Attack on Titan
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EZECHIEL ∞ Unicorns are awesome. I'm awesome. I'm a unicorn.
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Lun 29 Juin - 0:17
Unicorns are awesome. I'm awesome. I'm a unicorn.
Ezéchiel & Karhlya
Tu ne sais même pas pourquoi tu t'excuses d'abord. Tu te sens conne, c'est tout. Terriblement idiote. Et puis, tu as l'impression d'être un poids maintenant. C'est ça oui, tu te fais l'effet d'un boulet. Tu as fais tes bêtises toute seule, et tu imposes les conséquences de tout ça à d'autres. Lunatique. C'est le mot. Tu changes de sentiments et d'émotions en continue depuis tout à l'heure. Tu étais fière, puis tu t'es sentie idiote, avant de te sentir toute petite et fragile. Maintenant, tu te sens lourde. Ou alors est-ce tout ça en même temps...tu sais pas. Tu sais plus. Surtout que tout ça est plus ou moins relégué au second plan. Tu en viens à totalement oublier ta condition maintenant. Ta peur, n'est pratiquement plus qu'un souvenir et ce qui t’envahis maintenant, ce qui prends possession de toi toute entière tu ne sais pas ce que c'est. Tu ne mets pas le doigt dessus, tu ne l'identifie pas. Tu n'y arrives pas, et tu te sens presque frustrée de ne pas réussir à te comprendre toi-même. Tu aimerais pouvoir t'expliquer ce cœur qui s'emballe et cet estomac noué. Tu aimerais savoir ce que signifie ces picotements, au bout de tes doigts alors qu'ils s’entremêlent aux siens. Tu voudrais t'expliquer ce qui te pousses à vouloir le garder près de toi, si proche de toi ce crétin fini. Tu aimerais simplement comprendre ce que c'est, que cette douce et agréable douleur, qui s'empare de ton cœur. Qui semble le creuser à coup de cuillère. Si lentement. Si douloureusement et pourtant, si plaisamment.

▬ Allez viens. On va se poser et tu pourras même prendre un bain si tu veux. Un bain, tu en rêves. Tu te sens crasseuse. Tu as l'impression que tes vêtements pèsent une tonne et que chaque parcelle de ta peau colle et s'y accroche. La sensation est désagréable. Tu as l'impression de sentir le cheval, le sang, la sueur, l'alcool, la terre, tout ça en même temps et tu te dis que c'est peut-être pas qu'une impression. Il te fait bien envie, ce bain et l'idée de glisser ton corps dans l'eau tiède te semble si séduisante. Alors tu te laisses guider. Pas porter, ni assister. Tu peux marcher, même si tu n'as pas l'impression de marcher très droit. Tu marches. Tu mets un pied devant l'autre et tu te laisses entraîner, toujours bien accrochée à cette main. C'est étrange, comme tu te sens bien tout à coup, au milieu de cette rue à côté de lui, tes doigts mélangés aux siens comme si c'était tout à fait normal. Naturel et habituel. La route n'est pas longue, non, et tu restes silencieuse. Tu n'écoutes que le son de vos pas sur les pavés, étouffés par les sabots des chevaux. Tu finis par te laisser guider pour grimper ces quelques marches, qui se présentent comme une véritable épreuve pour toi...puis tu entres et tu laisses la chaleur du lieu prendre possession de toi. Tout ici est bien différent de là où tu vis. Toi, tu n'as pas ton chez toi. Tu es toujours chez ta mère, tu as conserver ta petite chambre qui finalement, ne te sers qu'a dormir et conserve cette apparence de chambre de petite fille. Tu n'as jamais pris le temps de transformer cet endroit. Tu y as laisser ta peluche et quelques jeux enfantins, tout ce qui rappel que tu as grandis, c'est cet équipement que tu ranges toujours soigneusement dans un coin et cette cape émeraude, toujours accrochée bien en évidence. Ton chez toi à toi, c'est la demeure familiale, là où tu peux si rarement être seule entre ta chère maman et cette rouquine qu'elle a cru bon de recueillir. Au milieu de cet endroit...tu ne te sens pas à ta place. Tu tentes presque de te faire toute petite en entrant. Comme si au fond de toi, tu savais bien que tu n'avais rien à faire ici...mais évidemment tu ne dis rien. Tu te contentes de balayer l'endroit du regard, et tu laisses un sourire éclairer ton visage pour la première fois depuis un bon moment maintenant. Tu te dis que tu t'imaginais bien Hartmann en vrai boulet du ménage. Tu le voyais finalement bien, vivre au milieu de son foutoir mais étonnement, tout ici est rangé à sa place. En ordre. Et tu fais encore quelques pas, tu continues de te laisse guider jusqu'à la salle de bain où c'est presque fièrement qu'il te présente sa baignoire. Et encore une fois tu souris. Tu as l'impression de reprendre un peu d'aplomb, maintenant que tu te bouges un peu. ▬ Fais comme chez toi. Et tu hoches la tête. Faire comme chez toi...c'est mal te connaître, mais tu ne peux pas lui en vouloir. Il y a des facettes de toi-même que tu ne montres pas à n'importe qui. C'est le cas de ton côté un peu timide, celui qui te fais rougir maintenant, qui te fais frissonner et qui t'empêche d'amorcer le moindre mouvement pour faire véritablement … comme chez toi. Tu n'oses pas. Voilà tout. Et tu te sens de nouveau bien idiote. Surtout quand tu te rends compte qu'en plus, tu sers toujours sa main dans la tienne. Maintenant tu te dis qu'il est temps de réagir, qu'il va falloir le lâcher, mais tu n'y parviens même pas. Tu apprécies trop cette sensation, que te procures vos deux mains attachées. « Je vais...je vais peut-être aller me décrasser un peu, alors. » finis-tu par dire, sans pour autant bouger d'un chouia. Mais finalement, tu te fais violence. Parce que tu sens qu'il le faut, maintenant...et tu desserres les doigts. Tu relâches les siens. Tu baisses les yeux. Tu laisses ton bras retomber le long de ton corps. « Je vais me laver. » et tu prends l'audace d'entrer dans cette pièce et de t'y enfermer. Tu mets enfin un peu de distance entre vous et tu souffles un grand coup comme pour reprendre un peu tes esprits, sans vraiment y parvenir. Tu prends quelques secondes pour toi, avant de faire quelques pas de plus pour te décider à virer ces vêtements pour te plonger dans un bon bain. Tu aimerais pouvoir t'y détendre, comme tu le fais chez toi mais tu n'y parviens pas. Ton regard, ne cesses de fixer cette fichue porte...pas parce que tu n'as pas confiance, non. Tu as confiances. Entièrement confiance. Mais parce que tu sais qu'il est là, pas loin et que déjà ta main dans la sienne te manques. C'est bien pour ça que tu n'y traînasse pas, dans ton bain pourtant si agréable. C'est bien pour ça que tu finis par en sortir, par te sécher et par repasser au moins ton pantalon arraché, tâché et un haut léger pour te sortir de là. Tu y auras bien passé vingt minutes, tout de même et maintenant que tu es propre, rassurée, au chaud, tu hésites à ressortir de là. Tu poses la main sur cette poignet de porte, sachant bien qu'il va bien falloir que tu sortes mais envahie par trop de sentiments que tu ne comprends toujours pas, tu as peur. Tu ne sais pas de quoi tu es capable, maintenant et tu crains profondément ce qu'il est parvenu à te faire ressentir. Tu crains ce manque, que son absence pourtant si courte provoque chez toi là maintenant. Tu crains la sensation de vide que sa main quittant la tienne à laisser en toi. Tu crains cette folie, qui s'est emparée de toi depuis que tu as croiser sa route et pourtant...tu l'ouvres tout de même cette porte. Tu l'ouvres et tu t'appuies sur son chambranle. Sans un mot. Toi qui dois ressembler à une pauvre serpillière maintenant.

