond, si tu lui laissais l'occasion de lire en toi, il pourrait s’apercevoir que c'est une véritable tempête.

▬ Bonjour, bien dormis ? Tu entre ouvres les lèvres...il te lance ça, si naturellement. Il te souris, même et tu le trouves tout à fait déstabilisant ce sourire. Pourquoi est-ce qu'il paraît...si calme et heureux ? Tu es sobre maintenant, et tu ne peux plus empêcher ton esprit de travailler, de se poser des questions. Tu aimerais savoir ce qu'il pense, tu aimerais pouvoir lire en lui parce que finalement, tu n'as pas forcément envie d'en parler franchement maintenant. Il te perturbe totalement. A tel point que finalement...tu finis par sourire à ton tour. Et tu te sens idiote, parce que tu ne peux pas t'en empêcher. Alors tu baisses les yeux. « Bonjour.. » commences-tu par lâcher, alors que tu fixes le sol. « Très bien...oui...et toi ? » La discussion te semble totalement surréaliste. Ce sont des banalités qui à toi te paraissent bien étranges ce matin. Des banalités qui finissent par te serrer le cœur...par effacer ton sourire. Tu ne sais pas ce qui fais que les choses te paraissent tout à coup si difficiles mais tu te décides à te lever, tu ignores même ce fourmillement dans ta jambe qui pourtant t'arraches une grimaces. Tu as horreur de ça...cette sensation d'engourdissement et en général, tu es du genre à en faire toute une histoire. Mais là, tu te lèves. Parce que vraiment tu te dis maintenant que rester là, c'était une mauvaise idée. Tu évites de le regarder, tu ne veux pas accrocher son regard, tu ne veux même pas poser les yeux sur son corps dénudé que tu as pourtant pris le temps de découvrir cette nuit. Tu lui tournes le dos. « J'ai... » Tu as ? Besoin de rentrer. Besoin de foutre ta tête dans un bac d'eau glacée. Et pourtant, voilà que ta gorge se sers. Tu n'as plus d'excuse cette fois. Y'a plus d'alcool dans ton sang, Karhlya. Tu ne regrettes rien, tu assumes totalement chacune des envies que tu as ressentie cette nuit, mais tu t'inquiètes. Tu te demandes ce que tu as briser. Si tu as briser quelque chose. Tu te demandes ce que tu as changer. Si tu as changer quelque chose. Tu ne sais pas où tout ça va te mener, vous mener et si ça vous mènera même à quelque chose. Tu te demandes si tu t'inquiètes pour rien. Si tu es la seule à psychoter. Il faut que tu partes. Maintenant. Et pourtant, au lieu d'avancer pour récupérer ta cape et tes bottes, tu refais demi-tour et tu viens t'asseoir sur le lit. Tu soupires et tu passes une main sur ton visage avant de finalement planter ton regard dans le sien. Barres toi, Karhlya. C'est ce que tu répètes la petite voix au fond de toi. Mais à la place, ta main se lève...elle se pose sur sa joue. C'est que t'en a bien marre du bordel dans ta tête. T'aimerais bien foutre un bon coup de pied dedans, faire tout voler en éclat. Et c'est bien ce que tu fais, quand tu viens embrasser délicatement ses lèvres. Tu ne t'attardes pas cela dit. Et tu finis par le lâcher, autant ses lèvres que son visage. « Je vais rentrer. » Et bah y serait temps ! Gngng. Abrutie. Et finalement, tu te lèves. Tu te remets sur tes jambes et tu récupères ta cape sur la table avant de la jeter sur tes épaules.

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Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
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Ezéchiel Hartmann
Jeu 2 Juil - 23:16
Unicorns dancing on rainbows × ft. # Karhlya


Ce n'est pas que tu ne réfléchis pas. Loin de là, ça grouille dans ta cervelle plus que dans une fourmilière. Ça travaille dur les méninges, si bien que c'est un sourire qui prend le dessus, qui voile cette réflexion troublante. Un simple « Bonjour » de quoi, peut-être, rendre toute cette histoire plus légère, moins gênante. Toi ? Gêné ? Nullement. Tu n'as plus vingt ans, tu es quelqu'un de responsable, de réfléchit... et même si tout ça n'avait été guidé que par un peu d'alcool et de confusion tu ne nierais rien. Toi, tu sais ce que tu ressens. Car ce sentiment date, il est vieux. Tu croyais qu'il était dépassé, usé par les griffes acérées de celle qui vient de partager ton lit. Cinq ans, cinq longue année a jouer, a effacer, progressivement ce sentiment qui s'était formé un peu a l'improviste.  Il s'était pointé, celui là, comme une rose voyez. Ce n'était pas instantané, tu ne crois pas aux coups de foudre. Ces histoires d'éclairs, c'est pour les petites amourettes. Non, toi c'était avant tout du charme, une attirance d'abord physique, qui au file des jours, des mois, des années,  c'était transformé en quelque chose de plus massif, de plus complexe. Tu n'as rien vue venir, un peu comme avec Erina... et là encore, tu n'en avais pas parlé, ou vaguement, si bien qu'on avait prit ça pour une blague; comme l'un de tes jeux sans fin, comme toujours. Toi et les filles, on connaît l'histoire par cœur. Mais ce qu'on ne sait pas c'est que tu as déjà été amoureux, pour de vrai et qu'il se pourrait que tu le sois aussi aujourd'hui...