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Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
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Ezéchiel Hartmann
Lun 29 Juin - 14:29
Unicorns dancing on rainbows × ft. # Karhlya


Un petit hochement de tête de sa part. Singulier, simple, puis une pression sur ta main. Le saisissement, la toute petite force sur tes doigts te donne l'impression que le mal est fait. Qu'il n'y aura plus aucun moyen de revenir en arrière. Que tes chamailleries avec Karhlya n'auront plus cette même signification innocente que tu t'aimais à croire. Si au début tes intentions étaient tout bonnement sérieuses, en charme et en sourires enjôleur, le tout c'était transformé en quelque chose de plus enfantin, de plus querelleur. Le genre de relation une tu entretien pour le bien être de tous, impliquant une mêlée quasi quotidienne pour oublier les problèmes, pour oublier la mort et les cauchemars. Tu t'étais construit cette routine apaisante en t’appuyant sur le caractère fier et fort de Karhlya qui n'en démordait pas de te repousser, encore et encore. Mais là, tout est différent. Tu ne sais pas si c'est l'alcool qui la fait agir différemment, ou si elle a toujours voulu agir comme ça. Tu as toujours vue une Ainsley au poil hérissé, aux babines retroussées et aux griffes sortis. Une vraie tigresse en soit. Qui te laceraient en piques blessantes.  Mais voilà qu'a tes cotés, chez toi, elle agis comme un chaton. Finalement ses doigts s'agitent sous les tiens. Ta main frémis et ce même frisson remonte ton bras, caresse ta nuque avant de dévaler le long de ton échine. « Je vais...je vais peut-être aller me décrasser un peu, alors. » ▬ Hm. Est tout ce que tu arrives à répondre, alors que ta main, désormais seule, s'en retrouve a se poser sur ta cuisse. « Je vais me laver. » Elle se répète. Et tu te mords la lèvre inférieure, tu fais un pas en arrière, reconstituant un peu de contenance sur ta frimousse. Tu n'es pas un enfant ignorant, tu n'es pas aveugle, et encore moins indifférant. Mais vous agissez tout comme. Sans trop savoir où vous mettez les pieds. L'esprit embrumé, le cœur a la déroute, les yeux vagabonds et remplis de messages cachés. D'abord main dans la main, puis l'apparition d'une tension unique et instable, le tout consolidé par un sentiment de confusion.

La porte fini par se fermer en un claquement doux qui te fait sourire. Tu te connais beaucoup trop. C'est ce même son qui te fait redescendre sur terre. Tu glisses presque d'un pas trop assuré pour ton état jusqu'au lavabo où tu t'empresse d'arroser ton visage d'eau fraîche. Des perles azures suintent le long de tes traits. Une goutte vient même prendre possession du bout de ton nez. Tu la chasse d'un revers de poignet, tandis qu'une serviette vient débarbouiller le reste de ta bouille. Tu as trente ans. Tu es adulte. Karhlya aussi est une adulte. Vous êtes, plus ou moins responsables. Enfin tu crois l'être... Tu penses être mature et sérieux. Un adulte accompli, qui a la tête sur les épaules ou presque. Soudain, plus tôt que prévue, la porte de la salle de bain s'ouvre. Tout doucement, si doucement que tu as le temps de te retourner, de jouer avec le chiffon et de ne voir sortir la demoiselle que quelque secondes après. ▬ Quelle rapidité !   T'empresses tu de lâcher, rieur, alors qu'elle prend appuie sur le coin de la porte, silencieuse. Quelque chose ne va pas ? Tu ne saurais dire ce qui se trame dans sa tête. Depuis que tu lui ais tombé dessus dans les rues de Karanes, elle n'a fait qu'agir étrangement. D'abord sa perte de fierté, ses petits yeux apeurés, ses mains sur ton torse, sa fine voix et ses airs de petit chiot abandonné, et puis surtout, tes doigts entremêlaient aux siens. Jamais Ô grand jamais elle ne t'aurait laissé faire ce genre de chose et tu le savais. Et pourtant... Elle s'était laissée à tes gestes charmeur. Elle s'était laissée prendre... Tu ne t'étais pas piqué en l'approchant et cela avait rendu ton cœur bien plus léger. Le tout était devenu plaisance et délice.

Ce silence qui règne entre vous est maintenant devenu pesant. Tu reviens vers elle à nouveau. Même un peu saoul, tu parviens a franchir les quelques mètres qui vous sépares sans vaciller. Tu jettes la serviette sur la table au beau milieu de la pièce et lui fait doucement signe, détournant le regard vers l'arrière de la salle pour éviter les parfums, les fragrances. ▬ Le lit est au fond. Je dormirais sur la table ne t’inquiètes pas. Tu ne sais pas si c'est vraiment elle qui doit s’inquiéter ou si c'est toi... ou les deux.

Spoiler:


 
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Lun 29 Juin - 18:01
Unicorns are awesome. I'm awesome. I'm a unicorn.
Ezéchiel & Karhlya
Tu te sens mieux, juste un peu mais tu te sens mieux. Plus légère. Et puis surtout, cette odeur désagréable qui visiblement était bien la tienne s'est envolée. Tes cheveux demeurent emmêles, mouillés et tu les sens t'humidifier le dos, les épaules...mais au moins, tu ne te sens plus si sale. Débarrassée de la crasse qui couvrait ton corps, cette même crasse que tu as amasser en mission et au cours de cette fichue soirée, tu as presque l'impression d'être sobre mais tu sais bien que ce n'est pas le cas. Tu sais que pour te débarrasser de la dose phénoménale d'alcool que tu as ingurgiter ce soir, il va te falloir une nuit complète. Une bonne nuit de sommeil. Demain, tout irait mieux. Demain, tu pourrais rentrer chez toi et te détendre un peu. Demain, oui. Mais pour le moment tu es toujours là, appuyée sur le chambranle de la porte et tu ne dis rien. Ton regard est fuyant, tu t'en rends compte. Tu te forces à regarder partout...sauf dans sa direction, même quand il te fait remarquer ta rapidité. « Nh... » C'est presque un grognement. Tu as été vite, oui, et ce n'est pas dans tes habitudes. T'es une fille après tout, quand il s'agit de prendre soin de toi tu prends en général tout ton temps. Ton bain, il dure une heure au minimum en temps normal. Surtout parce que ça te détends et qu'il n'y a rien que tu aimes plus finalement que de détendre ton corps et tes muscles dans un bon bain tiède. Ça t'évite de trop penser, tu pourrais presque t'y endormir d'habitude si ta mère ne se mettait pas toujours, immanquablement par hurler ton prénom à travers la maison pour une raison ou une autre. Y'a pas a dire, Karhlya, t'as perdu les pédales ce soir. T'es franchement pas dans ton état normal, et c'est peu de le dire parce qu'au fond de toi, tu sais comment ce seraient passer les choses si c'était le cas. Tu avais pourtant si bien commencer, te moquer, lui lancer une pique légère, lui étaler au nez que tu étais capable de te débrouiller seule...tout ça, c'était toi. Mais à partir du moment, où tu avais attraper cette main, les choses avaient changées. La Karhlya que tu prenais soin d'afficher en temps normal s'était effacée pour laisser place  à cette facette de toi que tu gardes pour toi. Tu sais que tu peux être fragile, tu sais qu'il t'arrive de céder et de perdre le contrôle de tes émotions, de tes sentiments, tu sais que ton cœur parfois s'emballe et que ton corps frissonne, parce tu es Ka' oui, mais tu es humaine aussi. Mais tu sais aussi qu'en temps normal, tu sais remballer tout ça. Tu sais le cacher. Tu as tes mécanismes de défense. Et ils marchent, ils marchent toujours. Sauf là. Ça fou la rage, hein ?

Tu oses enfin lui lancer un regard lorsqu'il s'approche. Voilà qu'il efface à nouveau les quelques mètres que tu as pris soin de laisser entre vous deux en restant plantée contre le rebord de cette porte. Il jette négligemment la serviette qu'il tient entre les mains et il vient vers toi et à nouveau...ton cœur se remet à faire n'importe quoi. Bon sang Karhlya. C'est Hartmann quoi. Qu'est-ce qui te prends de le fixer comme t'es en train de le faire ? Qu'est-ce qui te prends de le détailler comme ça, comme si tu l'avais jamais vu ? ▬ Le lit est au fond. Je dormirais sur la table ne t’inquiètes pas. Allo, Ka' on te cause, faut réagir. Faudrait voir à répondre, un truc dans le genre...parce que tu vas quand même passer le reste de ta nuit debout dans l'encadrement de cette porte. C'est que ça risque de devenir très inconfortable à la longue. Aussi inconfortable que cette table d'ailleurs, vers laquelle ton regard se tourne alors que tu fronces les sourcils. Dormir sur une table. Tu sais pas ce qu'il a siffler mais ça doit pas être loin du truc que t'as avaler. « Non...enfin...je veux dire... » Ouais, tu dis non mais finalement voilà que tu réalises que t'as pas tellement le choix. S'il te propose son lit, le sien, c'est qu'ici c'est pas comme chez toi. T'as pas ce lit en plus, ou ce petit coin douillet où tu peux facilement faire dormir quelqu'un. Un lit, il en a qu'un dans son petit chez lui tout étriqué et s'il te propose c'est pas pur gentillesse, un truc comme ça. Alors voilà qu'encore une fois t'as l'impression de t'imposer. « C'est chez toi, ici. Je veux pas prendre de place. Je peux dormir … dans un petit coin. T'en as assez fais pour moi j'ai... » Tu parles trop. Tu le sais. Et c'est a ça que tu te rends compte que la tension qui règne depuis tout à l'heure n'est pas retombée. Ça continue de t’oppresser, de te comprimer la poitrine. Merde quoi. Finalement, ton épaule quitte le rebord, tu te redresses et tu tentes un pas en avant, un pas bien mal assuré. Tu tiens pratiquement plus sur tes jambes, mais faut quand même que tu te bouges parce que … parce que c'est comme ça. T'es bizarre comme nana et t'as décider de bouger. T'as décider de nouveau d'effacer la distance. T'abuses. T'abuses clairement, Karhlya...et t'abuses encore plus quand tu viens déposer un baiser sur sa joue. Tu sais pas trop pourquoi tu te montres si … collante. T'es reconnaissante, sûrement. Il te sauve la vie, en quelque sorte en te laissant dormir là. Ou alors c'est autre chose...l'alcool. Ça te rend mielleuse. Ouais c'est ça. Tu joues au chaton trop collant, tu t'y frottes et quand tes lèvres entrent en contact avec sa peau, tu t'y brûles. Tu t'y piques. Ça t'électrise, ce contact et c'est du jamais vu. C'est presque comme si tu relâchais petit à petit un truc que tu retenais en toi depuis trop longtemps. Tu voulais juste dire merci, t'aurais pu le dire à distance. T'es chiante. Surtout que tes lèvres s'y éternisent, sur sa joue et que ça te rend...ivre. Plus que ce breuvage bizarre. Tché Karhlya, t'as du te cogner la tête en la chopant ta branche, y'a pas d'autre explication.

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Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 174
Ezéchiel Hartmann
Lun 29 Juin - 22:46
Unicorns dancing on rainbows × ft. # Karhlya


T'essaye d'être gentil. D'être raisonnable. D'être ce que tu as toujours été, un gars un peu trop gentil (ou idiot) qui se sacrifie pour autrui, jusqu'à sa propre réputation. Qu'on se moque donc de toi, de tes charmes, de ta vie aux apparences volages et futiles. Tu as trop donné pour repartir en arrière comme ça. Pour faire un pas de travers. Mais là plus rien ne va. Tu n'as plus les idées en places et quelque chose que tu avais pourtant réussis a enfouir au fin fond de ton inconscience s'était mit a refaire surface. Un sentiment ancien que tu avais sus, partiellement, noyé dans des discours lourds et plein de sens sur l'amitié. Il avait été crée dans ton esprit pour le bon fonctionnement de l’équipe, pour ton chef, pour ton ami...ton frère d’âme. Une résolution semblable a celle prise pour Erina. Une concession qui mettait ton cœur en déni, en crucifie. Le saignement avait été douloureux mais nécessaire. Ton ventricule s'était vidé au possible, pour essayer d'en effacer les traces...  Mais on ne fait pas disparaître aussi facilement ce genre d’émotion, peu importe la volonté impliqué. Et que serait toutes vos « disputes », toutes vos chicaneries si il n'y avait pas, dans un sens ou dans l'autre, ce petit quelque chose qui vous unis, qui vous fais vivre et rire... ? Mais jusqu'alors tous ce que tu faisais et disais été rejetés, balancés aux oubliettes. La routine voulait que tu ne gravisse jamais la façade construite par Ainsley. Hors là, pour la première fois en cinq ans, tes blagues, tes jeux, en quelque sorte, frappent, atteignent leur cible, car aucun mur n'est dressé pour les arrêter... Ce n'était pas prévue, ce n'était même pas voulu... Mais il est déjà trop tard. Vous voilà tous deux enfermés dans ce que tu croyais jusqu'alors impossible. Dans ce que Karhlya fuyait depuis des années...