« Bonjour.. »  Ah. Elle sourit. Tu penses, sans te tromper, que cet esquisse de lèvres n'était pas voulu, qu'elle a sans aucun doute baissé les yeux pour cette même raison. Elle n'est pas gênée, elle ne sait juste plus où elle en est. Partir, fuir, rester, se rendre, abandonner... tant de choix, tant de formules et de chemins. « Très bien...oui...et toi ? » Tu sens quelque chose de lourd s'écraser sur l'atmosphère de la pièce. Ce n'est pas de l'embarras, juste un trouble sans nom. Tu soupires, discrètement, alors que ta main continue de passer entre les boucles de ta crinière matinale. ▬ Comme un loir. Réponds-tu finalement essayant de capter son regard fixant le sol. Elle évite tes yeux. Elle évite peut-être ce qu'ils renferment, tout ce qu'ils représentent, tout ce qu'ils disent. Tu t’apprêtes a lever ta main vers elle, éventuellement pour la toucher, s'assurer qu'elle va bien, mais elle se redresse. Tu ne vois pas sa frimousse neutre, ses traits fermés, mais sa figure droite et quasi tendue ne passe pas inaperçue. Elle s’apprête alors a partir. Elle n'avait peut-être pas fuit immédiatement, mais tout son être n'avait qu'une seule et même envie, sortir. Est-ce que tu as fais quelque chose de mal … ? De déplacé ? Karhlya se stoppe a nouveau. Tu la suis du regard, intrigué, curieux, le tout en attrapant ta chemise pour l'enfiler, ainsi qu'un bas que tu retrouves sous le lit. A peine baisses tu ton regard que voilà qu'elle revient. Tu es surpris et tu ne dis pas un mot. Elle te fixe, affronte tes iris cyan.

Sa main se lève et se pose sur ta joue. Tu ne comprend plus rien. Enfaite, tu n'as jamais rien compris a Ainsley. Tu presses ta joue sur sa paume, sur sa peau, contre ta fine barbe rêche. Tu ne sais pas quoi penser de ce geste, ni même de tout les autres gestes, et encore moins du suivant. Elle s'approche venant t'embrasser. Ce n'est pas timide, ni violent mais un simple contact qui ne s'attarde malheureusement pas. « Je vais rentrer. » Tu n'as pas le temps de réagir d'ailleurs, que la voilà déjà debout, emboitant son premier pas vers ses affaires. Tu ne sais pas comment prendre ses mots et c'est stoïque que tu la laisses se lever, te quitter. Mais qu'est qui se passe là au juste ? Hm ? Que quelqu'un t’apporte une réponse, parce que là tu te perds. Qu'est que tu dois comprendre ? Si ce n'est pas une faute, si ce n'est pas une bêtise, comment tu dois prendre cet espèce d'adieu digne d'un roman. Qu'est que tu dois faire, là, tout de suite ? Bondir, lui saisir le bras pour creuser ? Non. La laisser partir, comme si tout ce chamboule cœur n'était qu'un autre coup parmi tant d'autre ? Non plus. Tu te redresses alors, chemise volante, pantalon a demi boutonné. Tu manques de tomber dans ta précipitation. C'est bizarre comme sensation. Ce sentiment d'avoir perdu quelque chose. D'avoir loupé le bon moment, d'avoir échouer entre autre. T'es un abruti, tu le sais. Tu parles parfois trop, tu es tactile et tu sais que les « La ferme Hartmann » n'est pas juste qu'une blague... Toi qui es toujours joyeux, souriant, sûr de toi, tu commences a douter... a te poser un peu trop de questions.  Tes yeux se fixent sur elle alors qu'elle te tourne le dos. Tu remarques une main libre, avant qu'elle ne se saisissent de ses chaussures et tu l'attrapes, rien qu'un instant. Tes doigts cherchent une nouvelle fois a s’entremêler aux siens, mais tu les forces a restaient là, en poigne douce. Puis tu lâches, à contre cœur. Rah Hartmann tu sais même plus ce que tu fais. Tu sais ce que tu veux, mais le soucis n'est pas là... Le problème, c'est ce que veux Karhlya et ça... c'est un foutu mystère.▬ Fais attention a toi. Est tout ce que tu arrives a dire au final et tu t'en mordrais presque la langue tellement c'est con. Tu trouveras une autre occasion d’éclaircir l’énigme d'Ainsley... DU moins, tu l'oses l’espérer.



 
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