« C'est chez toi, ici. Je veux pas prendre de place. Je peux dormir … dans un petit coin. T'en as assez fais pour moi j'ai... »
 Tu l'écoutes à moitié. Tu sais, sans comprendre ce qui s'extirpe de ses lèvres qu'elle chipote, qu'elle dit des trucs bizarres. Tu n'as pas a te répéter, tu es déjà bien assez vaseux pour prendre le temps d'être diplomate avec une fille toute aussi jetée que toi, voir même plus. Vous êtes tout les deux fatigués, vous êtes tout les deux dans le flou le plus total alors tu ne cherches plus. Alors que tu t’apprêtes a faire ce même geste imposé dans la rue, a savoir lui prendre la main pour la guider jusqu'à ton lit, écrasant ainsi son refus, elle te prend de court. Elle est presque aussi rapide que toi, et sur la pointe des pieds, vient chercher ta joue pour y déposer un baiser. Tu ressens ses lèvres sur ta peau. Si douce, sucrée, presque parfumée. Merde. C'est vraiment pas le moment Ez' !

Tu crois alors qu'elle va se détacher de toi et partir, s'écarter entre autre. Tu penses a une simple forme de remerciement, quelque chose de docile... Mais elle ne s'éloigne pas. Elle s'attarde et ce baiser te foudroie. Tes bras bougent alors d'eux même, venant délicatement mais sûrement se refermer sur sa silhouette toute propre. On s'en fou si tu empestes, si tu sens la sueur, si tu sens l'homme. Tu as essayé d'agir avec logique. Promis, tu as cherché a ne pas te perdre, à garder en tête tout ce bordel que tu te tues a te faire rentrer dans le crâne. Mais là, c'est trop. Beaucoup trop. Tu craques. Mettez ça sur le dos de qui vous voulez. L'alcool, la bêtise, l'envie, les sentiments, ou même un mixe de tout ça. Dans cette même étreinte tu viens en premier lieu l'imiter, en venant a ton tour déposer tes lèvres sur sa joue, pour finalement glisser dans son cou. C'est sans doute osé, audacieux même et tu te frappes mentalement pour cet affront. Bon dieu mais qu'est que tu peux être con Ezéchiel ! Tu finis par reculer. Le mal est fait de toute façon... Finalement, reprenant ce qui m'a tout l'air d'être un regard mêlant passion et sérieux tu forces Karhlya à quitter le sol. Tes mains sont dociles, maitrisées au possible tandis qu'elles glissent le long de son corps pour finalement la décoller du plancher. T'as pas vraiment l'air d'un prince. Ta démarche est lourde et tu chancelles. ▬ Voyons voir si tu prends vraiment de la place. Tu la dépose sur les draps, avec toute la délicatesse d'un homme ivre et monte a ton tour sur le divan. Tu t'y allonges, généreusement et souri, l'invitant de ce même regard à la fois joueur et envoutant. Tu ne cherches pas a la tromper, loin de là. Tu souhaites son confort. Elle n'a pas l'air de vouloir prendre de la place, mais tu l'as vois mal dormir par terre et a vrai dire, toi aussi. ▬ C'est bien ce qui me semblait. Karhlya, la seule place que tu prends, c'est celle ci. Et sans trop réfléchir, tu places ta main sur ta poitrine. LA FERME HARTMANN. Sérieusement. La ferme.


 
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Mar 30 Juin - 0:42
Unicorns are awesome. I'm awesome. I'm a unicorn.
Ezéchiel & Karhlya
C'est plaisant, cette sensation. C'est même enivrant et surtout, c'est puissant. C'est inutile de le cacher, tu n'es pas une innocente brebis. Des mains se sont déjà posées sur ton corps, une fois. Tu n'en gardes pas un bon souvenir, c'est quelque chose que tu aimerais effacer même si tu sais que c'est le genre de truc qui reste dans la tête d'une fille, jusqu'à ce qu'elle s'éteigne. Tu sais ce que c'est, tu connais les sensations...du moins, tu pensais les connaître. Parce que ce que tu ressens, là maintenant, ce n'est en rien comparable. Tu ne fais que déposer un baiser sur sa joue, pourtant. Un baiser, que tu voudrais innocent, timide. Un simple remerciement pour ce qu'il fait pour toi ce soir, pour ce bain chaud et ce toit au dessus de ta tête pour une nuit. Mais finalement...tes lèvres s'accrochent à sa peau pour ne plus vouloir les lâcher. Tu t'y attarde et te laisses envahir par ce flot de sentiments, d'émotions que tu ne contrôles même plus. Tu sens ses bras se resserrer sur ton corps, et de nouveau il te serre contre lui alors que tu enfouis ton visage au creux de son cou. Tu respires son odeur à plein poumon. La sueur, l'alcool...et puis autre chose. Son odeur à lui, du moins c'est comme ça que tu l'identifies. Une odeur masculine dont tu t'imprègnes toute entière alors qu'a son tour, il vient embrasser ta joue. Ses lèvres t'électrise. Tu te sens presque trembler entre ses bras puissants et c'est encore pire quand sa bouche glisse dans ton cou. Son baiser te semble brûlant et tu souffles. C'est presque un soupire de plaisir, un soupire de contentement que tu laisses échapper alors que déjà, tu le sens s'éloigner de toi. Juste un peu et encore une fois...son regard qui croise le tiens et qui te donne l'impression que tu es en train de mourir à petit feu, de te consumer. Et puis ses mains...celles qui glissent sur ton corps et qui finissent par t’agripper fermement pour te faire quitter le sol. Il te soulève, il te ramène à lui et tu t'y agrippes fermement sans une seconde quitter son regard. Tu ne sais même pas ce qu'il fait mais peu importe, c'est fini. Tu es perdue, c'est définitif. Le mal est fait pour toi et tu le sens au creux de toi. Alors oui, tu te laisses porter quelques secondes, tu t'abandonnes totalement et tu le laisses te balader. Tu te sens si petite, si fragile et si frêle dans ses bras et tu lâches un nouveau soupire lorsqu'il finit par te déposer sur les draps frais. Allongée, tu fixes alors un petit moment le plafond alors que tu le sens se poser près de toi et tu tournes la tête pour le regarder. Il te sourit et toi, tu n'y parviens même pas. Tu arbores, encore et toujours cette même petite mine sans même savoir réellement ce qu'elle signifie vraiment.  ▬ C'est bien ce qui me semblait. Karhlya, la seule place que tu prends, c'est celle ci. Tu plisses les yeux, et tu ne comprends pas tout de suite le sens des paroles...du moins pas avant de voir sa main se poser sur sa propre poitrine. Tes yeux s'ouvrent en grand, et tu sens ton cœur éclater. Tout s'éclaire, et tout s'assombrit. Tu comprends, puis tu ne comprends plus. Tu as mal. Et ça te fait du bien. Tu t'en veux. Tu te maudis. Tu te demandes ce qui lui passe par la tête, si c'est l'alcool qui le fait parler, agir...ou si le Hartmann sobre et non alcoolisé habituel y est pour quelque chose. Tu te tournes légèrement, et tu fixes cette main qui ne bouge plus. Qui reste posée à l'endroit où il l'a mise. Et puis tu te redresses et tu t'approches pour poser ta main sur la sienne. Tu t'y accroches et finalement, tu n'y tiens plus. Tu le sais, que tu veux pas restée seule dans ton coin, tu sais que son contact te fais douloureusement envie ce soir alors tu finis par venir t'installer sur lui, à califourchon pour le fixer droit dans les yeux. Tu es sérieuse, ça oui. Tu as de l'aplomb, maintenant et tu peux parier que quand on te regardes...on ne lis pas l'alcool sur ton visage. Tes joues sont rosées, ton visage empourpré et tu mets ça sur le compte de la chaleur qui t’envahis. Tu l'as fuis. Tu as fuis ses regards, ses mots et ses gestes. D'abord par automatisme, puis comme un rituel de défense. S'il a déjà réussi à atteindre ton cœur ? Oui. Depuis bien longtemps. Et c'est bien pour ça que tu t'es fais plus violente, plus piquante et plus blessante. Tu ne pensais qu'a toi. A ta sécurité et à ton cœur, que tu ne voulais pas voir se briser. Tu t'es toujours dis que succomber ne servirait que ta souffrance, parce que finalement tu ne l'as jamais pris trop au sérieux. Tu te disais qu'il jouait à ça avec toutes les paires de seins qu'il pouvait croiser, et ça t'arrangeais bien de le penser comme ça. Ça te donnait le beau rôle en quelque sorte. Mais maintenant...tu sers cette main sur sa poitrine, et tu l'attires à toi. Tu la bouges et tu viens la déposer sur la tienne, un peu à gauche, pile sur ce cœur qui bat si fort. Tu ne sais pas toi même, ce que tu cherches à faire, ou s'il y a un truc à comprendre. Ton geste est instinctif et te paraît tout à fait approprié...et maintenant tu te penches en avant. Tu laisses sa main là où elle est, alors que tu bouges et que tu approches de nouveau ton visage du sien. Un premier baiser sur le haut du front...et le bout de ton nez vient effleurer le sien. Tu sens sa respiration, son souffle caresser ta gorge et tu ne murmures qu'un mot, un seul. « Ezéchiel... » avant de laisser tes lèvres venir caresser les siennes, puis les embrasser si timidement.

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Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 174
Ezéchiel Hartmann
Mar 30 Juin - 15:37
Unicorns dancing on rainbows × ft. # Karhlya


Dire que tu connais cette sensation, cette émotion exact de plénitude serait sans aucun doute mentir, te mentir. Toi, tu ne connais que le superficiel, l’apparent, le factice. Celui qui n'arrive qu'une fois ou deux, celui qui n'a pas de lendemain. Il s'agit de l'amour, le faux, celui qu'on écrit avec un petit 'a'. Tout ça est éphémère. Tu le sais. C'est le seul qu'on ne t'ai jamais donné. C'est celui qu'on simule, qu'on feinte, en effleurements bien trop réfléchit. Celui qu'on calcule, qu'on planifie. Mais là c'est différent. Un simple baiser, une sorte d'éraflure timide qui aurait pourtant dut te paraître candide, t'avais fait l'effet d'une explosion. Ta poitrine s'était comme embrasée. Un frisson s'était d'ailleurs porté garant de te faire perdre tes moyens, pour détruire une bonne fois pour toute le semblant de logique que tu tentais de garder éveillé. Tu avais alors agis par instinct. En aucun cas tu t'étais mis a réfléchir. Tout était contrôlé par une seule et même chose, l'ivresse de ton cœur qui roussi à l’intérieur.  Tes mains étaient venues se placer sur ses courbes. Tes bras s'étaient machinalement enrouler autour d'elle dans une étreinte amoureuse et protectrice. Tes lèvres avaient d'abord voulu s'attarder sur sa joue pour répondre a son geste, mais ta gourmandise t'a mené jusqu'à son cou. Pas de marque, pas de morsure, juste de la douceur, des caresses en souffles chauds. Tu l'avais soulevé. Sans trop de difficulté et elle s'était laissée faire. Capturée, kidnappée, elle était toute à toi. Du moins c'est ce que tu voudrais croire, là, tout de suite, alors que tu la transportes jusqu'à ton lit. Il n'est pas très loin, et pourtant elle s'accroche, cherche le confort, ta chaleur, ta présence, ton attention. Mais tu n'as d'yeux que pour elle et tu lui fais comprendre. Maladroitement, sans trop réfléchir, sans penser aux conséquences. Ta gorge se serre alors,  s'assèche presque. Tu la fixes un instant, lèvres entre ouverte d'embarras, prenant petit à petit conscience de ce que tu venais de dire et fuit ses yeux de jades. Ton regard se perd sur la seule double fenêtre de la grande pièce où vient tomber des gouttes légères. Elles s'éternisent sur les carreaux avant d'être entraîner par de nouvelles... Il pleut.

Karhlya vient finalement poser sa main sur la tienne. Tu sursautes. Tu n'es pas craintif, juste peut-être un peu troublé. Ah... Toi qui te sent normalement si fort, si dominant... Elle attire ta main sur sa poitrine. Tu sens déjà du bout de tes doigts son cœur tambouriner. Ton propre torse lui fait écho, ça tape tout aussi fort, ça communique en résonance intime. Puis elle s'approche, doucement, ses lèvres viennent se déposer sur ton front. Tu fermes les yeux, instinctivement, apaisé. Tu sens son parfum naturel mélangé a ton savon.. Tu souris. Ta main sur son buste remonte le long de sa nuque et se niche sur sa joue, sentant l'humidité de ses cheveux sur ta peau. Il pleut ici aussi. Mais la fraîcheur de ces gouttes d'eau s'effacent quand tu sens le feu de ses lèvres s'abattre sur les tiennes. Le soupire de ton prénom dans tes oreilles. « Ezéchiel... » Foudroyant. Tout simplement enivrant et puissant... Mais vos lèvres se font hésitantes, timides. Vous vous cherchez, vous êtes embarrassés, prisonniers. Puis Karhlya fait le premier pas, installée à cheval sur ton bassin. Et ce baiser. Lorsque tu y répond, des picotements viennent chatouiller le bout de tes doigts, soulevant d'avantage ce qui se trame dans ton poitrail. Et tu n'avais alors qu'un envie, la serrer d’avantage, la presser contre ton corps. Vos deux visages s'effleurent. Vos bouches se rencontrent, encore et encore. Elles s'unissent tendrement l'une à l'autre. Tes yeux sont fermés, ton âme s'abandonne à l’euphorie de tes sens. Tu es perdu. Tu ne sais pas où tu es, ni où tu vas... mais ça, ça n'a plus d'importance. Vient alors une nouvelle torsion de ton corps. Sur sa joue captive de ta main, tu caresses du revers de ton pouce sa peau halée. Elle est si douce. Quand a l'autre, elle s’immisce le long de l'un de ses bras pour venir cajoler une épaule avant de sensuellement redescendre le long de son dos. ▬ Karhlya... Commences-tu déliant délicatement vos lèvres, caressant sa pommette. ▬ Tu es sûre que... Tu plantes ton regard céruléen dans le sien. Ton sérieux est dés-alcoolisé. Tu n'as pas toute ta tête, c'est vrai. Tu as merdé. Tu t'es laissés aller. Pour toi cette situation est... surprenante, et tu ne veux rien gâcher. Parce que t'es comme ça. Mais Ainsley elle... tu ne sais pas ce qu'elle veut, ni a quoi elle pense enfaîte...Pendant cing années elle n'a fait que te repousser, encore et encore et voilà qu'elle se trouve installer sur toi... Non, vraiment, tu n'y comprend rien. Et là encore, tu ne veux pas blesser, ni souffrir. Tu veux que vous vous en sortiez indemne. Tu veux avoir le cœur léger, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse. Tu t’inquiètes... c'est tout.

 
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Mar 30 Juin - 17:53
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Ezéchiel & Karhlya
Tu la ressens pour la toute première fois. Cette sensation. Ce frisson. Ce sentiment. Tu y goûtes, tu t'en imprègne, tu te laisses envahir. Tu ne luttes plus, tu baisses les armes et tu balais tes défenses soigneusement placées, si bien pensées. Cinq ans, Karhlya, ce n'est pas rien. Des années que tu as passées à faire quoi ? Tu as fermer les yeux. Tu t'es mis des œillères. Tu as bâti ce mur autour de ton cœur, et tu l'as fais pour l'empêcher lui d'y entrer. Et pourtant maintenant qu'il te sers dans ses bras, tu aimerais que ça dure toujours. Tu t'y sens bien, tu t'y sens presque à ta place. Tu aimes ce regard, cette façon qu'il a de poser ses yeux sur toi et qui te donnes l'impression d'être importante, d'être le centre du monde. D'être la seule qui compte. Jamais encore un homme n'as su t'offrir ce qu'il t'offre, cette attention si particulière. Jamais encore personne n'a su te faire ressentir que ce que tu ressens pour lui à cet instant et lorsqu'il te dépose sur ce lit. Lorsqu'il fait ce geste, lorsque cet aveu arrive jusqu'à toi...tout semble décuplé. Tu vois que son regard est fuyant, mais tu le fixes. Tu ne le lâches pas des yeux, tu écarquilles les yeux sous l'effet de cette bombe qui te frappe en plein cœur et finalement, encore une fois tu en viens à effacer la distance. Ce petit espace qui sépare vos corps. Tu t'installes sur lui, sans un mot, sans rien demander. Tu le fais, c'est tout et tu portes sa main jusqu'à ta poitrine, là où ton cœur bats si vite, si fort...pour lui. Tu ne penses pas à la suite, tu ne penses à rien d'autre qu'à toi, qu'a vous là maintenant. Tu ne penses pas à demain, parce que tu sais bien qu'a un moment donné tout ce que tu fais là, tout ce que tu ressens maintenant va te retomber dessus douloureusement. Tu n'en as pas envie. Tu te connais assez pour savoir que tu souffriras, si tu te permet de lui faire du mal. Tu te blesseras, si tu le blesses et étrangement même si tout ça te fait peur...tu chasses l'idée. Tu t'en débarrasses pour te pencher sur lui, pour embrasser sa peau, pour y propager ton souffle brûlant alors que tu hésites à sauter le pas. Sa main, tu la sens bouger, tu sens ses doigts effleurer ta nuque et caresser ta joue. Tes lèvres, tu les laisses finalement glisser sur les siennes et tu t'abandonnes totalement à lui lorsqu'il répond à ton baiser timide. Tes paupières sont closes et tu profites de chaque seconde de ce baiser, ses lèvres ne quittent plus les tiennes. Il t'embrasse, tu l'embrasses et il se montre si doux avec toi, si tendre. Tu sens cette caresse sur ta joue, ta peau semble picoter sous ses doigts, tu ressens cet effleurement sur la peau de ton bras, sur ton épaule et puis le long de ton dos. Chacun de ses gestes te rends folle, si tu ne l'es pas déjà. ▬ Karhlya...  Ses lèvres quittent les tiennes tout doucement, et tu ouvres les yeux, petit à petit. Son doigt caresse toujours ta joue et tu le fixes, son regard est plongé dans le sien. ▬ Tu es sûre que... Tu souris. C'est étrange, mais tu ne peux pas t'en empêcher lorsque tu lis l'hésitation dans son regard. Tu sais parfaitement ce que tu es en train de faire, ça oui tu le sais. Tu ne sais pas où ça va t'emmener, c'est vrai mais tu es encore en état de comprendre la situation. Il est sérieux, maintenant. Et il te semble que les rôles se soient inversés. C'est toi, maintenant qui arbore cette petite mine joueuse et ce regard envieux. Tu ne sais pas trop, si finalement tu iras au bout des choses, tu n'en sais rien parce que rien de tout ce que tu fais, rien de ce que tu dis n'est prémédité.  Si on t'avait raconter cette soirée, hier encore, tu aurais ris. Tu aurais moquer tout ça et pourtant tu en es là et tu ne voudrais être nul part ailleurs à ce moment présent. Tu as envie de lui appartenir. D'être à lui, tout à lui et au fond cette pensée est pour toi terrifiante. Toi si indépendante, tu sens que tu t'accroches d'une bien étrange façon ce soir. « Oh ... » lâches-tu simplement, ton petit sourire toujours bien accrochés à tes lèvres. Tu penses avoir compris le malaise...l'alcool. Le fait que tu sois finalement totalement jetée. Il se montre raisonnable...c'est que tu te dis. Parce qu'il n'est pas de ce genre là, finalement. Le genre à profiter d'un moment de faiblesse. Et maintenant, tu ressors ton refrain. Ta chanson, quelques paroles habituelles, des mots qu'il connaît bien, si bien. « La ferme...la ferme Hartmann. » Tu lui souris toujours, lorsque tes lèvres reviennent prendre les siennes. C'est tout ce que tu veux, pour le moment. Tu ne veux que ses baisers, encore et encore. Tu veux ses lèvres, et tu veux ses caresses. Tu veux continuer de te sentir bien, de te sentir unique....tu veux continuer d'être sienne jusqu'à ce que ce ne soit plus possible et tu aimerais qu'il comprenne le message. Tu te colle à lui, tout contre lui du mieux que tu le peux. Tu veux être sienne oui … et tu veux qu'il soit tien.

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Ezéchiel Hartmann
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Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
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Ezéchiel Hartmann
Mer 1 Juil - 17:41
Unicorns dancing on rainbows × ft. # Karhlya


Elle te sourit. Depuis la première fois en cette soirée, elle affiche une mine radieuse.Tu te perds sur son visage qu'une de tes mains arbore avec tendresse. Son souffle, son cœur en fusion, la chaleur, le sang qui palpite sous sa peau, tu le sens et chaque partie de ton  corps lui fait écho. Ton épiderme crépite, s’électrise sous ses yeux, sous son touché. Tu ne peux te résoudre a détourner le regard. Tu te sens bien ici. Captif de ses iris émeraudes teintés d'acier.  Un petit « Oh... » malicieusement soupiré qui te donne les yeux ronds, tandis que son sourire s’agrandit, détaillant les traits de ton faciès. Ce n'est pas une expression que tu as l'habitude de voir  chez Ka'.  A vrai dire, tu en as plus appris sur elle en moins d'une soirée qu'en cinq longues années de binôme et de coordination professionnels. Son petit coté timide, son instant de faiblesse dans tes bras. Sa recherche de sécurité qu'elle avait trouvé contre toi. Tout ça, ce n'était pas ce qu'elle montrait a longueur de journée, ce qu'elle montrait aux autres. Karhlya, elle est forte, indépendante, mordante et au caractère bien trempé. Tu le sais, tu fais souvent les frais de ses humeurs incendiaires. De ses coups aussi, de ses petites frappes et bien évidement, de ses piques griffus. Mais voilà qu'elle est toute câline, toute docile dans tes bras... Si féline, pour finalement t’apparaître joueuse. Oh que cette sensation qui t'agrippes est plaisante. Elle parcoure tes sens, suintant tes muscles.

« La ferme...la ferme Hartmann. » Une mélodie bien familière qui te fait rigoler doucement. C'est sarcastique, tu le sais et pour te le prouver, pour venir appuyer ses mots, elle vient t'embrasser de nouveau. Un baiser ma foi bien plus entreprenant que le premier. Peut-être un poil plus espiègle. Tu y répond, cette fois ci avec fougue. Tu presses tes lèvres contre les siennes comme si ce jour était le dernier. Ta tête se redresse alors que ta main sur sa joue se fait plus douce à s'échapper sur sa nuque. Ton autre main, elle, elle s'est faite à l'idée se s’approprier les hanches de Karhlya. Ton bras tout entier se glisse dans son dos pour progressivement voir tes doigts remonter jusqu'à ses épaules. Et là, tu la retournes. Elle est légère et tu es fort. Tu n'as aucun mal a reprendre le dessus, a t'imposer en douceur, laissant tes lèvres parcourir les lignes de son cou. Ta passion s'étend sur sa peau sucrée et instinctivement tu viens y placer une marque. Un suçon totalement épris. C'est un caprice, une impulsion possessive. Elle est toute à toi, rien qu'à toi. Tes caresses se font alors sensuelles, délicates et précises. Elles glissent le long de ses courbes délicieuses, y découvrent des bosses charnelles et appétissantes. Du bout de tes doigts tu vagabondes sur le voile qui lui sert de haut cherchant ouverture. Très vite tu trouves le chemin qui mène à cette plaine de corps que tu troubles de tes mains rugueuses.  Pas un mot, pas un murmure contre son derme frissonnant, juste peut-être des soupires d'aise et plein d'envie. Tu embrasses, mordilles, lèches, caresses, touches et passes sur chacune des parcelles de son anatomie. L'exploration est longue, captivante et minutieuse.  Elle te prendra sans doute une bonne partie de la nuit... et encore, tu es presque sûr qu'il te faudra recommencer, pour tout inspecter, examiner... aimer.


 
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Mer 1 Juil - 18:54
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Ezéchiel & Karhlya
Tu ne réfléchis plus. Tu as arrêter depuis un moment, déjà. Tu te laisses porter, au gré de ce moment, de cette soirée, tu te laisses guider par ce qui te semble être ton cœur, tes sentiments. C'est ton corps entier qui désire le sien et chacun de tes sens est là pour te le rappeler. Tu te délectes de son odeur, tu frissonnes sous ses caresses, t'abandonne au goût de ses lèvres, te laisse porter par les battements de son cœur, tu te laisses absorber par chaque regard que tu captes. Tu n'as aucune envie de discuter, de t'étendre. Tu ne veux pas avoir à expliquer ton comportement, là maintenant parce que ça te fait peur. Tu es effrayée par ce qui sera le lendemain et tu refuses d'y penser. Tu ne veux que t'abandonner à ses bras, et c'est par un baiser que tu te décides à le faire taire. Un baiser si différent du précédent, dans lequel tu t'efforces de faire passer tout ce que tu ressens sur le moment. De la passion, de l'envie, de l'amour...sans doute, bien que ce mot résonne étrangement en toi. Tu te fais plus pressante, un peu plus entreprenante et il te rends ce que tu lui offres au centuple. Fougue, passion, envie encore...tu ne ressens plus que ça. Ça et cette chaleur qui s'insinue en toi alors que ses mains te parcours, alors que tu te sens basculer pour finalement te retrouver sous son corps puissant. Tes mains agrippent sa chemise, tu l'attires à toi tandis que tu sens ses lèvres explorer ta gorge, s'y attarder. Tu soupires, tu frissonnes sous ses caresses, tu fermes les yeux en sentant ses mains explorer et découvrir tes courbes, tu t'abandonnes à lui complètement. Tu t'offres et ta respiration se fait plus bruyante lorsque tu sens sa main rugueuse passer sous le tissu de ton haut pour caresser si délicatement ta poitrine. Il parcourt chaque parcelle de ton corps et tu te laisses aller, tu balayes tes doutes et tes mains se font à leur tour baladeuses. Tu le découvres, autant que tu le laisses te découvrir, tu dévores sa peau et tu t'accroches à ce corps qui est le sien. Tout en toi n'est plus que soupires, halètements, gémissements. Tu savoures chaque moment, tu laisses les vagues de plaisir t'envahir lorsqu'il te fait sienne, tu chuchotes son prénom alors que vos corps s'unissent dans cette danse sensuelle que tu laisses s'éterniser jusqu'à être épuisée...

Tu bouges à peine. D'abord les doigts, puis la main. Tu te sens prisonnière, prise dans un étreinte chaude et rassurante et tu peines à ouvrir les yeux. Tu as les cheveux emmêles, et la lumière te brûle la rétine lorsque tu ouvres les paupières. Il te faut ce petit temps d'adaptation. Un petit moment pour t'y faire, pour y voir clair. Tu n'es pas chez toi, ce n'est pas ta chambre...et la réalité te rattrapes lorsque tu poses les yeux, là, près de toi. Il dort. Le visage paisible, les cheveux en bataille, sa tête repose sur un oreiller et ses bras t’enserre toujours. Tu prends un petit moment, pour le regarder. L'alcool s'est évaporé. Tu es toi. La Karhlya habituelle et pourtant, tu ressens au fond de toi cette différence. Cette étrange différence qui déjà, sers ton cœur. Tu te redresses...doucement et il bouge légèrement dans son sommeil. Tu t'extirpes de ses bras, de ce lit et tu poses pied à terre. Tu récupères tes vêtements, que tu peines à retrouver et tu te couvres. Tu soupires et tu repasses par la salle de bain sans un bruit pour récupérer le reste de tes possessions. Tu ne sais pas si tu peux supporter de le regarder en face maintenant, tu ne sais même pas quoi lui dire alors … tu veux fuir. Tu te regardes, dans le petit miroir...et tu la remarques pour la première fois. Cette marque légèrement violacée qui s'étire sur ta peau et la colore. Ce suçon, relativement visible. Sa marque, placée là sur ton corps et pourtant si éphémère. Ta gorge se sert, tu repasses le reste de tes vêtements. Ta cape et tu attrapes tes bottes. Tu restes pieds nus, tu évites le bruit et tu ressors de là. Tu repasses par la pièce principale...et ton regard se pose à nouveau sur lui. Ton cœur martèle ta poitrine. C'est affolant. Déstabilisant. Tu baisses les yeux...honteuse, non pas pour cette nuit mais pour ce que tu viens de songer à faire. T'enfuir, comme une voleuse. Tu sers les poings et finalement...tu lâches tes bottes. Tu retires cette maudite cape que tu poses sur la table et tu retournes près de ce lit. Tu t'installes tout près, par terre...et tu le fixes. Tu le regardes dormir, et tu attends simplement son réveil. Tu ne troubleras pas son repos...et quand tu auras réussi à le regarder en face. Tu pourras rentrer.

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Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
Ezéchiel Hartmann
« wings of freedom »
+ MESSAGES : 174
Ezéchiel Hartmann
Jeu 2 Juil - 16:20
Unicorns dancing on rainbows × ft. # Karhlya


Tu t'étais perdu cette nuit. Perdus tu ne sais où, dans un endroit ô combien agréable et séduisant. Ton corps tout entier s'était mêlé a celui de Karhlya. Ton corps avait battu et battu le rythme de vos échanges. La réciprocité de vos mouvements avait été étonnamment plaisante. Chacun de ses soupires, chacun de ses gémissements... tout avaient étés si mélodieux, presque naturel. Comme si son corps contre le tien, tes doigts contre sa peau, ton nom murmurer d’entre ses lèvres, avaient été le fruit du destin. Il devait en être ainsi et pas autrement. Mais peut-être que tout ça n'était que pour une nuit. Tu avais balayé ton doute, tes réflexions de semi-ivre pour t'abandonner une bonne fois pour toute a ses caresses et ses envies. Elle t'avait appelé, toi, avec ses regards, ses chuchotements. Toi et personne d'autre. Cette idée te plaît. Tu ne sais pas si elle est vivable, tu ne sais pas si c'est un bon choix, tu ne sais pas non plus si tu dois être nerveux, heureux, ou peut-être même les deux. Une chose est sûre, la nuit que vous avez passée, cadencés par vos souffles respectifs, arrive a son terme. Vous finissez tout deux dans les bras de l'autre, exténués, paralysés d'un peu trop d'ivresse. Et tu ne fais pas seulement référence à l'alcool...

Puis vient le matin. Doucement mais sûrement, comme a son habitude, les rayons du soleil glissent le long des grandes murailles et s'exposent sur ta fenêtre, venant noyer la pièce principale de lumière. D'abord la table, puis les pieds du lit, jusqu'à venir se faufiler jusqu'à tes épaules dénudés. Tu dors, paisiblement, la bouche légèrement entre ouverte. Tes cheveux ont sauvagement été remués durant la nuit, ta chemise a été abandonné sur ce qui pourrait s'apparenter a une sorte de table de chevet, et tes bras reposes sur le corps encore endormis de Karhlya. Toi, tu somnoles, fronces les sourcils quand la jeune femme se redresse sans que tu ne t'en rend compte. Tu te retournes, commençant faiblement a sentir les rayons mordiller ta peau. Un grognement matinale, quelque chose de purement ronchon tandis que ta binôme sort du lit. Tu redeviens paisible, tournes de nouveau, passant machinalement ta main sous ton oreiller comme pour le surélever. Finalement, après de bonnes minutes a tourner et virer dans tes draps froissés tu finis par ouvrir les yeux. Tout est flou. Tu te redresses avant même d'avoir la vision. Une main remonte et tu te frottes les yeux avant de bailler, rituel habituel avant que ta conscience ne te revienne. Un frisson te parcoure et ton autre main, celle posée sur le matelas se fait lasse. Tu sursautes presque quand les souvenirs de la nuit dernière refond surface. Tu regardes sur ta gauche, personne. Ton cœur se sert, inutilement car quand tu regardes sur ta droite, tu y retrouves Karhlya, accroupie près du lit, habillée. Elle n'est pas partie...Elle est là, juste là. Tu as du mal a le croire. Connaissant votre drôle de relation, vos multiples piques ainsi que le rejet perpétuel qu'elle se tue a maintenir, tu pensais qu'elle aurait prit la fuite, honteuse d'avoir céder... Elle aurait alors jeter la faute sur l'alcool. Ce que tu aurait trouvé légitime et fondé, surtout venant d'elle. Mais non, elle est là, elle te fixe. Dit quelque chose Ez'. ▬ Bonjour, bien dormis ? Ton naturel, tu ne peux le cacher, tu lui lances donc ces quelques mots avec un sourire franc, presque rayonnant et ta main derrière ta tête, commence a replacer des petites mèches rebelles et désordonnées.




 
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